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La fin de l'année scolaire a été avancée de deux semaines et est fixée au 25 novembre en Ouganda, où une flambée de virus Ebola a déjà tué huit enfants depuis le 20 septembre, a annoncé mardi la ministre de l'Education.
"Le gouvernement a examiné et approuvé une proposition du ministère de la Santé visant à réduire le troisième trimestre de deux semaines afin de décongestionner les écoles susceptibles d'accroître la vulnérabilité des enfants aux infections à MVE" (maladie à virus Ebola), a déclaré dans un communiqué mardi la ministre de l'Education, Janet Museveni, qui est également l'épouse du président ougandais Yoweri Museveni.
"Les écoles maternelles, primaires et secondaires fermeront pour le troisième trimestre le vendredi 25 novembre 2022", a-t-elle précisé, ajoutant que les établissements scolaires "seront tenus d'organiser les examens (...) un peu plus tôt à compter de la semaine prochaine".
Cette résurgence du virus Ebola officialisée par le gouvernement ougandais le 20 septembre - une première depuis 2019 dans ce pays d'Afrique de l'Est - a jusqu'à présent fait 53 morts, sur 135 cas de contamination, selon les chiffres officiels en date du 6 novembre.
Selon Mme Museveni, 23 cas de contamination ont été recensés chez des enfants, dont huit sont morts, et 16 autres ont été mis en quarantaine au 4 novembre 2022 pour évaluer une éventuelle infection au virus.
Onze enfants scolarisés dans cinq écoles de la capitale Kampala, du district voisin de Wakiso et de Mubende, figurent parmi les cas de contamination, ajoute-t-elle.
"Fermer les écoles plus tôt réduira les zones de concentration où les enfants sont quotidiennement en contact étroit avec d'autres enfants, des enseignants et d'autres membres du personnel susceptibles de propager le virus", explique-t-elle.
Les autorités ont prolongé samedi pour trois semaines le confinement de deux districts du centre du pays, épicentres de l'épidémie, avec interdiction de voyager et fermeture des lieux publics.
Ebola est une fièvre hémorragique virale souvent mortelle. La maladie doit son nom à une rivière de la République démocratique du Congo (RDC) où elle a été découverte en 1976.
La transmission humaine se fait par les fluides corporels, avec pour principaux symptômes des fièvres, vomissements, saignements et diarrhées.
I.El-Hammady--DT