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L'Université de Californie a accepté de verser près de 244 millions de dollars de dédommagement à quelque 200 femmes qui accusent d'agressions sexuelles un ancien gynécologue employé par le réseau universitaire, James Heaps.
Cet accord à l'amiable, dévoilé mardi, porte sur les plaintes au civil de patientes concernant des faits qui remontent pour certains jusqu'à 1983.
Des centaines de plaignantes ont accusé le gynécologue spécialisé en oncologie d'abus sexuels, et reprochent à l'Université UCLA qui l'employait d'avoir couvert ses agissements et de n'avoir pris aucune mesure contre lui malgré des signalements.
"Le comportement attribué à Heaps est répréhensible et contraires aux valeurs de l'université", déclare cette dernière dans un communiqué, disant "admirer le courage des plaignantes qui se sont manifestées".
L'accord annoncé mardi s'ajoute à une action de groupe engagée par plus de 5.000 patientes qui s'est soldée par un dédommagement de 73 millions de dollars.
Quelque 300 femmes supplémentaires ont porté plainte au civil contre James Heaps, qui fait parallèlement l'objet de poursuites criminelles pour des agressions commises sur sept femmes.
Le mois dernier, l'Université du Michigan (nord) avait annoncé qu'elle verserait près un demi-milliard de dollars à un millier d'anciens étudiants et athlètes agressés sexuellement par un médecin de cet établissement, Richard Anderson.
Dans une autre affaire, l'Université de Californie du sud (USC) de Los Angeles avait accepté de payer un total de 1,1 milliard de dollars via trois accords distincts à des centaines de femmes victimes d'un ex-gynécologue employé sur le campus, le plus gros montant de ce type de dédommagements enregistré à ce jour.
G.Gopalakrishnan--DT