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Les tarifs des banques connaissent "des hausses régulières mais limitées", à l'exception des services à distance, y compris sur internet, dont les prix baissent, a révélé mercredi l'Observatoire des tarifs bancaires (OTB).
Cet observatoire émane d'une instance, le Comité consultatif du secteur financier (CCSF), où siègent à parité des représentants des établissements financiers et des clients, des parlementaires et des représentants syndicaux.
Il publie les tendances des tarifs affichés par les banques, et les compare dans ce rapport entre les dates du 31 décembre 2021 et du 5 janvier 2022 après que les banques aient actualisé leur grille.
Cette année, le prix de l'abonnement à des services de banque à distance (internet, téléphone fixe, sms, etc.) a baissé de 3,90% (ou 3 centimes d'euros).
Six tarifs sont stables, dont deux qui restent gratuits: les prélèvements et les virements par internet.
En revanche, sept tarifs sont en hausse. Celles-ci vont de +0,08% (ou +2 centimes) pour la "cotisation à une offre d’assurance perte ou vol des moyens de paiement", à +2,27% (ou +10 centimes) pour les virements en agence.
"Ces mêmes tarifs affichaient déjà des hausses entre le 31 décembre 2020 et le 31 décembre 2021, ce qui permet de constater des augmentations régulières sur certains services", relève l'OTB.
L'observatoire relève également que le nombre de retraits gratuits à un distributeur d'une autre banque que la sienne tend à diminuer: après être passé en moyenne de 3,41 à 3,31 entre 2020 et 2021, il est désormais de 2,97. "Au 5 janvier 2022, 11 établissements proposaient la gratuité illimitée de ce service, contre 12 auparavant", souligne le communiqué.
Pour la Fédération bancaire française, ce rapport montre "une très grande stabilité" des prix, d'autant plus qu'"on note une intensification des usages et la multiplication des services innovants mis à disposition des client".
Début janvier, l'association Consommation Logement Cadre de Vie (CLCV) avait relevé une augmentation de plus de 2,5% du prix des services bancaires pour deux profils de consommateurs sur trois.
A.Murugan--DT