Dubai Telegraph - Cet été, à la maternité, "on verra au jour le jour"

EUR -
AED 3.885787
AFN 71.80765
ALL 98.239422
AMD 418.169843
ANG 1.903008
AOA 965.882003
ARS 1065.965213
AUD 1.623076
AWG 1.906902
AZN 1.802665
BAM 1.955191
BBD 2.132036
BDT 126.180726
BGN 1.955191
BHD 0.398676
BIF 3119.629
BMD 1.057921
BND 1.41456
BOB 7.296729
BRL 6.320389
BSD 1.055971
BTN 89.3152
BWP 14.366528
BYN 3.455624
BYR 20735.246053
BZD 2.128438
CAD 1.482729
CDF 3037.290761
CHF 0.931884
CLF 0.03735
CLP 1030.609218
CNY 7.661149
CNH 7.668074
COP 4628.659307
CRC 536.63297
CUC 1.057921
CUP 28.034899
CVE 110.23069
CZK 25.265373
DJF 188.031474
DKK 7.458874
DOP 63.760154
DZD 141.035102
EGP 52.443677
ERN 15.868811
ETB 133.45956
FJD 2.395186
FKP 0.835035
GBP 0.830611
GEL 2.978089
GGP 0.835035
GHS 16.208955
GIP 0.835035
GMD 75.112747
GNF 9101.167217
GTQ 8.147464
GYD 220.921237
HKD 8.232781
HNL 26.715685
HRK 7.546422
HTG 138.40692
HUF 412.885707
IDR 16753.232474
ILS 3.841702
IMP 0.835035
INR 89.462541
IQD 1383.269451
IRR 44525.242213
ISK 145.337556
JEP 0.835035
JMD 166.368217
JOD 0.750176
JPY 158.445193
KES 137.007356
KGS 91.831537
KHR 4255.6754
KMF 493.996485
KPW 952.128244
KRW 1476.344271
KWD 0.325226
KYD 0.879926
KZT 545.600179
LAK 23174.786734
LBP 94558.868087
LKR 306.904474
LRD 189.541004
LSL 19.043073
LTL 3.123765
LVL 0.639926
LYD 5.167392
MAD 10.564112
MDL 19.323985
MGA 4953.458212
MKD 61.510854
MMK 3436.085222
MNT 3594.814539
MOP 8.465865
MRU 42.12089
MUR 49.140818
MVR 16.355854
MWK 1831.030083
MXN 21.561218
MYR 4.702499
MZN 67.612112
NAD 19.043073
NGN 1781.48599
NIO 38.857905
NOK 11.685902
NPR 142.90452
NZD 1.785942
OMR 0.407163
PAB 1.055971
PEN 3.954969
PGK 4.259674
PHP 61.995745
PKR 293.602415
PLN 4.302402
PYG 8246.433257
QAR 3.849002
RON 4.976781
RSD 116.919608
RUB 112.628944
RWF 1456.046798
SAR 3.974566
SBD 8.861706
SCR 15.096922
SDG 636.3432
SEK 11.531415
SGD 1.417089
SHP 0.835035
SLE 24.068089
SLL 22184.073485
SOS 603.512154
SRD 37.454265
STD 21896.822908
SVC 9.239124
SYP 2658.057389
SZL 19.05207
THB 36.280373
TJS 11.509718
TMT 3.702723
TND 3.320267
TOP 2.47776
TRY 36.702576
TTD 7.154773
TWD 34.333799
TZS 2787.632336
UAH 43.92013
UGX 3896.787106
USD 1.057921
UYU 45.23592
UZS 13570.776029
VES 50.302077
VND 26814.587453
VUV 125.598473
WST 2.953282
XAF 655.752894
XAG 0.034552
XAU 0.000399
XCD 2.859084
XDR 0.807749
XOF 655.752894
XPF 119.331742
YER 264.907146
ZAR 19.108006
ZMK 9522.559752
ZMW 28.431151
ZWL 340.650039
  • AEX

    5.1700

    881.73

    +0.59%

  • BEL20

    10.5400

    4227.31

    +0.25%

  • PX1

    56.0000

    7235.11

    +0.78%

  • ISEQ

    102.6700

    9608.75

    +1.08%

  • OSEBX

    -2.7700

    1454.21

    -0.19%

  • PSI20

    -12.8600

    6418.34

    -0.2%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -16.6100

    3004.1

    -0.55%

  • N150

    6.5800

    3294.56

    +0.2%

Cet été, à la maternité, "on verra au jour le jour"
Cet été, à la maternité, "on verra au jour le jour" / Photo: Christophe ARCHAMBAULT - AFP

Cet été, à la maternité, "on verra au jour le jour"

Comme partout en France cet été, la maternité des Diaconesses à Paris fera face à un gros manque de sages-femmes. Les salles de naissances pourront fonctionner, voire venir en aide aux autres maternités, mais dans la douleur.

Taille du texte:

Au bout du couloir blanc et bleu du secteur naissance, une petite Azethah, tout juste sortie du ventre de sa mère, teste ses cordes vocales. Bonnet blanc sur la tête, elle agite pieds et bras dans sa couveuse.

"Faire accoucher les femmes cet été, on le fera. Le problème, c'est l'après", explique à l'AFP le Dr Thierry Harvey, chef de service de la maternité, qui s'inquiète "des fermetures, faute de personnel, de lits d'hospitalisation", nécessaires pour la prise en charge des femmes et de leurs bébés.

Cette année, les vacances des soignants, bien méritées après ces années Covid, "viennent se rajouter" à une problématique de taille: la pénurie de sages-femmes dont souffre l'hôpital depuis "un peu plus d'un an", explique Hélène Ostermann, sage-femme cadre supérieur du pôle maternité-fertilité qui compte 12 postes vacants de sages-femmes (sur 36). Du jamais vu.

Les sages-femmes sont nombreuses à quitter la région parisienne, voire l'hôpital, dénonçant le manque d'attractivité de la profession, des effectifs insuffisants et des conditions de travail qui ne leur permettent pas de répondre aux besoins des femmes.

"L'endroit prioritaire, ce sont les salles de naissance. On y met tout le personnel qu'on peut", détaille Thierry Harvey. Mais pour pouvoir "blinder" cet étage, les sages-femmes n'assurent plus de préparation à la naissance depuis janvier et n'effectueront aucune consultation de suivi durant l'été.

"Ce n'est pas anodin de ne pas faire le suivi, de ne pas donner les informations préventives, de ne pas assurer l'entretien prénatal précoce, qui reste un temps fort, notamment pour dépister les vulnérabilités psycho-sociales" avant l'accouchement, rappelle Hélène Ostermann.

- "on sait faire" -

En plus de ces réorganisations internes, la maternité fait appel à des vacataires, des sages-femmes libérales qui viennent effectuer quelques vacations, et à de l'intérim. Mais même avec tout cela, "c'est tout juste", note la cadre de santé qui espère que la septième vague de Covid n'entraînera pas d'arrêt maladie.

Dans la chambre "Bora Bora", une femme patiente allongée, son gros ventre entouré d'un appareil de monitoring. L'appareil laisse entendre les battements de cœur du bébé.

Face aux tensions sur les effectifs durant cette période estivale et aux risques de fermeture de certaines maternité, l'Agence régionale de santé (ARS) Ile-de-France a assuré élargir la cellule de transferts in-utero, normalement dévolue aux grossesses pathologiques, aux transferts pour manque de place. Mais Stéphanie Blugeon, sage-femme, craint "un afflux de patientes enceintes au niveau des urgences".

"Il va falloir gérer l'insatisfaction des patientes, la surcharge de travail, les dossiers en urgence, les femmes qui n'ont pas eu de suivi ... ça va être la m..., mais on sait faire", assure le chef de service. "On verra au jour le jour et on fera ce que l'on pourra pour venir en aide aux autres maternités", ajoute-t-il.

Loin de ces perspectives inquiétantes, un bébé pousse ses premiers cris derrière la porte de la chambre "Mahé". Sa mère vient de vivre son premier accouchement, sans péridurale comme elle le souhaitait. Un peu plus loin, une femme crie de douleur. Son mari surgit pour demander de l'aide.

"Pour libérer de la place à l'hôpital, il nous faut des relais en ville", juge Stéphanie Blugeon, sage-femme. Un relais à la fois de la part des généralistes, des gynécologues obstétriciens et des sages-femmes libérales pour assurer le suivi de grossesse mais aussi permettre des sorties précoces. Mais "pourront-ils tout absorber ?", s’inquiète Hélène Ostermann.

"A la fin, c'est toujours pareil, c'est les femmes qui en pâtissent", regrette Thierry Harvey.

R.Mehmood--DT