Dubai Telegraph - Equateur: nouvelles violences, le gouvernement refuse de lever l'état d'urgence

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Equateur: nouvelles violences, le gouvernement refuse de lever l'état d'urgence
Equateur: nouvelles violences, le gouvernement refuse de lever l'état d'urgence / Photo: Carlos VILLALBA - AFP

Equateur: nouvelles violences, le gouvernement refuse de lever l'état d'urgence

Les violences se sont poursuivies en Equateur avec l'attaque dans la nuit de mardi à mercredi d'un poste de police d'une province amazonienne, alors que le gouvernement refuse de lever l'état d'urgence, une exigence du mouvement indigène préalable à l'ouverture de négociations.

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La foule a attaqué et incendié un poste de police de la ville de Puyo, dans la province de Pastaza, a indiqué mercredi matin le ministre de l'Intérieur Patricio M. Carillo au cours d'une conférence de presse à Quito.

Les assaillants ont incendié le bâtiment alors que les policiers étaient encore à l'intérieur. "Six policiers ont été grièvement blessés, trois sont retenus en otages (par une communauté indigène) et 18 sont portés disparus", a précisé M. Carillo.

Une succursale d'une banque a également été incendiée et d'autres bâtiments saccagés, selon le ministre.

- "Appel au dialogue" -

"Nous n'allons pas nous laisser intimider. Nous allons conserver les mêmes dispositifs (de sécurité). Les violences de Puyo montrent qu'ils ne veulent pas le dialogue", a dénoncé le ministre, qui a cependant "lancé une fois de plus un appel public au dialogue au mouvement indigène et à ces groupes radicaux responsables de ces actes insensés".

A Quito, la situation était relativement calme mercredi matin, les manifestants indigènes, rassemblés autour de l'Université salésienne, étant pour l'heure occupés à déjeuner et à se préparer pour une nouvelle journée de protestation. Des rues étaient déjà bloquées par des troncs d'arbres, ouvertes seulement par intermittence par les manifestants.

La puissante Confédération des nationalités indigènes d'Equateur (Conaie), qui a participé aux révoltes ayant renversé trois présidents entre 1997 et 2005 et mené de violentes manifestations en 2019 (11 morts), organise depuis le 13 juin des marches et barricades pour exiger une baisse des prix du carburant.

Ces rassemblements ont tourné à la violence mardi, alors que les indigènes arrivés ces derniers jours de la périphérie ont investi en masse le centre de la capitale. Ils seraient autour de 10.000, selon les autorités.

Le président de la Conaie, Leonidas Iza, a exigé mardi soir, en préalable à toute discussion, l'abrogation de l'état d'urgence en vigueur dans six des 24 provinces du pays, ainsi que la "démilitarisation" d'un parc de Quito occupé par la police et servant traditionnellement de point de rassemblent aux indigènes.

"Nous ne pouvons pas lever l'état d'urgence car cela laisserait la capitale sans défense", a répondu mercredi matin le ministre des Affaires gouvernementales, Francisco Jimenez.

- "Nous asseoir et discuter" -

"Nous savons déjà ce qui s'est passé en octobre 2019 et nous n'allons pas le permettre", a-t-il souligné, en référence à l'envahissement du Parlement, l'incendie d'un bâtiment gouvernemental et de nombreux biens publics endommagés. "Ce n'est pas le moment de poser plus de conditions. Nous devons mettre les problèmes sur la table. Nous devons d'abord nous asseoir et discuter".

L'Alliance des organisations des droits humains fait état d'au moins 90 blessés et 87 arrestations depuis le début des manifestations. La police avance un bilan de 101 policiers et militaires blessés et 80 civils arrêtés.

Dans la nuit de lundi à mardi, un premier manifestant était décédé après une chute, mais le bureau du procureur a décidé d'ouvrir une enquête pour homicide présumé. Une autre enquête est en cours sur la contamination volontaire d'une station hydraulique à Ambato (110 km au sud de Quito).

"La démocratie en Equateur est en grave danger", a alerté mardi le ministre de la Défense Luis Lara. Le même jour, le président Guillermo Lasso a annoncé qu'il acceptait "un processus de dialogue franc et respectueux avec la Conaie et d'autres organisations civiles".

Outre le prix du carburant, les manifestants dénoncent le manque d'emplois, l'octroi de concessions minières dans les territoires autochtones, l'absence de contrôle des prix des produits agricoles et demandent une renégociation des dettes des paysans auprès des banques.

Les peuples indigènes rassemblent au moins un million des 17,7 millions d'Equatoriens.

H.El-Qemzy--DT