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La Bourse de Paris poursuivait prudemment son rebond mercredi matin, ganant 0,53%, encouragée par trois sursauts consécutifs à Wall Street, tout en restant concentrée sur l'inflation et une avalanche de résultats d'entreprises.
A 9H30, l'indice CAC40 progressait de 37,85 points à 7.137,34 points après deux séances dans le vert en attendant la première estimation des prix de la consommation pour janvier en zone euro dans un contexte de craintes liées à l'inflation.
Après un mois de janvier turbulent, les marchés européens ont rebondi depuis le début de la semaine aidés par des propos de plusieurs membres de la banque centrale américaine susceptibles de les rassurer sur le rythme des hausses des taux à venir et des achats à bon compte. Wall Street a conclu trois séances consécutives de rebond.
Après avoir entendu plusieurs présidents des antennes régionales de la Fed, "un thème commun s'est dégagé, à savoir que les marchés vont trop vite et que tout mouvement sur les taux ne devrait pas être de nature à déstabiliser les marchés", explique Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
"Les investisseurs pourraient cependant s’interroger sur la soutenabilité du rebond à la veille de la réunion de la BCE", tempère John Plassard, spécialiste en investissement chez Mirabaud.
Selon les experts, la Banque centrale européenne devrait maintenir sa politique monétaire inchangée et s'abstenir pour l'instant d'ouvrir la voie à un relèvement des taux directeurs. Ses commentaires et ses prévisions d'inflation seront très suivis.
En outre, "les opérateurs de marché se posent de nombreuses questions sur l’inflation qui continue d’augmenter, la politique monétaire aux États-Unis (tous les membres du FOMC ne semblent pas sur la même longueur d’ondes) et bien-sûr, sur le risque géopolitique (Ukraine)", écrit Christopher Dembik, directeur stratégie et macroéconomie chez Saxo Banque.
Orpea monte en dépit de ses déboires
Les déboires d'Orpea continuaient tandis que la ministre chargée de l'autonomie des personnes âgées, Brigitte Bourguignon a poussé une colère mercredi contre le "cynisme pur" des dirigeants du groupe, soupçonnés d'avoir laissé perdurer de graves dysfonctionnements dans leurs Ehpad privés mais qui ne "se remettent pas en question".
Toutefois, le titre (+2,99% à 41,30 euros) progressait, comme la veille, probablement parce que beaucoup d'investisseurs profitaient de la baisse de l'action d'environ 30% en l’espace de cinq séances pour faire des achats à bon compte.
Plan de départs volontaires chez Stellantis
Le constructeur automobile (+1,21% à 17,55 euros) a présenté mardi un plan prévoyant 1.300 départs volontaires par an en France en 2022 et 2023, selon plusieurs sources syndicales.
Z.W.Varughese--DT