Dubai Telegraph - France: l'ampleur du dérapage budgétaire en 2024 dévoilé jeudi

EUR -
AED 3.976475
AFN 76.008807
ALL 98.819404
AMD 418.82404
ANG 1.930449
AOA 990.586949
ARS 1153.935434
AUD 1.724086
AWG 1.951402
AZN 1.838452
BAM 1.944767
BBD 2.162731
BDT 130.181489
BGN 1.956882
BHD 0.403809
BIF 3174.789637
BMD 1.082608
BND 1.438241
BOB 7.401015
BRL 6.238312
BSD 1.071124
BTN 91.53473
BWP 14.632988
BYN 3.505315
BYR 21219.125361
BZD 2.151495
CAD 1.549586
CDF 3109.79159
CHF 0.953069
CLF 0.026214
CLP 1005.953296
CNY 7.86331
CNH 7.87026
COP 4468.552931
CRC 535.263487
CUC 1.082608
CUP 28.689124
CVE 109.643003
CZK 24.934614
DJF 190.549028
DKK 7.461299
DOP 67.606473
DZD 144.008052
EGP 54.77219
ERN 16.239127
ETB 140.722193
FJD 2.51717
FKP 0.836442
GBP 0.836699
GEL 3.004231
GGP 0.836442
GHS 16.602813
GIP 0.836442
GMD 77.401742
GNF 9260.466013
GTQ 8.263124
GYD 224.08876
HKD 8.421027
HNL 27.400559
HRK 7.536017
HTG 140.37367
HUF 401.545953
IDR 17951.813098
ILS 3.995588
IMP 0.836442
INR 92.605297
IQD 1403.140083
IRR 45577.815279
ISK 142.493177
JEP 0.836442
JMD 168.384765
JOD 0.76755
JPY 161.769868
KES 139.191108
KGS 93.531802
KHR 4287.676307
KMF 494.213527
KPW 974.347593
KRW 1591.488393
KWD 0.333703
KYD 0.892636
KZT 539.807708
LAK 23212.318115
LBP 95981.602965
LKR 317.280092
LRD 214.224718
LSL 19.464977
LTL 3.196661
LVL 0.654859
LYD 5.179616
MAD 10.362116
MDL 19.322385
MGA 5018.530223
MKD 61.187885
MMK 2273.232216
MNT 3782.321311
MOP 8.582512
MRU 42.619224
MUR 49.561967
MVR 16.666457
MWK 1857.462742
MXN 22.082733
MYR 4.800826
MZN 69.176482
NAD 19.464977
NGN 1649.050775
NIO 39.416394
NOK 11.350273
NPR 146.45517
NZD 1.898398
OMR 0.414628
PAB 1.071124
PEN 3.89928
PGK 4.414954
PHP 62.125452
PKR 300.178906
PLN 4.177133
PYG 8580.32441
QAR 3.905644
RON 4.977297
RSD 116.588601
RUB 90.436528
RWF 1542.847532
SAR 4.059657
SBD 9.029889
SCR 15.37299
SDG 650.106946
SEK 10.834225
SGD 1.453267
SHP 0.85076
SLE 24.694607
SLL 22701.758787
SOS 612.127443
SRD 39.568795
STD 22407.808863
SVC 9.371834
SYP 14075.918061
SZL 19.460601
THB 36.819381
TJS 11.664428
TMT 3.78913
TND 3.336174
TOP 2.535578
TRY 41.11931
TTD 7.26777
TWD 35.943463
TZS 2833.426627
UAH 44.428858
UGX 3921.75217
USD 1.082608
UYU 45.124015
UZS 13831.534655
VES 74.626971
VND 27687.71077
VUV 132.88725
WST 3.045291
XAF 652.256792
XAG 0.031665
XAU 0.000351
XCD 2.925803
XDR 0.811198
XOF 652.256792
XPF 119.331742
YER 266.321942
ZAR 19.952171
ZMK 9744.78202
ZMW 30.499976
ZWL 348.599475
  • AEX

    -7.2300

    907.46

    -0.79%

  • BEL20

    -27.9400

    4406.62

    -0.63%

  • PX1

    -74.3100

    7916.08

    -0.93%

  • ISEQ

    -162.5600

    10392.99

    -1.54%

  • OSEBX

    -20.2500

    1513.98

    -1.32%

  • PSI20

    51.7400

    6950.96

    +0.75%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    0.8400

    2794.83

    +0.03%

  • N150

    -35.3600

    3465.17

    -1.01%

France: l'ampleur du dérapage budgétaire en 2024 dévoilé jeudi
France: l'ampleur du dérapage budgétaire en 2024 dévoilé jeudi / Photo: Aurore MESENGE - AFP/Archives

France: l'ampleur du dérapage budgétaire en 2024 dévoilé jeudi

En plein casse-tête du gouvernement pour financer davantage la défense et préparer le prochain budget, l'Institut national de la statistique (Insee) dévoile jeudi le niveau d'endettement et de déficit public de la France en 2024, parmi les plus importants de la zone euro.

Taille du texte:

Au sein de l'union monétaire, seules la Grèce et l'Italie ont une dette publique plus élevée que la France, où elle s'affichait à 3.303 milliards d'euros fin septembre, soit 113,7% du produit intérieur brut (PIB).

Et en matière de déficit public, la France affiche la pire performance. Après un dérapage à 5,5% du PIB en 2023, celui-ci est attendu autour de 6% en 2024, un chiffre très éloigné des 4,4% encore espérés à l'automne 2023, du fait notamment du dynamisme moindre des recettes.

Il pourrait cependant ressortir "un tout petit peu meilleur que prévu", a laissé entrevoir la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, le "trou" de la Sécurité sociale étant moins profond qu'anticipé.

"Notre dette publique est passée de 30% à 110% du PIB en 40 ans: les intérêts en dépassent malheureusement déjà notre budget de défense, et bientôt celui de l'éducation nationale", a alerté mercredi le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau.

"La cause de cette maladie française est bien connue depuis trop longtemps: nos dépenses publiques croissent plus vite que nos recettes": à modèle social équivalent, les dépenses dépassent de plus de 9 points de PIB celles des pays voisins, soit quelque 260 milliards d'euros, a-t-il fait valoir.

- "Sous le tapis" -

Le gouvernement compte ramener le déficit à 5,4% du PIB en 2025, avant de repasser sous la limite européenne de 3% en 2029.

Afin de prévenir un éventuel nouveau dérapage, il réunira pour la première fois en avril un comité d'alerte associant notamment parlementaires et collectivités locales.

Mais ses marges de manœuvre sont limitées dans un paysage politique fragmenté et un environnement économique sous tension accrue.

Des économies ont déjà été décidées à hauteur d'environ 50 milliards d'euros cette année, et la menace américaine de relever les droits de douane risque de ralentir davantage l'activité, sur fond de hausse des taux d'intérêt à long terme, ce qui alourdit le coût de la dette.

"Depuis 30 ans, dès qu'il y a un problème, on fait de la dette, on fait du déficit, on glisse le problème sous le tapis", estime Sylvain Bersinger, chef économiste chez Asterès.

"Jusque-là, nos créanciers ne nous finançaient pas cher mais aujourd'hui, ils demandent plus cher (...) parce qu'ils nous considèrent comme plus risqués", ajoute-t-il auprès de l'AFP.

La Banque de France a abaissé à 0,7% sa prévision de croissance pour 2025. Le gouvernement pourrait aligner la sienne (aujourd'hui fixée à 0,9%) voire descendre davantage en cas d'intense guerre commerciale.

- "Cauchemar" -

C'est dans ce contexte difficile que le gouvernement doit trouver de l'argent supplémentaire pour financer l'augmentation des dépenses militaires, justifiée en France comme dans le reste de l'Europe par la menace russe et le revirement géopolitique de Washington.

Mais, signe de la difficulté de la tâche, sa porte-parole Sophie Primas a déclaré mercredi que la préparation du budget 2026 s'annonçait comme "un cauchemar tant les difficultés financières (étaient) importantes".

"S'ils ne veulent pas augmenter la dette et les impôts, il faut qu'ils taillent dans d'autres dépenses ou qu'ils essaient de stimuler la croissance, par exemple en augmentant le temps de travail", une perspective clivante en France, estime Sylvain Bersinger, jugeant le problème "avant tout politique".

Malgré ces défis, Nicolas Goetzmann, chef économiste de la société de gestion Financière de la Cité, se montre optimiste à plus long terme.

"Pour la première fois depuis 25 ans en zone euro (...) des conditions sont en train d'être mises en place qui permettraient de dégager l'horizon de la croissance européenne, et notamment celle de la France", relève-t-il, mentionnant le plan d'investissement massif en Allemagne et la mobilisation de fonds européens pour la défense.

Il cite également comme éléments favorables la baisse des taux d'intérêt par la Banque centrale européenne et le renforcement de l'euro par rapport au dollar.

D.Farook--DT