Dubai Telegraph - De Nokia à BlackBerry, les reconversions variées des ex-gloires du portable

EUR -
AED 3.87017
AFN 77.309011
ALL 99.713527
AMD 412.728398
ANG 1.892607
AOA 964.71785
ARS 1120.900026
AUD 1.690343
AWG 1.899418
AZN 1.78804
BAM 1.96499
BBD 2.120367
BDT 127.596778
BGN 1.959414
BHD 0.397149
BIF 3110.675018
BMD 1.053769
BND 1.41609
BOB 7.283063
BRL 6.456228
BSD 1.050182
BTN 91.715524
BWP 14.59592
BYN 3.436825
BYR 20653.863379
BZD 2.109436
CAD 1.519597
CDF 3024.31585
CHF 0.937253
CLF 0.026099
CLP 1001.480364
CNY 7.676809
CNH 7.652952
COP 4347.848995
CRC 529.559192
CUC 1.053769
CUP 27.924866
CVE 110.782611
CZK 25.051215
DJF 187.00933
DKK 7.458257
DOP 65.353492
DZD 141.9268
EGP 53.37369
ERN 15.806528
ETB 132.55828
FJD 2.439897
FKP 0.829155
GBP 0.827514
GEL 2.934731
GGP 0.829155
GHS 16.288181
GIP 0.829155
GMD 75.345062
GNF 9083.180901
GTQ 8.104869
GYD 219.717633
HKD 8.191517
HNL 26.85069
HRK 7.536339
HTG 137.830062
HUF 398.614278
IDR 17298.769725
ILS 3.802908
IMP 0.829155
INR 91.874179
IQD 1375.734394
IRR 44363.655821
ISK 146.104868
JEP 0.829155
JMD 164.98853
JOD 0.747538
JPY 156.264917
KES 136.160798
KGS 92.148475
KHR 4207.539168
KMF 500.539867
KPW 948.462872
KRW 1534.471398
KWD 0.325172
KYD 0.875193
KZT 525.801722
LAK 22792.276428
LBP 94095.350281
LKR 310.065783
LRD 210.034337
LSL 19.582797
LTL 3.111505
LVL 0.637414
LYD 5.145921
MAD 10.434905
MDL 19.596468
MGA 4903.819121
MKD 61.709132
MMK 2211.702348
MNT 3657.718675
MOP 8.412245
MRU 41.733398
MUR 48.979133
MVR 16.230602
MWK 1820.672201
MXN 21.885821
MYR 4.70666
MZN 67.346558
NAD 19.58261
NGN 1577.165112
NIO 38.649482
NOK 11.793925
NPR 146.74044
NZD 1.870225
OMR 0.405709
PAB 1.050312
PEN 3.873718
PGK 4.226628
PHP 60.630642
PKR 293.785571
PLN 4.160331
PYG 8320.719107
QAR 3.82678
RON 4.976847
RSD 117.130628
RUB 93.894771
RWF 1480.697208
SAR 3.952263
SBD 8.886131
SCR 15.334488
SDG 633.314977
SEK 11.106694
SGD 1.414099
SHP 0.837352
SLE 24.078658
SLL 22097.005335
SOS 600.195761
SRD 37.480412
STD 21810.881222
SVC 9.188977
SYP 13701.714511
SZL 19.57829
THB 35.568887
TJS 11.457697
TMT 3.68819
TND 3.324634
TOP 2.468037
TRY 38.413134
TTD 7.128238
TWD 34.604183
TZS 2781.947943
UAH 43.660969
UGX 3861.058406
USD 1.053769
UYU 44.547931
UZS 13544.347741
VES 67.866585
VND 26934.323876
VUV 131.31901
WST 3.005731
XAF 659.026801
XAG 0.033026
XAU 0.000361
XCD 2.847862
XDR 0.802233
XOF 659.020517
XPF 119.331742
YER 260.122605
ZAR 19.54209
ZMK 9485.180554
ZMW 30.087292
ZWL 339.31304
  • AEX

    -15.9100

    914.52

    -1.71%

  • BEL20

    -38.4400

    4431.29

    -0.86%

  • PX1

    -161.5400

    8038.36

    -1.97%

  • ISEQ

    -191.0900

    10790.98

    -1.74%

  • OSEBX

    -37.2300

    1470.19

    -2.47%

  • PSI20

    -87.2000

    6724.93

    -1.28%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    27.0500

    3032.65

    +0.9%

  • N150

    -84.6500

    3384.7

    -2.44%

De Nokia à BlackBerry, les reconversions variées des ex-gloires du portable
De Nokia à BlackBerry, les reconversions variées des ex-gloires du portable / Photo: Manaure QUINTERO - AFP

De Nokia à BlackBerry, les reconversions variées des ex-gloires du portable

Ils ont connu la lumière... avant d'être supplantés par la concurrence. Loin des radars médiatiques, les pionniers de la téléphonie mobile continuent pourtant de creuser leur sillon, en misant sur les réseaux, les services aux entreprises ou les produits de niche.

Taille du texte:

BlackBerry, Motorola, HTC, Ericsson: au salon mondial du mobile (MWC), qui se tient depuis lundi à Barcelone, plusieurs grand noms de l'histoire du smartphone disposent toujours d'un stand - certains confidentiels et d'autres énormes, à l'image de Nokia et de ses murs d'écrans lumineux.

Une source d'étonnement pour les visiteurs peu au fait de l'évolution du secteur, tant ces marques jadis incontournables semblent, pour certaines d'entre elles au moins, désormais hors circuit. Dans les allées, "il y a un côté +back to the future+" (retour vers le futur), concède Thomas Husson, vice-président du cabinet Forrester.

Virages technologiques ratés, impact des sanctions imposées au fabricant chinois Huawei, effets de mode... Depuis la popularisation du téléphone mobile à la fin des années 1990, le secteur a connu plusieurs bouleversements qui ont rebattu les cartes du marché.

"De grosses marques sont apparues puis ont disparu" tandis que "des poids lourds comme Nokia, BlackBerry, Ericsson ont vu leur part de marché s'effondrer", observe Ben Wood, directeur de la recherche chez CCS. Un phénomène qui s'est accéléré ces dernières années avec la consolidation du marché.

Selon le cabinet spécialisé Counterpoint, 720 marques étaient actives sur le marché du smartphone en 2017, année de l'apogée du secteur avec 1,5 milliard d'appareils vendus. Aujourd'hui, elles ne sont plus que 250, dont une trentaine seulement d'envergure internationale.

L'industrie du smartphone, dominée par Apple (23% des ventes), Samsung (16%) et Xiaomi (13%), est "très concurrentielle" et soumise à une "valse de l'innovation" permanente, rappelle Thomas Husson. Dans ce contexte, les marques peuvent "rapidement passer de la lumière à l'ombre".

- "Effet vintage" -

Pour les entreprises, être éjectées du podium n'est pas synonyme de fin de route pour autant. Ces dernières années, plusieurs d'entre elles ont ainsi continué à prospérer, en mettant l'accent sur d'"autres capacités" que la production de terminaux, souligne Ben Wood.

Le géant suédois Ericsson, fabricant du fameux téléphone à clapet T28s, s'est ainsi recentré depuis 2011 sur les infrastructures et les logiciels pour opérateurs. Un virage payant, le groupe fondé en 1876 étant aujourd'hui le numéro deux mondial des équipements télécoms, derrière Huawei.

Même choix pour son concurrent finlandais Nokia qui, après avoir connu une ascension fulgurante dans les années 2000 avec son mythique "3310", bestseller apprécié pour sa robustesse et l'endurance de sa batterie, s'est recyclé dans les réseaux mobiles et le stockage de données.

Grâce à cette stratégie, l'ex-numéro un mondial du portable - qui a signé en 2016 un accord de licence autorisant la société HMD à produire des téléphones sous sa marque - a retrouvé le chemin de la croissance et dispose aujourd'hui de nombreuses "opportunités", a assuré son président Pekka Lundmark dimanche.

Le canadien BlackBerry, qui a marqué l'histoire avec ses célèbres terminaux à clavier physique et mollette de navigation avant d'être ringardisé par l'arrivée des smartphones à écran tactile, s'est quant à lui reconverti dans les services aux entreprises et aux gouvernements.

Le groupe basé dans l'Ontario, désormais très discret au MWC, mise notamment sur l'internet des objets (IoT) et les systèmes embarqués pour l'automobile afin de renouer avec sa glorieuse histoire et redonner de l'élan à son cours boursier, qui a fondu ces quinze dernières années.

Face à la concurrence, d'autres encore ont recentré leur production sur les télévisions et l'électroménager, à l'instar du sud-coréen LG. Ou bien sur les produits de réalité virtuelle, comme le taïwanais HTC, venu à Barcelone avec son casque de quatrième génération Vive Focus Vision.

Certaines marques, plus rarement, "continuent même de vendre des téléphones sur des secteurs de niche", complète Thomas Husson, qui cite l'exemple de Motorola mobility, aujourd'hui propriété du chinois Lenovo, qui propose des téléphones incassables ou enroulables comme des bracelets.

De quoi remettre ces marques au goût du jour? "Il peut y avoir un petit effet de mode, un effet vintage. Mais on parle de volumes très faibles", juge ce spécialiste, qui dit ne pas croire à un "revival" des anciens géants de la téléphonie sur le marché du smartphone.

I.Viswanathan--DT