Dubai Telegraph - Anne Boden, patronne de Starling, veut sortir la fintech de Londres

EUR -
AED 3.882631
AFN 71.814779
ALL 98.369638
AMD 418.223615
ANG 1.903328
AOA 962.967789
ARS 1067.062445
AUD 1.623532
AWG 1.902718
AZN 1.795649
BAM 1.957792
BBD 2.13226
BDT 126.198422
BGN 1.955912
BHD 0.398427
BIF 3120.048815
BMD 1.057066
BND 1.419478
BOB 7.297391
BRL 6.360261
BSD 1.05607
BTN 89.175325
BWP 14.426613
BYN 3.4555
BYR 20718.48755
BZD 2.128656
CAD 1.478904
CDF 3033.778814
CHF 0.93174
CLF 0.037464
CLP 1033.747124
CNY 7.649137
CNH 7.652796
COP 4670.327638
CRC 539.356514
CUC 1.057066
CUP 28.012241
CVE 110.3768
CZK 25.274337
DJF 188.060485
DKK 7.457953
DOP 63.765794
DZD 141.074871
EGP 52.416609
ERN 15.855985
ETB 130.832795
FJD 2.394886
FKP 0.83436
GBP 0.831694
GEL 2.891096
GGP 0.83436
GHS 16.316527
GIP 0.83436
GMD 75.051632
GNF 9101.4771
GTQ 8.148253
GYD 220.873721
HKD 8.227562
HNL 26.71957
HRK 7.540323
HTG 138.454168
HUF 413.080103
IDR 16752.218517
ILS 3.859453
IMP 0.83436
INR 89.320146
IQD 1383.401233
IRR 44476.038712
ISK 144.90215
JEP 0.83436
JMD 166.390109
JOD 0.749779
JPY 158.805105
KES 137.017127
KGS 91.753096
KHR 4256.432097
KMF 493.116445
KPW 951.358721
KRW 1477.111695
KWD 0.325058
KYD 0.880091
KZT 540.827799
LAK 23177.476236
LBP 94569.888902
LKR 306.990948
LRD 189.564698
LSL 19.190538
LTL 3.12124
LVL 0.639409
LYD 5.152219
MAD 10.568305
MDL 19.336586
MGA 4930.994555
MKD 61.510493
MMK 3433.308132
MNT 3591.909162
MOP 8.465374
MRU 42.128066
MUR 49.182878
MVR 16.331548
MWK 1831.25486
MXN 21.607269
MYR 4.696016
MZN 67.540418
NAD 19.190538
NGN 1781.621011
NIO 38.861016
NOK 11.649873
NPR 142.683222
NZD 1.791567
OMR 0.406973
PAB 1.056075
PEN 3.962708
PGK 4.258434
PHP 61.961489
PKR 293.583868
PLN 4.305484
PYG 8236.34251
QAR 3.849399
RON 4.977301
RSD 116.968541
RUB 114.160475
RWF 1470.023739
SAR 3.970963
SBD 8.869405
SCR 14.397827
SDG 635.822952
SEK 11.527899
SGD 1.416721
SHP 0.83436
SLE 24.0024
SLL 22166.144021
SOS 603.511291
SRD 37.425441
STD 21879.125604
SVC 9.240359
SYP 2655.909112
SZL 19.198446
THB 36.267727
TJS 11.511223
TMT 3.710301
TND 3.336079
TOP 2.475754
TRY 36.657878
TTD 7.176269
TWD 34.396389
TZS 2796.5846
UAH 43.919686
UGX 3896.947179
USD 1.057066
UYU 45.235819
UZS 13585.053324
VES 49.95156
VND 26820.927787
VUV 125.496963
WST 2.950895
XAF 656.622086
XAG 0.034518
XAU 0.000398
XCD 2.856773
XDR 0.807818
XOF 656.622086
XPF 119.331742
YER 264.187158
ZAR 19.10439
ZMK 9514.847686
ZMW 28.486854
ZWL 340.374721
  • AEX

    2.1000

    876.58

    +0.24%

  • BEL20

    3.3700

    4216.92

    +0.08%

  • PX1

    36.4300

    7179.25

    +0.51%

  • ISEQ

    53.8800

    9505.74

    +0.57%

  • OSEBX

    0.0000

    1456.97

    0%

  • PSI20

    12.8400

    6430.89

    +0.2%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    30.8000

    3020.86

    +1.03%

  • N150

    16.6800

    3288.05

    +0.51%

Anne Boden, patronne de Starling, veut sortir la fintech de Londres
Anne Boden, patronne de Starling, veut sortir la fintech de Londres / Photo: GEOFF CADDICK - AFP

Anne Boden, patronne de Starling, veut sortir la fintech de Londres

Depuis les plus grands bureaux de la banque en ligne Starling, on ne voit pas les gratte-ciel de la City mais le paysage urbain plus modeste de Cardiff, capitale du Pays de Galles, qu'Anne Boden connaît bien.

Taille du texte:

"Nous avons de bonnes universités et de grands talents à Cardiff, nous les utilisons pour créer quelque chose de spécial pour nos clients", revendique la patronne de la banque britannique à l'occasion de l'inauguration de ce site où près de la moitié de ses 1.800 employés travaillent.

Avec près de 3 millions d'utilisateurs et une part de marché de 8% auprès des entreprises britanniques, Starling a réussi à se tailler une place dans le monde concurrentiel de la fintech, et dégage un profit, ce qui est plutôt rare dans le secteur.

Elle-même issue d'une famille modeste et ancienne étudiante au Pays de Galles, Mme Boden décrit sa banque, lancée en 2014, comme "une force qu'il ne faut pas sous-estimer".

Le commentaire s'applique aussi à celle qui se décrit régulièrement comme "une Galloise d'un mètre 52": dans le monde très masculin de la finance, elle défend la place des femmes entrepreneuses et a été nommée à la tête d'un groupe de réflexion sur le sujet par le gouvernement.

Anne Boden revendique ne pas être "une banquière classique" et affirme vouloir proposer à ses clients une expérience différente de celle des banques traditionnelles pour lesquelles elle a travaillé jusqu'en 2013.

Mais dans le sillage de la crise financière de 2008, l'ancienne employée de la Royal Bank of Scotland (RBS) doit se distinguer de nombreux entrepreneurs qui veulent aussi bousculer la finance à l'ancienne.

Alors âgée de plus de 50 ans, elle s'associe à Tom Blomfield, jeune entrepreneur de moins de trente ans, ancien étudiant d'Oxford... Typique du milieu des start-up londoniennes.

Mais en 2015, il quitte le navire avec une grande partie de l'équipe à quelques mois du lancement de Starling, pour lancer Monzo, une banque rivale.

Dans un livre autobiographique, Anne Boden raconte ce coup dur et sa lutte pour garder le contrôle de Starling et conserver sa vision: une banque rentable mais "responsable", en ligne mais au service clients accessible en permanence, attentive à l'environnement - Starling affirme utiliser de l'énergie renouvelable et du plastique recyclé.

Sa capitalisation de plus de deux milliards de livres (2,5 milliards de dollars) reste loin derrière celle du géant Revolut (33 milliards de dollars) ou de Monzo (4,5 milliards de dollars), mais elle arrive souvent en tête des classements de satisfaction des consommateurs.

-Pas de crypto "gadget"-

Si Anne Boden maintient en riant avoir désormais des relations de "concurrence cordiales" avec les autres grands noms de la fintech britannique, elle n'hésite pas à les critiquer et à vanter l'approche plus prudente de Starling.

Dans son livre, elle détaillait le travail de fourmi réalisé pour obtenir une licence bancaire avant le lancement de Starling, ce Graal qui permet d'effectuer des prêts en utilisant les dépôts de ses clients et qui la distingue désormais de certains concurrents au Royaume-Uni.

Le géant de la fintech Revolut n'est en effet pas reconnu comme une banque à Londres, même s'il l'est dans plusieurs pays européens, et la presse financière détaille régulièrement ses efforts pour obtenir une licence.

Selon Mme Boden, c'est justement l'activité bancaire qui permet à Starling de dégager un profit.

"Certaines de ces nouvelles fintechs essayent de rendre leur base d'utilisateurs rentable en imaginant des offres d'investissements ou d'achats de cryptomonnaies", estime-t-elle.

"Nous n'avons pas besoin de chercher des gadgets", attaque-t-elle.

Elle ne cache pas son ambition: "dans cinq ans, les gens parleront de Starling comme d'une entreprise technologique mondiale qui possède une banque très fructueuse au Royaume-Uni, et cela commence par ici, à Cardiff".

Si la patronne de Starling ne répond pas aux questions sur une possible introduction en Bourse, qui était prévue à la fin de l'année ou début 2023, elle est plus disserte sur le futur de la banque: "nous allons vers un avenir où la technologie sera partout", estime-t-elle, et les banques devront être en mesure d'offrir par exemple "une assurance calculée pas tous les trimestres mais à chaque instant ou une voiture automatique qui serait payée au kilomètre".

R.Mehmood--DT