Dubai Telegraph - Budget: fin de l'examen des recettes à l'Assemblée, vote crucial à suivre mardi

EUR -
AED 3.897588
AFN 71.62565
ALL 97.2537
AMD 411.203272
ANG 1.913552
AOA 968.293905
ARS 1058.745012
AUD 1.627557
AWG 1.911648
AZN 1.807819
BAM 1.955455
BBD 2.143822
BDT 126.883565
BGN 1.95804
BHD 0.399961
BIF 3075.191117
BMD 1.061143
BND 1.421016
BOB 7.363046
BRL 6.140859
BSD 1.061762
BTN 89.662386
BWP 14.445129
BYN 3.47465
BYR 20798.394027
BZD 2.140123
CAD 1.480899
CDF 3044.418227
CHF 0.936171
CLF 0.037916
CLP 1046.211864
CNY 7.674607
COP 4713.329932
CRC 543.329624
CUC 1.061143
CUP 28.120278
CVE 110.729863
CZK 25.391006
DJF 188.586074
DKK 7.45901
DOP 63.933705
DZD 141.600995
EGP 52.213665
ETB 128.927564
FJD 2.404653
GBP 0.833113
GEL 2.907297
GHS 17.418672
GMD 75.870655
GNF 9158.721715
GTQ 8.204937
GYD 222.11867
HKD 8.254453
HNL 26.592299
HTG 139.651911
HUF 410.802767
IDR 16762.975014
ILS 3.985736
INR 89.551307
IQD 1390.096744
IRR 44679.406949
ISK 147.498979
JMD 168.710198
JOD 0.752456
JPY 164.232506
KES 137.417871
KGS 91.474118
KHR 4302.933102
KMF 488.523524
KRW 1494.624597
KWD 0.326418
KYD 0.884785
KZT 526.901752
LAK 23302.690344
LBP 95078.373015
LKR 310.479784
LRD 196.6824
LSL 19.280981
LTL 3.133278
LVL 0.641875
LYD 5.162473
MAD 10.527599
MDL 19.005538
MGA 4923.70171
MKD 61.609117
MMK 3446.549617
MOP 8.506897
MRU 42.335075
MUR 49.990475
MVR 16.405298
MWK 1841.082561
MXN 21.872228
MYR 4.708282
MZN 67.833584
NAD 19.281345
NGN 1774.951722
NIO 39.023514
NOK 11.770787
NPR 143.459418
NZD 1.793877
OMR 0.40856
PAB 1.061762
PEN 4.000181
PGK 4.260222
PHP 62.350627
PKR 295.050664
PLN 4.354234
PYG 8295.534619
QAR 3.863355
RON 4.976865
RSD 116.971889
RUB 104.249364
RWF 1445.806728
SAR 3.987149
SBD 8.850728
SCR 14.422986
SDG 638.273057
SEK 11.587852
SGD 1.421194
SLE 24.247182
SOS 605.912547
SRD 37.389344
STD 21963.508396
SVC 9.290797
SZL 18.707922
THB 36.991474
TJS 11.2858
TMT 3.72461
TND 3.339947
TOP 2.485304
TRY 36.467135
TTD 7.215065
TWD 34.443094
TZS 2824.618246
UAH 43.973732
UGX 3901.494647
USD 1.061143
UYU 44.764202
UZS 13614.459211
VES 47.430329
VND 26899.963703
XAF 655.872046
XCD 2.867791
XDR 0.799896
XOF 645.174431
XPF 119.331742
YER 265.099936
ZAR 19.251725
ZMK 9551.56176
ZMW 28.906256
ZWL 341.687469
  • AEX

    -13.0900

    865.19

    -1.49%

  • BEL20

    -87.5800

    4205.5

    -2.04%

  • PX1

    -199.7800

    7226.98

    -2.69%

  • ISEQ

    -120.9500

    9793.14

    -1.22%

  • OSEBX

    -8.3800

    1411.19

    -0.59%

  • PSI20

    -87.9600

    6332.83

    -1.37%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -10.7500

    2894.51

    -0.37%

  • N150

    -67.3800

    3268.32

    -2.02%

Budget: fin de l'examen des recettes à l'Assemblée, vote crucial à suivre mardi
Budget: fin de l'examen des recettes à l'Assemblée, vote crucial à suivre mardi / Photo: STEPHANE DE SAKUTIN - AFP/Archives

Budget: fin de l'examen des recettes à l'Assemblée, vote crucial à suivre mardi

Les députés sont venus à bout, dans la nuit de vendredi à samedi, de la première partie du budget de l'Etat: le texte initial du gouvernement a été largement remanié, avec de nouvelles taxes à foison, que l'Assemblée doit encore valider par un vote d'ensemble mardi.

Taille du texte:

Peu avant 03H00 du matin, l'Assemblée nationale a enfin achevé l'examen de la partie "recettes" du projet de loi de finances, et des plus de 3.000 amendements déposés par les députés.

Un chantier entamé le 21 octobre, puis interrompu le temps des discussions sur le budget de la Sécu, et repris mercredi dans l'hémicycle, où la copie du gouvernement a été profondément transformée.

Au bout du compte, la prévision de déficit de l'Etat pour 2025 est ramenée de 142 à 85 milliards d'euros, au prix notamment d'une "hausse d'impôts de 35 milliards", a calculé en fin de séance le ministre du Budget Laurent Saint-Martin, jugeant cette amélioration "largement artificielle" car découlant aussi pour 23 milliards de la suppression de l'enveloppe destinée à l'Union européenne.

"On n'a rien supprimé du tout, nous sommes toujours dans l'UE", a acquiescé le député centriste Charles de Courson, rapporteur général du budget qui a pour sa part estimé les nouvelles recettes à "12 milliards en comptant large", le reste étant "probablement euro-incompatible, ou inconstitutionnel".

Chiffrage logiquement contesté par le président de la commission des Finances, l'Insoumis Eric Coquerel, qui retient la "satisfaction" d'avoir "trouvé des dizaines de milliards de recettes nouvelles" et ainsi "baissé le déficit à moins de 3%" du PIB.

- Actes de rébellion -

De fait, la gauche a déroulé une bonne partie de son programme des dernières législatives. A grand renfort de nouvelles taxes sur les "superprofits", les "super dividendes", les rachats d'actions, les "grandes sociétés du numérique", les multinationales ou encore le patrimoine de milliardaires.

Le gouvernement n'a pu que constater les dégâts: des 41 articles de son texte initial, une douzaine ont été purement et simplement supprimés par l'Assemblée.

Et non des moindres: exit ainsi la hausse de la taxe sur l'électricité, l'alourdissement du malus automobile et la surtaxe sur les grandes entreprises, à chaque fois avec les voix de la droite et du centre, pourtant censés soutenir l'exécutif.

Hormis ces actes de rébellion, le "socle commun" a surtout brillé par son absence tout au long des débats, incapable de se mobiliser même lors du vote symbolique sur la contribution européenne.

Le bloc central est même apparu divisé sur son traditionnel tabou fiscal. Ainsi, le Modem a voté pour rendre pérenne la surtaxe sur les hauts revenus, que le gouvernement voulait seulement limitée aux deux prochaines années. De même, le groupe Horizons est à l'initiative d'un coup de rabot sur le crédit impôt recherche, autre totem macroniste.

Souvent en position d'arbitre, le Rassemblement national a parfois fait pencher la balance à gauche. Comme vendredi pour faire adopter une taxe sur l'importation de viande bovine, afin de marquer un refus partagé de l'accord de libre-échange européen avec le Mercosur sud-américain.

- "Sentiment de gâchis" -

Au terme de l'exercice, rares sont les motifs de satisfaction pour l'exécutif, qui a réussi à maintenir la hausse de TVA sur les chaudières à gaz et à introduire par amendement une hausse de la taxe sur les billets d'avion, au prix toutefois de plusieurs concessions.

Reste à savoir si tout cela aura servi à quelque chose. L'ensemble de la partie "recettes" doit en effet faire l'objet d'un vote solennel dans l'hémicycle mardi après-midi.

En l'état, ce "barbouillis fiscal" n'est "pas votable en l'état", a affirmé le macroniste David Amiel. "Sentiment de gâchis" également pour le chef du groupe Modem, Marc Fesneau, qui a estimé que le rejet de l'article sur l'UE suffisait "à invalider ce budget".

A l'inverse, la gauche "va évidemment le voter", a prédit M. Coquerel, s'interrogeant sur "ce que fera le RN" après avoir adopté ou s'être abstenu sur de nombreuses mesures.

Plusieurs cadres du groupe d'extrême droite ont cependant fait savoir hors micros que leur groupe s'orientait vers un vote contre, au vu notamment du montant total des hausses d'impôts.

Ce qui accrédite la piste d'un rejet du texte, qui serait alors transmis au Sénat dans sa version initiale, sans même examiner le volet "dépenses" du budget de l'Etat. En revanche, si les députés approuvent cette première partie, ils passeront dans la foulée à la discussion des crédits alloués aux différentes missions de l'Etat, avec l'obligation d'aboutir avant la date-butoir du 21 novembre.

H.Sasidharan--DT