Dubai Telegraph - Budget 2025: la bataille de chiffres et de tactiques arrive dans l'hémicyle

EUR -
AED 3.872734
AFN 72.005736
ALL 98.118186
AMD 410.968376
ANG 1.906708
AOA 961.599428
ARS 1056.404251
AUD 1.628181
AWG 1.892622
AZN 1.792557
BAM 1.956125
BBD 2.136045
BDT 126.421034
BGN 1.958089
BHD 0.397096
BIF 3124.456905
BMD 1.054385
BND 1.418344
BOB 7.310112
BRL 6.111432
BSD 1.057881
BTN 88.882088
BWP 14.462749
BYN 3.46206
BYR 20665.954364
BZD 2.132445
CAD 1.484005
CDF 3020.814401
CHF 0.935893
CLF 0.037437
CLP 1032.991635
CNY 7.627444
CNH 7.634046
COP 4666.361951
CRC 538.42022
CUC 1.054385
CUP 27.941214
CVE 110.283349
CZK 25.258223
DJF 188.382236
DKK 7.458459
DOP 63.744233
DZD 140.480035
EGP 51.984044
ERN 15.815781
ETB 128.119907
FJD 2.399729
FKP 0.832244
GBP 0.834351
GEL 2.883733
GGP 0.832244
GHS 16.899571
GIP 0.832244
GMD 74.861719
GNF 9117.20866
GTQ 8.170359
GYD 221.22366
HKD 8.207705
HNL 26.717966
HRK 7.521204
HTG 139.083693
HUF 407.428254
IDR 16707.527875
ILS 3.953204
IMP 0.832244
INR 89.019917
IQD 1385.823999
IRR 44381.713142
ISK 145.09392
JEP 0.832244
JMD 168.017516
JOD 0.747665
JPY 163.11606
KES 136.996819
KGS 91.207906
KHR 4274.035393
KMF 491.949854
KPW 948.946484
KRW 1468.131511
KWD 0.324266
KYD 0.881655
KZT 525.732457
LAK 23245.757353
LBP 94734.612531
LKR 309.064353
LRD 194.648693
LSL 19.246211
LTL 3.113326
LVL 0.637787
LYD 5.166884
MAD 10.546605
MDL 19.222107
MGA 4921.028776
MKD 61.620252
MMK 3424.602737
MNT 3582.801623
MOP 8.482871
MRU 42.233029
MUR 49.777883
MVR 16.289872
MWK 1834.492213
MXN 21.448266
MYR 4.709414
MZN 67.409471
NAD 19.246485
NGN 1757.428672
NIO 38.929431
NOK 11.673913
NPR 142.216383
NZD 1.797105
OMR 0.405569
PAB 1.057861
PEN 4.016068
PGK 4.25393
PHP 61.918744
PKR 293.731742
PLN 4.3158
PYG 8254.412497
QAR 3.856542
RON 4.977964
RSD 117.02535
RUB 105.312253
RWF 1453.024436
SAR 3.960277
SBD 8.846736
SCR 14.593034
SDG 634.226864
SEK 11.562232
SGD 1.41469
SHP 0.832244
SLE 23.837493
SLL 22109.940199
SOS 604.635005
SRD 37.236149
STD 21823.649537
SVC 9.256628
SYP 2649.174867
SZL 19.239748
THB 36.622995
TJS 11.277062
TMT 3.700893
TND 3.337655
TOP 2.469478
TRY 36.367477
TTD 7.183263
TWD 34.289139
TZS 2804.665046
UAH 43.699036
UGX 3882.590743
USD 1.054385
UYU 45.396692
UZS 13541.252969
VES 48.21917
VND 26755.030203
VUV 125.178757
WST 2.943413
XAF 656.097273
XAG 0.034399
XAU 0.000407
XCD 2.849529
XDR 0.796951
XOF 656.069267
XPF 119.331742
YER 263.464552
ZAR 19.109469
ZMK 9490.735335
ZMW 29.044695
ZWL 339.511677
  • AEX

    -11.9800

    862.5

    -1.37%

  • BEL20

    -77.1200

    4160.15

    -1.82%

  • PX1

    -41.6700

    7269.63

    -0.57%

  • ISEQ

    -96.1300

    9713.24

    -0.98%

  • OSEBX

    18.6800

    1445.01

    +1.31%

  • PSI20

    53.5500

    6428.13

    +0.84%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -132.9600

    2802.09

    -4.53%

  • N150

    -1.3300

    3313.22

    -0.04%

Budget 2025: la bataille de chiffres et de tactiques arrive dans l'hémicyle
Budget 2025: la bataille de chiffres et de tactiques arrive dans l'hémicyle / Photo: ALAIN JOCARD - AFP/Archives

Budget 2025: la bataille de chiffres et de tactiques arrive dans l'hémicyle

Députés et gouvernement règlent leurs comptes: lundi commence dans l'hémicycle l'examen de la partie "recettes" d'un budget de l'Etat 2025 à 60 milliards d'économies, et dont des mesures phares vont se heurter à un mur des oppositions, voire de certains soutiens de Michel Barnier.

Taille du texte:

Le coup d'envoi des débats à 21H30 lancera pour de bon les semaines les plus importantes du tout jeune gouvernement Barnier, avec dans son ombre la possibilité toujours prégnante d'une censure à la main du RN, et pour tout soutien une majorité relative LR-macronie aux fondations fragiles.

A peine quarante-huit heures après son rejet en commission des Finances, le texte revient dans sa version initiale, comme d'habitude pour les textes budgétaires. Un mal pour un bien pour le gouvernement, qui a vu sa copie largement réécrite en commission, laissant présager des heures de débats difficiles dans l'hémicycle.

Entre des articles clés supprimés et "60 milliards" de nouvelles recettes fiscales intégrées selon le bilan du président insoumis de la commission Eric Coquerel (superprofits des entreprises, revenus du capital, etc...), la perspective a de quoi échauder le chef du gouvernement.

"L'effort dont chacun doit prendre sa part ne peut pas se transformer en +concours Lépine+ fiscal", a répliqué Michel Barnier dans le JDD, défendant "l'équilibre" des 60 milliards d'économies théoriquement répartis par son texte entre 20 milliards de nouvelles recettes et 40 milliards de réductions de dépenses.

- "Pari" de "la discussion" -

Une source gouvernementale imaginait dimanche les débats se tenir au moins jusqu'à mercredi, - "on y verra plus clair" -, avant un éventuel recours au 49.3 pour stopper une hémorragie. "Nous faisons le pari de laisser la discussion se dérouler", a souligné le Premier ministre, laissant planer un recours au 49.3 "en cas de blocage parlementaire".

Reste à savoir ce qui définit un "blocage". La gauche semble s'attacher à ce que l'argument du calendrier soit difficile à invoquer en rationalisant le nombre d'amendements (entre une centaine et environ 470 par groupe). A titre de comparaison, les Républicains (LR) ont déposé plus de 700 amendements, et près de 3.500 figuraient au menu dimanche soir (certains seront retirés ou déclarés irrecevables).

L'idée pour la gauche est de ne pas trop allonger les débats, et si possible voter sur un texte qui passerait du projet d'"austérité" à un texte "NFP-compatible". "C'est jouable", estimait dimanche Eric Coquerel (LFI).

D'aucuns en macronie imaginent à l'inverse un scénario où les débats trainent à l'Assemblée, et où le gouvernement invoque les délais constitutionnels pour envoyer le texte sans vote au Sénat. La majorité y est nettement plus confortable pour Michel Barnier.

- La Sécu, autre bataille -

Paradoxalement, LFI a aussi préparé une motion de rejet préalable qui mettrait fin aux débats dès lundi, mais pourrait aussi la retirer stratégiquement. D'autant que si elle était effectivement mise au vote, elle aurait peu de chances de passer face à la coalition gouvernementale et au groupe RN qui voterait "contre", selon le président-délégué Jean-Philippe Tanguy, contacté par l'AFP.

Le groupe d'extrême droite veut lui aussi décrocher des victoires, comme la suppression d'une hausses de taxe d'électricité, alors que le gouvernement envisage de la remonter "au-delà" de 32 euros par mégawattheure. Une perspective combattue également par des députés LR et le groupe Ensemble pour la République (ex-Renaissance) qui proposera de retrouver la barre des 32 euros.

Plus largement, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a déploré dans une tribune au Figaro que la croissance soit "la véritable grande oubliée" des efforts de réduction des déficits. Il a appelé à desserré les contraintes normatives qui pèsent sur les entreprises.

Le gouvernement devra aussi gérer d'autres vélléités dans son camp, entre des députés de l'aile droite de Renaissance qui veulent supprimer sa surtaxe sur les grandes entreprises, et ceux du MoDem qui souhaitent pérenniser celle sur les hauts revenus.

La ministre des Relations avec le Parlement Nathalie Delattre a promis un "gouvernement à l'écoute des parlementaires", "mais en responsabilité pour le redressement économique du pays". Elle doit recevoir lundi à 20H00 les députés membres de la coalition, avec un passage attendu de Michel Barnier.

D'autant que l'exécutif aura aussi à gérer l'équation difficile du budget de la Sécurité sociale, dont l'examen commence lundi en commission, avec des mesures d'économies encore plus irritantes dans son propre camp, de la piste d'un report d'indexation des pensions sur l'inflation, à celle d'une hausse de certaines cotisations patronales.

H.El-Qemzy--DT