Dubai Telegraph - Etats-Unis: la banque centrale s'attaque à l'inflation, mais la récession menace

EUR -
AED 3.984673
AFN 77.105042
ALL 99.425558
AMD 426.102934
ANG 1.958088
AOA 989.473604
ARS 1156.968398
AUD 1.723346
AWG 1.952909
AZN 1.846848
BAM 1.954331
BBD 2.193677
BDT 131.80971
BGN 1.955946
BHD 0.408913
BIF 3219.083126
BMD 1.084949
BND 1.451429
BOB 7.496434
BRL 6.292381
BSD 1.086526
BTN 94.416902
BWP 14.88331
BYN 3.555618
BYR 21265.01015
BZD 2.182369
CAD 1.56549
CDF 3120.314929
CHF 0.958683
CLF 0.026525
CLP 1017.879554
CNY 7.852702
CNH 7.855479
COP 4475.416677
CRC 542.692406
CUC 1.084949
CUP 28.751162
CVE 110.183196
CZK 25.040094
DJF 193.477923
DKK 7.461556
DOP 68.079226
DZD 144.824605
EGP 54.952804
ERN 16.274242
ETB 142.73821
FJD 2.492453
FKP 0.838155
GBP 0.837934
GEL 3.010675
GGP 0.838155
GHS 16.815516
GIP 0.838155
GMD 78.11652
GNF 9395.273888
GTQ 8.363636
GYD 226.961496
HKD 8.432434
HNL 27.785091
HRK 7.535299
HTG 142.480397
HUF 399.858677
IDR 17764.800329
ILS 3.97504
IMP 0.838155
INR 94.344767
IQD 1423.301303
IRR 45676.37361
ISK 146.110243
JEP 0.838155
JMD 171.397883
JOD 0.769448
JPY 161.080251
KES 140.338775
KGS 94.879179
KHR 4354.068045
KMF 490.234104
KPW 976.571155
KRW 1576.176685
KWD 0.334349
KYD 0.905401
KZT 541.478978
LAK 23525.203011
LBP 97348.62783
LKR 320.8983
LRD 216.968915
LSL 19.984163
LTL 3.203574
LVL 0.656275
LYD 5.230975
MAD 10.523187
MDL 19.328956
MGA 5083.863435
MKD 61.562491
MMK 2277.073286
MNT 3768.138635
MOP 8.69763
MRU 43.166212
MUR 49.093633
MVR 16.71929
MWK 1883.931677
MXN 21.810159
MYR 4.822567
MZN 69.326771
NAD 19.984163
NGN 1686.944438
NIO 39.977433
NOK 11.595957
NPR 151.288393
NZD 1.898868
OMR 0.417723
PAB 1.084885
PEN 3.978578
PGK 4.387172
PHP 62.023337
PKR 304.213184
PLN 4.185377
PYG 8609.582451
QAR 3.953928
RON 4.977773
RSD 117.117724
RUB 93.577738
RWF 1546.575306
SAR 4.069117
SBD 9.125672
SCR 15.582592
SDG 652.054558
SEK 11.071182
SGD 1.449064
SHP 0.8526
SLE 24.769332
SLL 22750.849661
SOS 620.871826
SRD 39.346237
STD 22456.264093
SVC 9.506356
SYP 14106.497692
SZL 19.977181
THB 36.497988
TJS 11.824821
TMT 3.808173
TND 3.349882
TOP 2.54106
TRY 39.799091
TTD 7.37971
TWD 35.768936
TZS 2869.691649
UAH 45.113283
UGX 3973.994632
USD 1.084949
UYU 46.024981
UZS 14056.876739
VES 70.207243
VND 27687.911175
VUV 133.708298
WST 3.002465
XAF 656.455868
XAG 0.032081
XAU 0.000364
XCD 2.93213
XDR 0.81642
XOF 656.455868
XPF 119.331742
YER 267.711166
ZAR 19.856094
ZMK 9765.847367
ZMW 31.067753
ZWL 349.353296
  • AEX

    -1.2600

    897.97

    -0.14%

  • BEL20

    -21.9300

    4364.41

    -0.5%

  • PX1

    -51.1300

    7938.21

    -0.64%

  • ISEQ

    -84.5400

    10754.25

    -0.78%

  • OSEBX

    22.0700

    1493.27

    +1.5%

  • PSI20

    -41.2600

    6722

    -0.61%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -32.1400

    2714.63

    -1.17%

  • N150

    -18.6100

    3427.71

    -0.54%

Etats-Unis: la banque centrale s'attaque à l'inflation, mais la récession menace
Etats-Unis: la banque centrale s'attaque à l'inflation, mais la récession menace

Etats-Unis: la banque centrale s'attaque à l'inflation, mais la récession menace

La banque centrale américaine (Fed) a promis de combattre la plus forte inflation depuis 40 ans, mais cela fait planer une autre menace sur la première économie du monde: celle d'une récession.

Taille du texte:

L'institution va tenter un "atterrissage en douceur", a assuré son président, Jerome Powell.

Autrement dit, atténuer les pressions sur les prix, malgré les difficultés mondiales d'approvisionnement qui persistent et la guerre en Ukraine qui a fait flamber les prix de l'essence et des céréales, tout en préservant la croissance économique.

Une tâche qui nécessitera un "calibrage millimétré", résume David Wessel, un observateur de longue date de la Fed pour la Brookings Institution.

L'économie américaine s'est remise de la pandémie de Covid-19 et affiche une croissance solide et des gains d'emplois records, stimulée par les généreuses aides gouvernementales et par l'action de la Fed, qui avait, en mars 2020, ramené à zéro ses taux directeurs, afin de soutenir la consommation.

Mais le rebond américain s'est heurté à plusieurs difficultés, entre les nouvelles vagues de virus et des pénuries de biens et de travailleurs, qui font grimper les prix, et, désormais, la guerre en Ukraine.

Pour ralentir la frénésie de consommation et d'investissements des consommateurs et entreprises américains, la puissante Réserve fédérale a commencé en mars à relever ses taux directeurs, ce qui conduit les banques commerciales à augmenter elles aussi le coût de l'argent qu'elles prêtent à leurs clients.

- "Compromis" -

Cette première hausse, d'un quart de point de pourcentage (0,25%), sera suivie de plusieurs autres. Et plusieurs responsables de la Fed, dont son président, ont averti qu'ils pourraient être plus agressifs dans les prochains mois, et relever les taux d'un demi-point directement, à une ou plusieurs reprises.

Les marchés boursiers mondiaux ont chuté ces derniers jours, lorsque même Lael Brainard, la seule gouverneure démocrate, pourtant connue pour ses positions accommodantes sur la politique monétaire, a jugé "primordial" de faire ralentir l'inflation.

Ces positions fermes montrent que les responsables de la Fed sont "plus susceptibles d'en faire trop que trop peu", observe encore David Wessel.

Car la Fed, à l'instar de bien d'autres économistes, s'est laissée surprendre par la vitesse à laquelle l'inflation a grimpé à la fin de l'année dernière, tirée en grande partie par le secteur automobile et le logement.

Elle a atteint en février son plus haut niveau depuis 1982, à 6,4% sur un an selon l'indice PCE, privilégié par la Fed, et 7,9% selon un autre indice, le CPI, sur lequel sont notamment indexées les retraites.

Mais la banque centrale a plus d'un tour dans son sac, et va aussi réduire la taille de son bilan. C'est-à-dire cesser d'injecter des millions de dollars dans l'économie, et laisser arriver à échéance sans les renouveler les bons du Trésor et autres actifs qu'elle a achetés depuis le début de la pandémie pour soutenir le bon fonctionnement des marchés.

Elle devrait commencer ce processus dès sa prochaine réunion, en mai, et aller beaucoup plus vite qu'elle n'avait été après la crise financière de 2008.

- Situation "très différente" des années 1970 -

La question est toutefois de savoir quel effet aura cette action, couplée aux hausses de taux, ce qui n'est jamais arrivé auparavant.

"C'est délicat", a commenté David Wessel, qui note toutefois que compte tenu de la vigueur de l'économie, "une récession légère et courte (...) pourrait être un compromis que les décideurs sont prêts à faire" pour vaincre l'inflation.

Cette situation fait évidemment resurgir le spectre des années 1970, lorsqu'une spirale inflationniste et la crise pétrolière avaient poussé la banque centrale à augmenter drastiquement les taux d'intérêt pour provoquer une récession et faire baisser les prix.

Mais la situation actuelle est "très différente", estime Dana Peterson, économiste en chef au Conference Board, qui évoque notamment une économie et un marché du travail solides, et souligne que la Fed a renforcé sa crédibilité dans la lutte contre l'inflation.

Les responsables de l'institution examinent tous les facteurs "et veulent vraiment calibrer cela" pour parvenir à un atterrissage en douceur, et la Fed "fera tout ce qui est en son pouvoir, pour ne pas +aller trop loin+", a-t-elle expliqué à l'AFP.

Cependant, a convenu l'économiste, la banque centrale, même avec la meilleure volonté du monde, ne peut pas contrôler les obstacles qui ont conduit à ces difficultés d'approvisionnement, et, notamment, la pandémie qui s'éternise.

I.Uddin--DT