Dubai Telegraph - De 2012 à 2022, comment "la finance" est passée sous les radars de la présidentielle

EUR -
AED 3.989583
AFN 77.086249
ALL 99.39674
AMD 426.61976
ANG 1.957484
AOA 993.396267
ARS 1158.398737
AUD 1.726369
AWG 1.955278
AZN 1.844202
BAM 1.956702
BBD 2.193001
BDT 131.969627
BGN 1.958353
BHD 0.409449
BIF 3218.313358
BMD 1.086266
BND 1.451082
BOB 7.505529
BRL 6.31218
BSD 1.086196
BTN 94.531452
BWP 14.878997
BYN 3.554571
BYR 21290.809648
BZD 2.181706
CAD 1.563739
CDF 3124.100958
CHF 0.96069
CLF 0.026639
CLP 1022.282317
CNY 7.862229
CNH 7.87326
COP 4467.224645
CRC 542.547632
CUC 1.086266
CUP 28.786044
CVE 110.316875
CZK 25.041693
DJF 193.420953
DKK 7.459995
DOP 68.062005
DZD 144.997455
EGP 55.019521
ERN 16.293987
ETB 142.700789
FJD 2.495473
FKP 0.837752
GBP 0.83907
GEL 3.014385
GGP 0.837752
GHS 16.835917
GIP 0.837752
GMD 78.21085
GNF 9393.417098
GTQ 8.373783
GYD 227.236854
HKD 8.442572
HNL 27.777806
HRK 7.533578
HTG 142.446983
HUF 399.169711
IDR 17811.283043
ILS 3.974011
IMP 0.837752
INR 94.46314
IQD 1422.855976
IRR 45731.790361
ISK 146.091881
JEP 0.837752
JMD 171.348997
JOD 0.770275
JPY 160.679891
KES 140.616669
KGS 94.994412
KHR 4353.046948
KMF 490.828882
KPW 977.677601
KRW 1581.195611
KWD 0.334793
KYD 0.905126
KZT 541.309559
LAK 23517.842371
LBP 97319.96309
LKR 320.796419
LRD 217.23215
LSL 19.977726
LTL 3.207461
LVL 0.657071
LYD 5.229459
MAD 10.535954
MDL 19.323086
MGA 5082.3431
MKD 61.537878
MMK 2279.947771
MNT 3769.445018
MOP 8.694989
MRU 43.154498
MUR 48.969415
MVR 16.739667
MWK 1883.385631
MXN 21.816121
MYR 4.820846
MZN 69.414059
NAD 19.97791
NGN 1677.922011
NIO 39.968427
NOK 11.596333
NPR 151.248033
NZD 1.903746
OMR 0.418221
PAB 1.086201
PEN 3.977334
PGK 4.386062
PHP 62.323435
PKR 304.120808
PLN 4.185922
PYG 8606.968049
QAR 3.958725
RON 4.976948
RSD 117.096213
RUB 93.799026
RWF 1546.12704
SAR 4.074091
SBD 9.136743
SCR 15.613699
SDG 652.845955
SEK 11.058028
SGD 1.450779
SHP 0.853634
SLE 24.799189
SLL 22778.452374
SOS 620.69187
SRD 39.393976
STD 22483.508864
SVC 9.503469
SYP 14123.633453
SZL 19.971391
THB 36.661241
TJS 11.839167
TMT 3.812793
TND 3.353946
TOP 2.54414
TRY 39.770353
TTD 7.377367
TWD 35.813643
TZS 2873.172914
UAH 45.100208
UGX 3978.816029
USD 1.086266
UYU 46.08082
UZS 14052.349155
VES 70.416045
VND 27710.640517
VUV 134.042967
WST 3.077857
XAF 656.265598
XAG 0.032454
XAU 0.000366
XCD 2.935688
XDR 0.813823
XOF 656.259554
XPF 119.331742
YER 268.036593
ZAR 19.929175
ZMK 9777.697909
ZMW 31.058605
ZWL 349.777144
  • AEX

    -1.2600

    897.97

    -0.14%

  • BEL20

    -21.9300

    4364.41

    -0.5%

  • PX1

    -51.1300

    7938.21

    -0.64%

  • ISEQ

    -84.5400

    10754.25

    -0.78%

  • OSEBX

    22.0700

    1493.27

    +1.5%

  • PSI20

    -41.2600

    6722

    -0.61%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -32.1400

    2714.63

    -1.17%

  • N150

    -18.6100

    3427.71

    -0.54%

De 2012 à 2022, comment "la finance" est passée sous les radars de la présidentielle
De 2012 à 2022, comment "la finance" est passée sous les radars de la présidentielle

De 2012 à 2022, comment "la finance" est passée sous les radars de la présidentielle

Adversaire de François Hollande lors de la campagne de 2012, "le monde de la finance" a, dix ans plus tard, presque disparu des discours des candidats à l'élection présidentielle. Et ce malgré les profits records réalisés par les banques en pleine crise du Covid-19.

Taille du texte:

Entre la promesse d'assouplir les conditions d'obtention de crédits immobiliers chez Eric Zemmour ou un plus grand contrôle et une hausse des taxes pour les banques chez Jean-Luc Mélenchon, plusieurs candidats ont fait des propositions pour le secteur, mais celles-ci sont rarement mises en avant et figurent peu dans le débat politique.

La finance n'est pas la seule absente, alors que la pandémie de Covid-19 et plus récemment la guerre en Ukraine ont relégué au second plan nombre de sujets.

Mais le contraste avec les précédentes campagnes présidentielles est saisissant. Comparé à 2012 surtout, quand le candidat du Parti socialiste, François Hollande, désignait "le monde de la finance" comme son "adversaire".

Parmi ses promesses de campagnes de l'époque: la séparation des activités de banque d'affaires et de banque de détail, et une augmentation des taxes, dans la foulée de deux crises successives, celle des "subprimes" et de la dette.

Les banques "étaient accusées d'avoir pris des risques excessifs, en exposant les déposants et en forçant les Etats à intervenir pour les sauver", se souvient auprès de l'AFP Eric Dor, directeur des études économiques de l'IESEG School of Management à Paris et Lille.

"Beaucoup de temps s'est écoulé depuis", poursuit-il, précisant que la réforme promise avait finalement été largement vidée de son contenu originel une fois le candidat socialiste élu.

A l'époque, "il y avait aussi un affrontement gauche-droite plus traditionnel avec des positions idéologiques qui pouvaient s'attacher facilement sur ce sujet et sur ce secteur", complète Bruno Jeanbart, vice-président de l'institut OpinionWay.

- Ancien banquier -

En 2017, si le sujet est déjà moins prégnant dans la campagne, les adversaires d'Emmanuel Macron l'attaquent, entre autres, sur son profil d'ancien associé-gérant à la banque Rothschild.

Dépeint en représentant de la "finance", notamment par Marine Le Pen dans l'entre-deux tours, M. Macron se voit obligé de se défendre d'être "soumis aux banques".

Le candidat avait alors appelé à "ne jamais être caricatural", "parce que les banques, on les déteste jusqu'au jour où on a besoin d'elles pour se financer".

Aujourd'hui, s'il demeure "des réminiscences" de son passé de banquier d'affaires, notamment avec la polémique sur le recours aux cabinets de conseil, en particulier McKinsey, explique Bruno Jeanbart, "c'est moins au coeur du débat".

Les critiques "vont plus s'organiser autour de ce qu'il a fait comme président que sur ce qui s'est passé avant", explique-t-il.

- Éclipsé par le climat -

En 2022, plusieurs candidats, notamment à gauche, continuent de proposer une plus grande régulation du secteur financier: réelle séparation des banques d'affaires et de détail pour Jean-Luc Mélenchon, "malus prudentiel" (qui exigerait plus de réserves en capital, nldr) pour les établissements finançant les énergies fossiles pour Yannick Jadot, ou "réquisition des banques" et regroupement dans un monopole sous contrôle des salariés et de la population pour le candidat du NPA Philippe Poutou.

A droite et à l'extrême droite, outre la promesse d'Eric Zemmour sur les crédits immobiliers, Marine Le Pen souhaite la création d'un "fonds souverain français" pour augmenter la rémunération de l'épargne et l'orienter vers "des secteurs stratégiques et de l'innovation". Quant à Valérie Pécresse, elle propose une "Banque nationale des jeunes" avec un remboursement des crédits différé, et une "Banque des Outre-mer".

Emmanuel Macron est lui resté prudent sur le sujet de la finance.

Mais, par rapport à il y a dix ans, "l'indignation de l'opinion publique a été canalisée vers toutes les entreprises responsables d'émissions excessives de carbone, du réchauffement climatiques", affirme Eric Dor.

Dans ce cadre, les banques passent entre les gouttes malgré les accusations des ONG sur le financement des énergies fossiles, et ce alors que le secteur a enregistré des bénéfices historiques en 2021, comme dans le cas de la BNP Paribas, du Crédit Agricole ou de la Société Générale.

Du point de vue de l'opinion publique, les grands groupes pétroliers "sont un peu les banques d'il y a dix ans", relève M. Dor.

D.Al-Nuaimi--DT