Dubai Telegraph - Le gouvernement dévoile un "plan de résilience" face aux conséquences du conflit ukrainien

EUR -
AED 3.828982
AFN 81.857373
ALL 100.000933
AMD 416.486159
ANG 1.875447
AOA 953.352446
ARS 1095.913382
AUD 1.672049
AWG 1.876466
AZN 1.776538
BAM 1.956675
BBD 2.10127
BDT 126.436514
BGN 1.954898
BHD 0.39291
BIF 3080.006231
BMD 1.042481
BND 1.405942
BOB 7.190214
BRL 6.106016
BSD 1.04073
BTN 90.108276
BWP 14.484377
BYN 3.405555
BYR 20432.626875
BZD 2.090465
CAD 1.503033
CDF 2965.858507
CHF 0.945066
CLF 0.037471
CLP 1033.932174
CNY 7.475526
CNH 7.572973
COP 4346.707774
CRC 527.941041
CUC 1.042481
CUP 27.625746
CVE 110.314308
CZK 25.130669
DJF 185.314386
DKK 7.463351
DOP 64.089261
DZD 140.907952
EGP 52.352874
ERN 15.637214
ETB 133.121779
FJD 2.444357
FKP 0.858574
GBP 0.837373
GEL 3.002045
GGP 0.858574
GHS 15.895105
GIP 0.858574
GMD 75.058506
GNF 8995.106874
GTQ 8.049598
GYD 217.717314
HKD 8.123465
HNL 26.504101
HRK 7.693038
HTG 136.012099
HUF 408.058534
IDR 16937.188206
ILS 3.750223
IMP 0.858574
INR 90.263057
IQD 1363.209321
IRR 43875.423527
ISK 145.728392
JEP 0.858574
JMD 163.754765
JOD 0.739537
JPY 160.96216
KES 134.396594
KGS 91.164848
KHR 4182.909781
KMF 492.359703
KPW 938.232983
KRW 1504.194445
KWD 0.321408
KYD 0.867188
KZT 538.370638
LAK 22648.340499
LBP 93338.068735
LKR 308.54087
LRD 206.562328
LSL 19.415151
LTL 3.078176
LVL 0.630587
LYD 5.106601
MAD 10.40365
MDL 19.382035
MGA 4897.494423
MKD 61.557515
MMK 3385.937503
MNT 3542.350424
MOP 8.351733
MRU 41.510953
MUR 48.350244
MVR 16.056014
MWK 1804.415183
MXN 21.370544
MYR 4.576196
MZN 66.61882
NAD 19.414778
NGN 1619.223094
NIO 38.297485
NOK 11.770684
NPR 144.174826
NZD 1.842444
OMR 0.401342
PAB 1.040665
PEN 3.886737
PGK 4.236934
PHP 60.874665
PKR 290.141577
PLN 4.203961
PYG 8224.188796
QAR 3.794296
RON 4.975659
RSD 117.145634
RUB 103.466264
RWF 1443.372843
SAR 3.909997
SBD 8.797934
SCR 14.907801
SDG 626.530455
SEK 11.462318
SGD 1.40675
SHP 0.858574
SLE 23.846788
SLL 21860.304471
SOS 594.677215
SRD 36.596274
STD 21577.251174
SVC 9.10507
SYP 13554.337466
SZL 19.427895
THB 35.206145
TJS 11.34267
TMT 3.648683
TND 3.324186
TOP 2.441595
TRY 37.327018
TTD 7.041215
TWD 34.232364
TZS 2648.765855
UAH 43.618306
UGX 3839.716258
USD 1.042481
UYU 45.240221
UZS 13495.031943
VES 59.756556
VND 26145.422553
VUV 123.765433
WST 2.919809
XAF 656.262924
XAG 0.033826
XAU 0.000378
XCD 2.817357
XDR 0.795505
XOF 656.291266
XPF 119.331742
YER 259.577686
ZAR 19.333953
ZMK 9383.572513
ZMW 29.060801
ZWL 335.678445
  • AEX

    6.5600

    904.94

    +0.73%

  • BEL20

    -1.2900

    4299.86

    -0.03%

  • PX1

    -25.2700

    7872.48

    -0.32%

  • ISEQ

    -24.6100

    10231.42

    -0.24%

  • OSEBX

    12.4300

    1510.49

    +0.83%

  • PSI20

    40.2400

    6530.55

    +0.62%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    29.5900

    3143.95

    +0.95%

  • N150

    0.6800

    3385.72

    +0.02%

Le gouvernement dévoile un "plan de résilience" face aux conséquences du conflit ukrainien
Le gouvernement dévoile un "plan de résilience" face aux conséquences du conflit ukrainien

Le gouvernement dévoile un "plan de résilience" face aux conséquences du conflit ukrainien

Le gouvernement dévoile mercredi le "plan de résilience" promis par Emmanuel Macron pour faire face aux conséquences économiques du conflit en Ukraine, qui entraîne flambée des prix de l'énergie et des matières premières.

Taille du texte:

Il ne s'agira pas d'un nouveau "quoi qu'il en coûte" comme pendant la crise sanitaire, a déjà prévenu le gouvernement mais des mesures spécifiques pour les entreprises et les filières les plus touchées.

"Ce sera très sectorisé", a insisté le Premier ministre la semaine dernière. Avec à la clé quand même plusieurs milliards d'euros mis sur la table, à travers divers dispositifs que Jean Castex doit détailler lors d'une conférence de presse à 16H00.

Depuis l'annonce de ce plan par Emmanuel Macron lors de son allocution télévisée du 2 mars, le gouvernement a multiplié les consultations avec de nombreux secteurs économiques.

Certains appellent à l'aide depuis le déclenchement du conflit et la mise en place des sanctions occidentales contre le régime russe qui ont totalement perturbé leurs chaines d'approvisionnement, leurs débouchés et surtout accéléré la hausse des prix de l'énergie et des carburants.

Mardi, des transporteurs, des agriculteurs et des pêcheurs ont bloqué des dépôts pétroliers à Lorient et Brest pour protester contre la hausse des prix du gazole et de l'essence.

Après la remise de 15 centimes d'euros par litre de carburant à partir du 1er avril annoncée dimanche par Jean Castex, ils attendent d'autres mesures pour les professionnels et les entreprises les plus énergivores.

"Nous ne laisserons pas tomber les pêcheurs", a répondu dans la foulée le Premier ministre en déplacement à Rennes, assurant, à un mois de l'élection présidentielle, qu'il y aurait des mesures pour eux dans le plan de résilience.

"Toutes les entreprises qui ont des contrats avec la Russie, dont les approvisionnements dépendent de matières premières fabriquées ou issues de la Russie, aluminium, titane... plus elles seront exposées, plus les compensations seront élevées", avait-il aussi promis jeudi dernier dans l'Aisne.

- Agriculture, métaux et logistique -

C'est notamment le cas dans l'agriculture, où les producteurs français craignent de manquer d'engrais et d'alimentation pour le bétail, la Russie et l'Ukraine étant d'importants fournisseurs.

"Nous savons que la Russie livre 17% du gaz à la France, 23% du pétrole, et énormément d'engrais: 70% du gaz sert à faire des engrais et nous avons eu l'année dernière une augmentation de 138% du prix des engrais", s'inquiétait lors du dernier salon de l'agriculture Christiane Lambert, présidente de la FNSEA.

Dans l'industrie, c'est la flambée des cours de certains métaux comme l'aluminium, le nickel, le titane ou le palladium dont la Russie est un important producteur, qui mettent en difficulté les entreprises de l'automobile ou de l'aéronautique, surtout si le conflit doit durer.

Sans parler des problèmes logistiques posés par la rupture de certains approvisionnements en provenance d'Ukraine ou de Russie.

Parmi les mesures à l'étude, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait évoqué d'éventuelles aides pour renforcer les fonds propres des entreprises fragilisées, une prolongation des prêts garantis par l'Etat (PGE) mis en place durant la crise sanitaire, et des soutiens plus spécifiques.

Mardi, le président du Medef Geoffroy Roux de Bézieux a demandé la réactivation d'une prise en charge de l'activité partielle par l'Etat, comme durant la crise sanitaire.

"Il faut remettre le chômage partiel pour les entreprises obligées de s’arrêter, parce qu’on est vraiment dans un cas de force majeure", a-t-il déclaré sur RMC.

Quelques jours plus tôt, la ministre du Travail Elisabeth Borne avait elle évoqué le recours au nouveau dispositif d'activité partielle de longue durée.

"Des entreprises qui voient leur production arrêtée car un composant leur manque peuvent mobiliser de l'activité partielle de longue durée, c'est un outil qui peut protéger dans la durée les emplois", avait-elle dit sur LCI.

Y.El-Kaaby--DT