Dubai Telegraph - Les chars russes aux portes de Kiev, échec des premières négociations à haut niveau

EUR -
AED 3.862042
AFN 71.804229
ALL 98.797466
AMD 410.848078
ANG 1.899611
AOA 958.940084
ARS 1058.238507
AUD 1.620225
AWG 1.892645
AZN 1.789395
BAM 1.967098
BBD 2.128123
BDT 125.953443
BGN 1.956332
BHD 0.396362
BIF 3113.654377
BMD 1.051469
BND 1.420345
BOB 7.309987
BRL 6.106303
BSD 1.054054
BTN 88.858242
BWP 14.398702
BYN 3.449312
BYR 20608.799376
BZD 2.124603
CAD 1.482114
CDF 3017.717361
CHF 0.931823
CLF 0.037163
CLP 1025.434617
CNY 7.631781
CNH 7.633625
COP 4610.430258
CRC 537.123794
CUC 1.051469
CUP 27.863938
CVE 110.899869
CZK 25.280471
DJF 187.688029
DKK 7.458945
DOP 63.517579
DZD 140.586407
EGP 52.170119
ERN 15.77204
ETB 131.427132
FJD 2.391409
FKP 0.829943
GBP 0.835835
GEL 2.870265
GGP 0.829943
GHS 16.600348
GIP 0.829943
GMD 74.654183
GNF 9083.084398
GTQ 8.138513
GYD 220.516588
HKD 8.183129
HNL 26.634729
HRK 7.500403
HTG 138.343291
HUF 410.963645
IDR 16706.744023
ILS 3.829478
IMP 0.829943
INR 88.660528
IQD 1380.730543
IRR 44253.716178
ISK 145.081723
JEP 0.829943
JMD 167.279216
JOD 0.745807
JPY 161.530937
KES 136.168674
KGS 91.27086
KHR 4230.257223
KMF 493.08668
KPW 946.322022
KRW 1469.239507
KWD 0.323541
KYD 0.878345
KZT 526.313
LAK 23147.955604
LBP 94386.027846
LKR 306.711669
LRD 189.714255
LSL 19.056857
LTL 3.104715
LVL 0.636023
LYD 5.15863
MAD 10.589624
MDL 19.267668
MGA 4925.289533
MKD 61.559552
MMK 3415.131453
MNT 3572.892815
MOP 8.446615
MRU 41.912953
MUR 49.755948
MVR 16.245234
MWK 1827.697802
MXN 21.562203
MYR 4.686928
MZN 67.1904
NAD 19.056857
NGN 1769.759472
NIO 38.782387
NOK 11.685421
NPR 142.17627
NZD 1.797046
OMR 0.404805
PAB 1.054054
PEN 3.992029
PGK 4.245903
PHP 62.029854
PKR 292.749574
PLN 4.308154
PYG 8212.168477
QAR 3.845012
RON 4.976502
RSD 117.004332
RUB 110.908439
RWF 1439.152416
SAR 3.949844
SBD 8.822449
SCR 14.320848
SDG 632.459485
SEK 11.526107
SGD 1.415456
SHP 0.829943
SLE 23.868157
SLL 22048.791639
SOS 602.35403
SRD 37.320818
STD 21763.29276
SVC 9.222974
SYP 2641.848152
SZL 19.051426
THB 36.453918
TJS 11.235312
TMT 3.690657
TND 3.343207
TOP 2.462647
TRY 36.425338
TTD 7.15912
TWD 34.112826
TZS 2781.137122
UAH 43.741741
UGX 3905.431745
USD 1.051469
UYU 44.926765
UZS 13521.66479
VES 48.905782
VND 26723.093681
VUV 124.832555
WST 2.935272
XAF 659.740094
XAG 0.034439
XAU 0.0004
XCD 2.841648
XDR 0.806231
XOF 659.746405
XPF 119.331742
YER 262.78845
ZAR 19.031706
ZMK 9464.475804
ZMW 29.063935
ZWL 338.572704
  • AEX

    -2.4600

    876.9

    -0.28%

  • BEL20

    -37.8100

    4210.66

    -0.89%

  • PX1

    -7.2600

    7250.37

    -0.1%

  • ISEQ

    -44.3300

    9591.61

    -0.46%

  • OSEBX

    -10.6000

    1461.05

    -0.72%

  • PSI20

    -14.8100

    6424.1

    -0.23%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    17.9300

    3007.02

    +0.6%

  • N150

    -10.9300

    3301.18

    -0.33%

Les chars russes aux portes de Kiev, échec des premières négociations à haut niveau
Les chars russes aux portes de Kiev, échec des premières négociations à haut niveau

Les chars russes aux portes de Kiev, échec des premières négociations à haut niveau

Des chars russes sont arrivés jeudi aux portes nord-est de Kiev, poursuivant leur manoeuvre d'encerclement, pendant que les premières négociations directes à haut niveau entre les belligérants depuis le début de l'invasion de l'Ukraine n'ont pas permis de parvenir à un cessez-le-feu.

Taille du texte:

Le même jour, les Etats-Unis et leurs alliés européens envisageaient, en réponse aux atrocités semblant "s'intensifier" contre les civils depuis le déclenchement du conflit le 24 février, des sanctions supplémentaires contre la Russie. Le président Vladimir Poutine a annoncé maintenir toutes ses livraisons d’hydrocarbures.

Sur le terrain des combats, une équipe de l'AFP a vue des colonnes de fumée s'échapper du village de Skybyn, à quelques centaines de mètres du dernier barrage des forces ukrainiennes avant l'entrée de la capitale au nord-est.

Des chars russes étaient déjà parvenus dans ses faubourgs nord et ouest.

En fin de matinée, une pluie de roquettes russes Grad s'est abattue sur le village désert de Velyka Dymerka, à environ cinq kilomètres des limites de Kiev, dont certaines ont atterri à une vingtaine de mètres de l'équipe de l'AFP.

Selon l'état-major ukrainien, les forces russes, tout en continuant leur "opération offensive" pour encercler la capitale, attaquent sur d'autres fronts, dans l'est, les villes d'Izioum, de Petrovske, de Hrouchouvakha, de Soumy et d'Okhtyrka ou dans les régions de Donetsk et de Zaparojie.

- Pas de cessez-le-feu global en vue -

De leur côté, les ministres russe et ukrainien des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et Dmytro Kuleba ont campé sur leurs positions au cours de leurs discussions sous les auspices de leur homologue turc Mevlut Cavusoglu à Antalya, une station balnéaire du sud de la Turquie prisée des touristes russes.

"Nous avons évoqué un cessez-le-feu, mais aucun progrès n'a été accompli en ce sens", a déclaré M. Kuleba à la presse, ajoutant cependant qu'il "espérait" pouvoir poursuivre la discussion avec son homologue.

Le chef de la diplomatie ukrainienne a révélé que Sergueï Lavrov lui avait assuré que la Russie "allait continuer (son) agression jusqu'à ce que nous acceptions sa demande de capituler".

Le ministre russe, selon lequel la Russie ne prévoit "pas d'attaquer d'autres pays" et n'a "pas attaqué l'Ukraine", s'est quant à lui prononcé pour la poursuite du dialogue avec l'Ukraine, mais avant tout via des envoyés des deux camps au Bélarus, donc à un niveau inférieur.

Trois sessions de pourparlers entre négociateurs russes et ukrainiens ont déjà eu lieu dans cet Etat allié de Moscou, depuis le début de l'invasion, aboutissant à plusieurs cessez-le-feu locaux et à l'ouverture de couloirs humanitaires pour évacuer des civils de villes encerclées.

Mais les Russes ont été à plusieurs reprises accusés d'avoir violé ces accords.

Le chef de la diplomatie turque, qui avait pris place entre ses deux homologues au bout d'une grande table en U, a quant à lui dit espérer l'organisation d'une rencontre au sommet entre les présidents russe Vladimir Poutine et ukrainien Volodymyr Zelensky.

Parallèlement, les dirigeants français et allemand Emmanuel Macron et Olaf Scholz ont, dans un entretien téléphonique avec M. Poutine, "insisté sur le fait que toute solution à cette crise devait passer par des négociations entre l'Ukraine et la Russie" et exigé "un cessez-le-feu immédiat".

- Evacuations massives -

Pour l'heure, l'armée russe maintient son siège des grandes villes et une campagne de bombardements, à l'image de celui qui a touché mercredi un établissement abritant un hôpital pour enfants et une maternité à Marioupol, un port stratégique sur la mer d'Azov (sud-est) assiégé par les forces russes depuis neuf jours.

Trois personnes, dont une fillette, y ont péri, a annoncé dans un nouveau bilan jeudi la mairie, qui faisait état la veille de 17 blessés. Une quatrième personne a été tuée dans un raid sur cette cité jeudi matin.

"Crime de guerre odieux" pour l'Union européenne, usage "barbare" de la force contre des civils pour la Maison Blanche, acte "immoral" pour le Premier ministre britannique Boris Johnson ou encore "acte de guerre indigne" pour Emmanuel Macron : cette attaque a suscité une vague de condamnations internationales.

Selon un membre de l'administration militaire ukrainienne de la région, des femmes étaient en train d'accoucher dans un des bâtiments lorsque la frappe s'est produite.

"L'aviation russe n'a accompli aucune mission de destruction de cibles dans la région de Marioupol", a rétorqué le ministère de la Défense. "La prétendue frappe aérienne est une mise en scène totale à des fin de provocation afin d'entretenir l'agitation antirusse du public occidental", a-t-il ajouté.

Au total, depuis le début de l'invasion, 71 enfants ont été tués et plus de 100 blessés en Ukraine, a déclaré mardi sur Telegram Liudmyla Denisova, chargée des droits humains auprès du Parlement ukrainien.

La moitié de la population de l'agglomération de Kiev a fui en deux semaines, a annoncé son maire, Vitali Klitschko, affirmant que, désormais, "un peu moins de deux millions d'habitants" s'y trouvaient.

Des couloirs humanitaires ont de nouveau été ouverts jeudi pour permettre l'évacuation de civils de zones durement frappées par les combats, qui ont obligé les habitants de plusieurs grandes villes à rester parfois des jours cachés dans des caves.

Plus de 60.000 Ukrainiens ont été évacués mercredi des villes assiégées, a déclaré jeudi Volodymyr Zelensky dans une vidéo.

- "Cent milliards" de dollars de dégâts -

Les dégâts provoqués par la guerre en Ukraine sont pour l'instant évalués à 100 milliards de dollars, selon Oleg Ustenko, le conseiller économique du président ukrainien.

Face à cette situation, les Américains et leurs alliés s'efforcent d'aider l'Ukraine tout en évitant l'implication militaire directe des Etats membres de l'Otan.

De Varsovie, la vice-présidente américaine Kamala Harris a considéré qu'avec cette crise, l'Otan était devenue "plus forte" et la Russie "plus faible".

"Vladimir Poutine a fait une grave erreur et va perdre cette guerre qu’il a commencée", a quant à lui jugé le Premier ministre canadien Justin Trudeau.

En Turquie, M. Lavrov a jugé "dangereuse" la fourniture d'armes par les Occidentaux à l'Ukraine, dénonçant en particulier les livraisons de missiles sol-air portables.

Du côté de l'Union européenne, les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 Etats membres devaient se pencher jeudi et vendredi à Versailles, près de Paris, sur les défis économiques et sécuritaires créés par la guerre en Ukraine en Europe.

Pendant que la Pologne, la France et l'Allemagne ont créé un "état-major informel" de leurs ministres de l'Intérieur pour gérer la réponse européenne au défi que constitue la grande vague de réfugiés.

La Banque centrale européenne "étudie" la possibilité de déployer des "outils" monétaires en soutien à l'Ukraine, pour notamment lui faciliter l'accès aux marchés monétaires en euro, a déclaré sa présidente Christine Lagarde.

Après deux semaines de conflit, les sanctions occidentales continuent de pleuvoir sur la Russie, avec notamment le gel au Royaume-Uni des avoirs de sept oligarques russes dont Roman Abramovitch, une décision qui implique la suspension de la vente du club de football de Chelsea.

La liste des entreprises étrangères coupant tout ou partie de leurs liens avec la Russie s'allonge toujours plus. Dernière en date, la banque d'affaires américaine Goldman Sachs, qui va se retirer de ce pays.

Pour y faire face, Moscou a interdit l'exportation de certaines marchandises et d'équipements précédemment importés.

"Nous respectons toutes nos obligations en matière d'approvisionnements énergétiques", a néanmoins promis Vladimir Poutine, tout en avertissant que les sanctions risquaient d'entraîner une hausse mondiale des prix de produits alimentaires, car la Russie ne pourra plus exporter suffisamment d'engrais.

burx-edy-bds/fjb

G.Mukherjee--DT