Dubai Telegraph - Ukraine: les Bourses mondiales dégringolent, effrayées par une possible récession

EUR -
AED 3.849071
AFN 71.56307
ALL 98.465648
AMD 409.468215
ANG 1.893231
AOA 955.718831
ARS 1054.749619
AUD 1.614472
AWG 1.886288
AZN 1.782519
BAM 1.960492
BBD 2.120976
BDT 125.530419
BGN 1.955562
BHD 0.394986
BIF 3103.196944
BMD 1.047938
BND 1.415574
BOB 7.285435
BRL 6.079039
BSD 1.050514
BTN 88.559806
BWP 14.350343
BYN 3.437727
BYR 20539.583235
BZD 2.117468
CAD 1.478023
CDF 3007.581455
CHF 0.929259
CLF 0.037074
CLP 1022.998268
CNY 7.586809
CNH 7.612525
COP 4594.945795
CRC 535.319825
CUC 1.047938
CUP 27.770355
CVE 110.527404
CZK 25.320383
DJF 187.057666
DKK 7.458693
DOP 63.30425
DZD 140.071563
EGP 51.976684
ERN 15.719069
ETB 130.985724
FJD 2.385055
FKP 0.827155
GBP 0.834903
GEL 2.860704
GGP 0.827155
GHS 16.544594
GIP 0.827155
GMD 74.40381
GNF 9052.578203
GTQ 8.111179
GYD 219.775967
HKD 8.155697
HNL 26.545275
HRK 7.475213
HTG 137.878655
HUF 410.760113
IDR 16678.246381
ILS 3.821337
IMP 0.827155
INR 88.337079
IQD 1376.09326
IRR 44105.092296
ISK 145.129213
JEP 0.827155
JMD 166.717396
JOD 0.743407
JPY 161.017234
KES 135.70087
KGS 90.949906
KHR 4216.049598
KMF 491.430873
KPW 943.143731
KRW 1465.744813
KWD 0.322524
KYD 0.875395
KZT 524.545339
LAK 23070.211523
LBP 94069.025555
LKR 305.681556
LRD 189.077086
LSL 18.992854
LTL 3.094288
LVL 0.633887
LYD 5.141304
MAD 10.554058
MDL 19.202956
MGA 4908.747592
MKD 61.56337
MMK 3403.661487
MNT 3560.892996
MOP 8.418247
MRU 41.772186
MUR 49.588583
MVR 16.191014
MWK 1821.559347
MXN 21.56301
MYR 4.679056
MZN 66.935227
NAD 18.992854
NGN 1763.815703
NIO 38.652133
NOK 11.634516
NPR 141.698761
NZD 1.793324
OMR 0.403444
PAB 1.050514
PEN 3.978622
PGK 4.231643
PHP 61.81779
PKR 291.766354
PLN 4.315041
PYG 8184.587316
QAR 3.832098
RON 4.978336
RSD 117.014826
RUB 108.987644
RWF 1434.318918
SAR 3.935285
SBD 8.792818
SCR 14.272552
SDG 630.332048
SEK 11.536377
SGD 1.412348
SHP 0.827155
SLE 23.785419
SLL 21974.73918
SOS 600.330981
SRD 37.195469
STD 21690.199169
SVC 9.191998
SYP 2632.975314
SZL 18.987441
THB 36.352603
TJS 11.197577
TMT 3.678262
TND 3.331979
TOP 2.45438
TRY 36.278175
TTD 7.135076
TWD 34.036696
TZS 2777.035195
UAH 43.594831
UGX 3892.31507
USD 1.047938
UYU 44.775876
UZS 13476.251302
VES 48.817455
VND 26630.722396
VUV 124.413296
WST 2.925414
XAF 657.52431
XAG 0.034524
XAU 0.000399
XCD 2.832105
XDR 0.803523
XOF 657.530599
XPF 119.331742
YER 261.905872
ZAR 18.978345
ZMK 9432.70014
ZMW 28.966322
ZWL 337.435583
  • AEX

    -5.1900

    874.19

    -0.59%

  • BEL20

    -40.7800

    4207.6

    -0.96%

  • PX1

    -58.0600

    7199.44

    -0.8%

  • ISEQ

    -87.6800

    9547.56

    -0.91%

  • OSEBX

    -5.3000

    1466.35

    -0.36%

  • PSI20

    -37.9900

    6400.75

    -0.59%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    17.9300

    3007.02

    +0.6%

  • N150

    -25.5000

    3286.67

    -0.77%

Ukraine: les Bourses mondiales dégringolent, effrayées par une possible récession
Ukraine: les Bourses mondiales dégringolent, effrayées par une possible récession

Ukraine: les Bourses mondiales dégringolent, effrayées par une possible récession

Les Bourses mondiales reculaient encore vendredi, particulièrement les indices européens, la poursuite et l'intensification des combats en Ukraine faisant craindre une récession économique en Europe.

Taille du texte:

Paris a chuté de 4,97% à 6.061,66 points, Francfort de 4,41% et Milan de 6,24%, bouclant leur pire séance et leur pire semaine depuis l'annonce du premier confinement en mars 2020. Sur la semaine elles perdent plus de 10% chacune.

Londres, plus résistante depuis le début de l'année, a lâché 3,48%.

La Bourse de New York reculaient de manière plus modérée, l'économie américaine étant moins exposée à la Russie: le Dow Jones perdait 0,83%, le Nasdaq reculait de 1,54% et le S&P 500 de 1,11%, vers 17H10 GMT.

Autres signe de faiblesse en Europe, la monnaie unique (-1,39% à 1,0912 dollar) est passée sous le seuil symbolique de 1,10 dollar pour un euro, un niveau plus vu depuis les premiers mois de la pandémie de Covid-19.

L'armée russe occupait vendredi la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie (sud), la plus grande d'Europe, où des bombardements dans la nuit ont fait craindre une catastrophe.

"Poutine est de plus en plus désespéré d'obtenir une victoire face aux nombreux revers et il y a peu de signes qu'il soit enclin à reculer", analyste Michael Hewson, de CMC Markets.

Face à cet enlisement du conflit, "les investisseurs craignent de plus en plus les risques de récession et d'escalade", commente Craig Erlam, analyste chez Oanda.

"Le marché anticipe que les bénéfices des entreprises vont se replier, il intègre désormais des éléments de récession", confirme Alexandre Baradez, analyste d'IG France.

Les valeurs refuge restaient à de hauts niveaux: l'once d'or évoluait à 1.965 dollars (+1,48%). L'emprunt d'Etat américain à 10 ans reculait pour s'établir à 1,719%, contre 1,84% jeudi à la clôture. Le taux allemand à 10 ans, qui fait référence en Europe, repassait en négatif (-0,08% contre +0,02% la veille à la clôture).

Les investisseurs ont ignoré les derniers chiffres du marché de l'emploi américain, qui sont ressortis supérieurs aux anticipations des analystes.

"Pour le marché, ce sont des indicateurs du passé qui n'ont presque plus aucune signification vu le contexte actuel", explique M. Baradez.

Nouvelle flambée des matières premières

Après un léger répit d'un jour, les prix du pétrole repartaient à la hausse vendredi, mais restaient en dessous de leur pic de la veille.

Le baril WTI à échéance avril avançait de 3,06% à 110,96 dollars vers 17H10 GMT après avoir atteint jeudi un plus haut depuis 2008.

La baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mai, qui fait référence en Europe, prenait 2,77% à 113,54 dollars, après avoir frôlé les 120 dollars la veille.

Le gaz naturel en Europe a dépassé pour la première fois la barre des 200 euros le mégawattheure, s'envolant vers 17H10 GMT à 204 euros le mégawattheure, en hausse de près de 27%, après un plus haut à 213 euros.

Le blé et le maïs battaient eux aussi des records sur le marché européen, l'Ukraine étant un pays central dans l'approvisionnement de matières premières agricoles.

"La hausse des prix des produits agricoles de base est particulièrement inquiétante, étant donné que la dernière fois qu'ils ont atteint ces niveaux, nous avons eu le printemps arabe", s'inquiète Michael Hewson.

Le nickel, dont la Russie est également un grand producteur, a dépassé la barre des 30.000 dollars la tonne, une première depuis 2008.

L'exposition à la Russie pénalise

Les entreprises les plus exposées à la Russie sont forcément les plus pénalisées. A Paris, Société Générale a chuté de 10,03% et Alstom de 9,04%.

A Francfort, Uniper, qui participait à la construction du gazoduc Nord Stream 2, a cédé 11,85%. Les banques, dont la Commerzbank (-10,27%), l'automobile, comme Volkswagen (-6,99%) ont également souffert.

A Milan, les chutes de l'opérateur Telecom Italia (-15,56%), de la banque Unicredit (-14,59) ou d'Intesa San Paolo (-7,30%) ont également pesé sur la cote.

Sur la semaine, les valeurs des secteurs de l'aérien, de la banque et de l'automobile enregistrent des pertes abyssales de 15% à 20%.

Par ailleurs, le bitcoin cédait quelques gains de la semaine (-3,07%) à 40.800 dollars.

Y.Al-Shehhi--DT