Dubai Telegraph - Biden tente de se relancer au cours d'une conférence de presse marathon

EUR -
AED 3.826075
AFN 77.056437
ALL 98.372049
AMD 415.616373
ANG 1.867286
AOA 952.619374
ARS 1089.866048
AUD 1.662941
AWG 1.875029
AZN 1.768394
BAM 1.957243
BBD 2.092052
BDT 126.142994
BGN 1.955228
BHD 0.392612
BIF 3065.462623
BMD 1.041683
BND 1.409156
BOB 7.15945
BRL 6.273118
BSD 1.036054
BTN 89.675401
BWP 14.4207
BYN 3.390716
BYR 20416.985682
BZD 2.081244
CAD 1.49356
CDF 2953.171006
CHF 0.944494
CLF 0.0379
CLP 1045.77688
CNY 7.574545
CNH 7.589363
COP 4490.122241
CRC 520.481208
CUC 1.041683
CUP 27.604598
CVE 110.348999
CZK 25.141059
DJF 184.504248
DKK 7.461148
DOP 63.566557
DZD 140.305455
EGP 52.398425
ERN 15.625244
ETB 129.90279
FJD 2.410819
FKP 0.857917
GBP 0.844039
GEL 2.969186
GGP 0.857917
GHS 15.677312
GIP 0.857917
GMD 75.521597
GNF 8955.441467
GTQ 7.996087
GYD 216.775012
HKD 8.114163
HNL 26.373189
HRK 7.687149
HTG 135.250358
HUF 411.639246
IDR 16983.390365
ILS 3.702975
IMP 0.857917
INR 90.179012
IQD 1357.32018
IRR 43841.830341
ISK 145.87727
JEP 0.857917
JMD 163.301172
JOD 0.738973
JPY 162.237956
KES 134.741822
KGS 91.095371
KHR 4174.097237
KMF 499.12211
KPW 937.514764
KRW 1496.643152
KWD 0.321078
KYD 0.863449
KZT 542.89805
LAK 22615.99849
LBP 92783.34651
LKR 308.131596
LRD 204.113414
LSL 19.316333
LTL 3.075819
LVL 0.630104
LYD 5.102713
MAD 10.401318
MDL 19.4064
MGA 4856.603666
MKD 61.547582
MMK 3383.345565
MNT 3539.638752
MOP 8.310146
MRU 41.050066
MUR 48.417497
MVR 16.047134
MWK 1796.633126
MXN 21.505461
MYR 4.632399
MZN 66.564421
NAD 19.316519
NGN 1615.015394
NIO 38.123164
NOK 11.783835
NPR 143.477396
NZD 1.840508
OMR 0.400963
PAB 1.036089
PEN 3.870453
PGK 4.21909
PHP 60.978557
PKR 288.863668
PLN 4.249832
PYG 8212.975875
QAR 3.777075
RON 4.976323
RSD 117.123673
RUB 103.645433
RWF 1452.577833
SAR 3.907895
SBD 8.820979
SCR 15.224193
SDG 626.051599
SEK 11.450445
SGD 1.411871
SHP 0.857917
SLE 23.698705
SLL 21843.57039
SOS 592.139375
SRD 36.568266
STD 21560.73377
SVC 9.065814
SYP 13543.961609
SZL 19.312144
THB 35.280239
TJS 11.293688
TMT 3.64589
TND 3.312622
TOP 2.439724
TRY 37.133174
TTD 7.036289
TWD 34.136162
TZS 2630.249588
UAH 43.658895
UGX 3828.403527
USD 1.041683
UYU 45.554239
UZS 13453.240786
VES 57.532651
VND 26250.410163
VUV 123.670691
WST 2.917574
XAF 656.44409
XAG 0.033785
XAU 0.000378
XCD 2.815201
XDR 0.798292
XOF 656.434631
XPF 119.331742
YER 259.378919
ZAR 19.299031
ZMK 9376.393467
ZMW 28.829392
ZWL 335.421483
  • AEX

    -2.8400

    914.64

    -0.31%

  • BEL20

    -3.8400

    4268.1

    -0.09%

  • PX1

    37.1200

    7770.95

    +0.48%

  • ISEQ

    154.3900

    9926.1

    +1.58%

  • OSEBX

    -5.8200

    1485.35

    -0.39%

  • PSI20

    -15.1400

    6568.78

    -0.23%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -37.0200

    3126.87

    -1.17%

  • N150

    5.0600

    3377.63

    +0.15%

Biden tente de se relancer au cours d'une conférence de presse marathon
Biden tente de se relancer au cours d'une conférence de presse marathon

Biden tente de se relancer au cours d'une conférence de presse marathon

Vanter son bilan économique et sanitaire, en allant davantage au contact des Américains: Joe Biden a expliqué mercredi, lors d'une conférence de presse marathon, comment il espère relancer sa présidence avant de périlleuses législatives à l'automne.

Taille du texte:

Mais cette tentative de reprendre la main a buté sur la grande crise internationale du moment.

Le président américain a évoqué la possibilité d'une "incursion mineure" de la Russie en Ukraine, un choix de mots qui lui a immédiatement été reproché par l'opposition, et qui a forcé la Maison Blanche à clarifier ses propos.

Joe Biden, qui n'aime pas les conférences de presse et qui en donne rarement, a répondu pendant près de deux heures jeudi à des questions sur ses réformes bloquées, sur la nouvelle vague de la pandémie, sur les records d'inflation, et sur sa cote de confiance anémique...

En réponse, le démocrate de 79 ans, dont ce n'est pas le point fort, a tenté d'opposer un ton parfois bravache.

- "Défis" et "progrès" -

"Pouvez-vous me citer un autre président qui ait accompli autant de choses que moi en un an?", a-t-il lancé. "A vous entendre, on dirait que rien ne s'est passé".

Depuis son investiture le 20 janvier 2021, les Etats-Unis ont selon lui connu "une année de défis mais aussi une année d'énormes progrès."

Il a souligné que 75% des adultes américains étaient désormais entièrement vaccinés, contre 1% quand son administration a pris les rênes. Le président a aussi vanté des "créations d'emplois record", une "croissance record".

Et face à la "fatigue" et à la "frustration" de ses compatriotes, le démocrate, qui dans sa longue carrière politique a toujours misé sur sa personnalité avenante, a promis d'aller davantage à leur rencontre.

"Je n'ai pas l'occasion de regarder les gens les yeux dans les yeux (...) de sortir et de faire les choses que j'ai toujours su plutôt bien faire: aller au contact des gens. Les laisser jauger ma sincérité. Les laisser jauger qui je suis", a déploré Joe Biden.

Le président veut sauver de "larges pans" d'une immense réforme sociale de 1.750 milliard de dollars, qu'il n'a pas réussi à faire adopter au Congrès, pour cause de dissidents dans les rangs démocrates.

Et il a assuré n'avoir pas "épuisé toutes les options" sur une autre promesse emblématique: protéger l'accès au vote des Afro-américains, majoritairement électeurs démocrates. Là aussi, son projet de législation fédérale a été enterré par les parlementaires, quelques heures après son allocution.

- "Douloureux" -

Joe Biden l'optimiste n'a en réalité concédé, si l'on peut dire, qu'une seule erreur. Ce chantre du dialogue entre partis et grand partisan de consensus, qui a été sénateur pendant trente ans et vice-président pendant huit, assure qu'il n'avait "pas anticipé" un tel degré d'opposition des conservateurs à ses projets.

Tout débonnaire qu'il soit, Joe Biden aura fort à faire pour rallier une population américaine surtout préoccupée du coût de la vie, et de la nouvelle vague de la pandémie.

Lutter contre l'inflation exigera "un effort de longue haleine", a-t-il concédé. "D'ici là, ce sera douloureux pour beaucoup de monde".

Héritant d'un pays meurtri par la pandémie de Covid-19, secoué par un mouvement historique de protestation contre le racisme, et où les clivages ont été chauffés à blanc par Donald Trump, Joe Biden a estimé que le pays était encore "loin d'être aussi unifié qu'il devrait l'être".

Un nouveau sondage Gallup place sa cote de popularité à tout juste 40%, contre 57% à son arrivée au pouvoir. De quoi inquiéter les démocrates, qui redoutent une débâcle aux élections législatives de mi-mandat, prévues à l'automne.

- Kamala Harris -

Le président s'est pourtant projeté jusque dans l'élection de 2024, indiquant qu'il choisirait à nouveau son actuelle vice-présidente, Kamala Harris, pour être sa colistière.

Dans l'immédiat toutefois, c'est surtout une formulation du président démocrate à propos de l'Ukraine qui a suscité le plus de commentaires.

Joe Biden a évoqué la possibilité d'une incursion "mineure" de la Russie dans le pays, auquel cas les pays de l'Otan risqueraient selon lui de se diviser sur la réponse à apporter.

"Si des forces militaires russes franchissent la frontière de l'Ukraine, cela constituera une nouvelle invasion qui attirera une réponse rapide, sévère et unie des Etats-Unis et de nos alliés", s'est empressée de clarifier la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki.

L'opposition républicaine s'est malgré tout emparée du sujet, reprochant au président américain de se résigner à une attaque de Moscou, à condition qu'elle ne soit pas trop spectaculaire.

K.Javed--DT