Dubai Telegraph - Présidentielle au Kenya: inquiétude face à la désinformation, le dépouillement continue

EUR -
AED 3.938433
AFN 73.284765
ALL 98.192985
AMD 417.27019
ANG 1.943361
AOA 978.461083
ARS 1071.53845
AUD 1.628027
AWG 1.930092
AZN 1.823751
BAM 1.95566
BBD 2.177144
BDT 128.850795
BGN 1.955934
BHD 0.406471
BIF 3183.572567
BMD 1.072273
BND 1.425198
BOB 7.467467
BRL 6.152601
BSD 1.078323
BTN 90.973501
BWP 14.300978
BYN 3.528748
BYR 21016.558588
BZD 2.173445
CAD 1.491398
CDF 3073.135393
CHF 0.939168
CLF 0.03726
CLP 1028.126551
CNY 7.698067
CNH 7.633831
COP 4640.968452
CRC 551.560597
CUC 1.072273
CUP 28.415245
CVE 110.257123
CZK 25.272787
DJF 192.016282
DKK 7.459912
DOP 64.935361
DZD 142.959787
EGP 52.836225
ERN 16.084101
ETB 133.504163
FJD 2.399964
FKP 0.82047
GBP 0.830094
GEL 2.916877
GGP 0.82047
GHS 17.683737
GIP 0.82047
GMD 76.663098
GNF 9295.335946
GTQ 8.335405
GYD 225.593884
HKD 8.336936
HNL 27.206056
HRK 7.386924
HTG 141.889863
HUF 407.472495
IDR 16786.279194
ILS 4.021369
IMP 0.82047
INR 90.481807
IQD 1412.499092
IRR 45134.673563
ISK 148.767334
JEP 0.82047
JMD 171.077778
JOD 0.760348
JPY 163.687928
KES 139.090063
KGS 92.429668
KHR 4378.687189
KMF 493.647873
KPW 965.045816
KRW 1499.251122
KWD 0.328834
KYD 0.898536
KZT 530.812079
LAK 23665.309362
LBP 96559.801817
LKR 315.467463
LRD 204.335402
LSL 18.869752
LTL 3.166145
LVL 0.648608
LYD 5.232626
MAD 10.648439
MDL 19.338618
MGA 4988.643614
MKD 61.610599
MMK 3482.702168
MNT 3643.585034
MOP 8.633883
MRU 42.957931
MUR 49.751672
MVR 16.566431
MWK 1869.766425
MXN 21.628297
MYR 4.699238
MZN 68.52822
NAD 18.869752
NGN 1788.637596
NIO 39.677165
NOK 11.808196
NPR 145.557601
NZD 1.798398
OMR 0.412631
PAB 1.078323
PEN 4.044611
PGK 4.328691
PHP 62.679724
PKR 299.426009
PLN 4.328253
PYG 8431.397665
QAR 3.931919
RON 4.963436
RSD 117.041815
RUB 104.992499
RWF 1478.094406
SAR 4.027447
SBD 8.943568
SCR 14.390472
SDG 644.968857
SEK 11.601022
SGD 1.421405
SHP 0.82047
SLE 24.501725
SLL 22485.033576
SOS 616.255975
SRD 37.497132
STD 22193.894413
SVC 9.435326
SYP 2694.119367
SZL 18.864652
THB 36.57257
TJS 11.462081
TMT 3.76368
TND 3.347861
TOP 2.511374
TRY 36.806455
TTD 7.327477
TWD 34.580984
TZS 2878.994326
UAH 44.51492
UGX 3946.718048
USD 1.072273
UYU 45.046782
UZS 13788.014991
VEF 3884366.713112
VES 47.874317
VND 27101.710118
VUV 127.302484
WST 3.003635
XAF 655.910142
XAG 0.031788
XAU 0.000394
XCD 2.897872
XDR 0.808442
XOF 655.910142
XPF 119.331742
YER 267.880676
ZAR 18.857268
ZMK 9651.746851
ZMW 29.355903
ZWL 345.271596
  • AEX

    -4.3900

    874.18

    -0.5%

  • BEL20

    -5.9800

    4265.64

    -0.14%

  • PX1

    -86.8800

    7338.67

    -1.17%

  • ISEQ

    -78.0400

    9800.54

    -0.79%

  • OSEBX

    -4.8300

    1416.42

    -0.34%

  • PSI20

    38.7300

    6387.74

    +0.61%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    14.9000

    2879.75

    +0.52%

  • N150

    -20.6300

    3306.59

    -0.62%

Présidentielle au Kenya: inquiétude face à la désinformation, le dépouillement continue
Présidentielle au Kenya: inquiétude face à la désinformation, le dépouillement continue / Photo: Patrick Meinhardt - AFP

Présidentielle au Kenya: inquiétude face à la désinformation, le dépouillement continue

Des observateurs internationaux ont exprimé jeudi leur inquiétude face à la propagation de la désinformation au Kenya durant l'attente des résultats de l'élection présidentielle, qui s'annonce comme la plus serrée de l'histoire du pays.

Taille du texte:

Deux jours après que 22,1 millions de Kényans ont été appelés aux urnes, les opérations de comptage et de vérification des votes se poursuivaient jeudi. Les résultats officiels sont attendus dans les prochains jours, le 16 août au plus tard.

Mais déjà des médias kényans diffusent des décomptes provisoires qui annoncent un duel au coude à coude entre les deux favoris, le vice-président sortant William Ruto et Raila Odinga, figure historique de l'opposition qui a reçu le soutien du président sortant Uhuru Kenyatta.

Durant cette période d'attente, les réseaux sociaux sont inondés de désinformation contre laquelle des observateurs électoraux du Commonwealth ont mis en garde, y voyant une source potentielle de tensions dangereuses dans un pays qui a connu plusieurs épisodes de violences post-électorales ces deux dernières décennies.

"Le décalage entre l'annonce des résultats officiels par l'IEBC (la commission électorale indépendante, ndlr) et ceux provisoires, et parfois contradictoires, annoncés par les médias sont une source d'inquiétude", a déclaré à la presse le chef de la mission d'observation du Commonwealth, le Jamaïcain Bruce Golding.

"La désinformation et les incitations à la haine en particulier en ligne" sont "des appels à la violence par les hommes politiques et leurs partisans", a-t-il ajouté.

- "Une affaire de confiance" -

Des observateurs de l'organisation américaine Institut national démocratique (NDI) ont également fait part de leur préoccupation.

"Il est important qu'il y ait des informations précises et exactes et que tous les citoyens y aient accès", a commenté l'une des ses membres, Donna Brazile, lors d'une conférence de presse.

"C'est une affaire de confiance des citoyens dans le système et sa capacité à fonctionner correctement. Il ne s'agit pas de poursuivre la campagne", a-t-elle estimé.

La veille, Amnesty International et plusieurs ONG kényanes avaient également alerté sur "l'augmentation des niveaux d'informations fausses ou trompeuses" sur les réseaux sociaux.

Selon elles, candidats et partisans des deux camps ont "intentionnellement cherché à désinformer l'électorat et le public" sur le processus et les résultats électoraux.

Tous les scrutins ont été contestés depuis 2002 au Kenya, donnant parfois lieu à des violences meurtrières.

En 2007-2008, la contestation des résultats par Raila Odinga avait conduit à des affrontements inter-communautaires faisant plus de 1.100 morts et des centaines de milliers de déplacés, les pires violences post-électorales depuis l'indépendance du pays en 1963.

Cette année, l'IEBC fait face à une forte pression, après l'annulation par la Cour suprême de la dernière présidentielle en 2017. Un nouveau scrutin avait été ordonné, prolongeant une période électorale marquée par des dizaines de morts dans des répressions policières.

L'ensemble des observateurs, locaux ou étrangers, ont souligné que les opérations de vote s'étaient globalement déroulées sans accroc et de manière pacifique mardi.

- Participation en baisse -

Les Kényans ont voté pour choisir leur nouveau président pour les cinq prochaines années, mais aussi leurs gouverneurs, parlementaires et plus de 1.500 élus locaux.

L'IEBC n'a pas encore publié de chiffres définitifs sur la participation mais mercredi, elle s'élevait selon elle à un peu plus de 65%, un taux qui apparaît en baisse par rapport aux 78% lors des élections d'août 2017.

Des observateurs de la Communauté de l'Afrique de l'Est (EAC) se sont inquiétés de cette faible participation, notamment parmi les moins de 35 ans.

"Cela devrait préoccuper tout le monde que les jeunes ne participent pas au processus", a déclaré Jakaya Kikwete, chef de la mission d'observation de l'EAC.

Face aux difficultés économiques dans ce pays de 50 millions d'habitants qui connaît une flambée des prix de la nourriture et du carburant, de nombreux Kényans, comme Ruth Musyoki, ont déclaré ne plus se déplacer pour élire des dirigeants qui n'ont guère amélioré les choses.

"J'ai voté deux fois dans ma vie", explique cette Nairobienne de 40 ans, "et après les dernières élections, j'ai décidé que je ne voterais même pas parce que c'est une perte de temps".

A.Krishnakumar--DT