Dubai Telegraph - Aux Philippines, une mère à la recherche de son fils disparu dans un documentaire familial

EUR -
AED 3.938479
AFN 73.284283
ALL 98.19234
AMD 417.267449
ANG 1.943348
AOA 978.447316
ARS 1071.53141
AUD 1.629089
AWG 1.930079
AZN 1.82711
BAM 1.955647
BBD 2.17713
BDT 128.849948
BGN 1.955747
BHD 0.406468
BIF 3183.551653
BMD 1.072266
BND 1.425189
BOB 7.467417
BRL 6.152562
BSD 1.078316
BTN 90.972903
BWP 14.300884
BYN 3.528725
BYR 21016.42052
BZD 2.17343
CAD 1.49386
CDF 3073.115756
CHF 0.939162
CLF 0.03726
CLP 1028.119797
CNY 7.698019
CNH 7.63378
COP 4640.937963
CRC 551.556973
CUC 1.072266
CUP 28.415058
CVE 110.256399
CZK 25.259812
DJF 192.015021
DKK 7.459869
DOP 64.934934
DZD 142.958848
EGP 52.835878
ERN 16.083995
ETB 133.503285
FJD 2.399951
FKP 0.820465
GBP 0.830088
GEL 2.916983
GGP 0.820465
GHS 17.683621
GIP 0.820465
GMD 76.671173
GNF 9295.27488
GTQ 8.33535
GYD 225.592402
HKD 8.336174
HNL 27.205878
HRK 7.386875
HTG 141.888931
HUF 407.236454
IDR 16786.168917
ILS 4.020796
IMP 0.820465
INR 90.481213
IQD 1412.489812
IRR 45134.375558
ISK 148.766647
JEP 0.820465
JMD 171.076654
JOD 0.760348
JPY 163.686863
KES 139.08915
KGS 92.433433
KHR 4378.658423
KMF 493.644665
KPW 965.039476
KRW 1499.246878
KWD 0.328832
KYD 0.89853
KZT 530.808592
LAK 23665.153893
LBP 96559.167469
LKR 315.465391
LRD 204.33406
LSL 18.869628
LTL 3.166124
LVL 0.648604
LYD 5.232592
MAD 10.648369
MDL 19.338491
MGA 4988.610841
MKD 61.5252
MMK 3482.679288
MNT 3643.561097
MOP 8.633826
MRU 42.957649
MUR 49.75717
MVR 16.566921
MWK 1869.754141
MXN 21.634265
MYR 4.699212
MZN 68.521819
NAD 18.869628
NGN 1788.626462
NIO 39.676905
NOK 11.794827
NPR 145.556645
NZD 1.797446
OMR 0.412628
PAB 1.078316
PEN 4.044584
PGK 4.328662
PHP 62.679371
PKR 299.424042
PLN 4.325898
PYG 8431.342275
QAR 3.931893
RON 4.977143
RSD 116.980874
RUB 104.99181
RWF 1478.084695
SAR 4.02742
SBD 8.943509
SCR 14.390377
SDG 644.972153
SEK 11.594849
SGD 1.4214
SHP 0.820465
SLE 24.501684
SLL 22484.885861
SOS 616.251927
SRD 37.497551
STD 22193.748611
SVC 9.435264
SYP 2694.101668
SZL 18.864528
THB 36.687634
TJS 11.462006
TMT 3.763655
TND 3.347839
TOP 2.511359
TRY 36.822021
TTD 7.327428
TWD 34.580984
TZS 2878.975413
UAH 44.514627
UGX 3946.692121
USD 1.072266
UYU 45.046486
UZS 13787.924411
VEF 3884341.194834
VES 47.874003
VND 27101.532073
VUV 127.301648
WST 3.003615
XAF 655.905833
XAG 0.031788
XAU 0.000394
XCD 2.897854
XDR 0.808437
XOF 655.905833
XPF 119.331742
YER 267.878982
ZAR 19.79817
ZMK 9651.687743
ZMW 29.35571
ZWL 345.269328
  • AEX

    -4.3900

    874.18

    -0.5%

  • BEL20

    -5.9800

    4265.64

    -0.14%

  • PX1

    -86.8800

    7338.67

    -1.17%

  • ISEQ

    -78.0400

    9800.54

    -0.79%

  • OSEBX

    -4.8300

    1416.42

    -0.34%

  • PSI20

    38.7300

    6387.74

    +0.61%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    14.9000

    2879.75

    +0.52%

  • N150

    -20.6300

    3306.59

    -0.62%

Aux Philippines, une mère à la recherche de son fils disparu dans un documentaire familial
Aux Philippines, une mère à la recherche de son fils disparu dans un documentaire familial / Photo: Ted ALJIBE - AFP/Archives

Aux Philippines, une mère à la recherche de son fils disparu dans un documentaire familial

Inspecter des sacs mortuaires, visiter des camps militaires, organiser des rassemblements, intenter des actions en justice: pendant 17 ans, Edita Burgos a tout tenté pour retrouver, en vain, son fils Jonas, disparu en 2007, une quête qu'un autre de ses fils retrace dans un documentaire.

Taille du texte:

Jonas était âgé de 37 ans lorsqu'il a été embarqué par un groupe d'hommes inconnus dans un véhicule dans un centre commercial de Manille. Il était alors un éminent militant d'un groupe d'agriculteurs de gauche.

Des militaires l'ont accusé d'être un chef communiste de haut rang, mais ont nié être impliqués dans sa disparition.

L'ONG philippine de défense des droits de l'homme Karapatan estime que des centaines de personnes ont disparu ou sont mortes dans des exécutions extrajudiciaires depuis que le gouvernement a commencé à lutter contre une insurrection communiste à la fin des années 1960.

Edita Burgos, mère de cinq enfants, est la protagoniste d'un nouveau documentaire réalisé par son plus jeune fils, JL Burgos, qui retrace l'enlèvement de Jonas et la quête éperdue de la famille pour le retrouver.

Elle ne sait pas si son fils était communiste, mais "quoi qu'il en soit, personne n'a le droit de tuer quelqu'un, pas même un violeur", a-t-elle déclaré à l'AFP avant la projection de “Alipato at Muog” (Étincelle et forteresse en tagalog) au festival du film indépendant Cinemalaya, au début du mois.

"Il faut les traduire en justice, et non les faire disparaître", a-t-elle poursuivi.

- "Hanté" par la disparition -

Personne n'a jamais été condamné pour l'enlèvement de Jonas, bien qu'une Cour d'appel, la Cour suprême et la Commission indépendante des droits de l'Homme aient conclu à l'implication de membres de l'armée.

Un major de l'armée a été arrêté en 2013 et jugé pour la présumée détention arbitraire de Jonas, mais il a été acquitté en 2017 après qu'un témoin clé a refusé de témoigner.

JL, âgé de 50 ans, a déclaré qu'il était "hanté" par la disparition de son frère aîné et qu'il avait fait une "dépression" alors qu'il travaillait sur le documentaire depuis huit mois.

Il espère que le film incitera quelqu'un à fournir des informations sur l'endroit où se trouve Jonas, même s'il ne s'agit que de ses restes.

"Logiquement, il ne devrait plus être en vie, mais nous ne pouvons pas le prouver", explique-t-il.

Jonas avait brièvement suivi une formation pour devenir prêtre au début de son adolescence, et aidait les habitants de villages ruraux pauvres de la province de Bulacan (au nord de Manille) lorsqu'il a été enlevé dans la capitale.

Edita a longtemps accusé un bataillon de l'armée opérant dans la province d'être responsable de la disparition de son fils.

- "On ne sait pas s'il est encore là" -

Dans le film, on la voit se rendre au quartier général de l'unité, où on lui apprend que la plaque d'immatriculation d'une camionnette précédemment saisie et mise en fourrière par les soldats a été volée.

Elle accuse Eduardo Ano, officier du renseignement militaire au moment des faits et aujourd'hui conseiller à la sécurité nationale du président Ferdinand Marcos, d'être le "cerveau" de la disparition de son fils.

Le documentaire était une "tentative désespérée de raviver une vieille affaire liant l'armée à la disparition de Jonas Burgos", a déclaré à l'AFP Jonathan Malaya, porte-parole du Conseil national de sécurité.

Les affaires pénales ont toutes été "classées sans suite pour manque de fondement", tandis que les allégations concernant l'implication présumée d'Ano "ne sont qu'une répétition de vieilles accusations qui n'ont jamais été prouvées ni étayées par des faits ou des preuves", a-t-il ajouté.

Ce chiffre n'inclut pas les nombreuses victimes d'exécutions extrajudiciaires présumées au cours de cette période.

Edita Burgos, quant à elle, vit avec la douleur de ne pas savoir ce qui est arrivé à son fils.

"On ne peut même pas prier et dire +Que son âme repose en paix+ parce qu'on ne sait pas s'il est encore là.".

Mais elle a déclaré qu'elle avait encore espoir qu'il soit retrouvé un jour.

F.Chaudhary--DT