Dubai Telegraph - JO-2024: le secret des photos les plus marquantes de l'AFP

EUR -
AED 3.818175
AFN 72.797719
ALL 98.449296
AMD 411.004828
ANG 1.872955
AOA 948.054394
ARS 1066.311715
AUD 1.668113
AWG 1.87116
AZN 1.768965
BAM 1.954396
BBD 2.098393
BDT 124.19081
BGN 1.955581
BHD 0.392145
BIF 3072.59335
BMD 1.039533
BND 1.410387
BOB 7.196831
BRL 6.437413
BSD 1.039254
BTN 88.509435
BWP 14.374677
BYN 3.400558
BYR 20374.855355
BZD 2.090099
CAD 1.497624
CDF 2983.460647
CHF 0.935829
CLF 0.037222
CLP 1027.163148
CNY 7.585372
CNH 7.588908
COP 4586.421522
CRC 527.721006
CUC 1.039533
CUP 27.547636
CVE 110.185868
CZK 25.132789
DJF 185.06709
DKK 7.460721
DOP 63.054716
DZD 140.566631
EGP 52.908195
ERN 15.593002
ETB 132.294989
FJD 2.411977
FKP 0.823292
GBP 0.829486
GEL 2.920682
GGP 0.823292
GHS 15.277028
GIP 0.823292
GMD 74.846661
GNF 8978.551858
GTQ 8.007249
GYD 217.423852
HKD 8.074363
HNL 26.398042
HRK 7.456476
HTG 135.892406
HUF 411.386519
IDR 16854.007582
ILS 3.816247
IMP 0.823292
INR 88.537577
IQD 1361.422265
IRR 43751.368531
ISK 145.098247
JEP 0.823292
JMD 162.233488
JOD 0.737345
JPY 163.308108
KES 134.359917
KGS 90.43918
KHR 4168.006655
KMF 484.552483
KPW 935.579512
KRW 1516.736442
KWD 0.320353
KYD 0.866078
KZT 542.14065
LAK 22741.667577
LBP 93065.16323
LKR 307.719005
LRD 189.144162
LSL 19.151746
LTL 3.069472
LVL 0.628803
LYD 5.103335
MAD 10.455991
MDL 19.13226
MGA 4899.481331
MKD 61.484688
MMK 3376.364052
MNT 3532.334482
MOP 8.317127
MRU 41.38328
MUR 48.930718
MVR 16.006255
MWK 1802.105779
MXN 20.946609
MYR 4.664402
MZN 66.430063
NAD 19.151746
NGN 1609.062836
NIO 38.242535
NOK 11.851383
NPR 141.615296
NZD 1.844195
OMR 0.400229
PAB 1.039254
PEN 3.876416
PGK 4.215972
PHP 60.790857
PKR 289.562045
PLN 4.272583
PYG 8113.173348
QAR 3.788779
RON 4.974478
RSD 116.96726
RUB 103.956844
RWF 1439.366288
SAR 3.902853
SBD 8.714986
SCR 14.844265
SDG 625.277692
SEK 11.524705
SGD 1.413157
SHP 0.823292
SLE 23.699822
SLL 21798.499544
SOS 593.973425
SRD 36.51156
STD 21516.243325
SVC 9.093469
SYP 2611.859198
SZL 19.14625
THB 35.502128
TJS 11.353846
TMT 3.648762
TND 3.309823
TOP 2.434695
TRY 36.647089
TTD 7.05893
TWD 33.975901
TZS 2515.671135
UAH 43.68063
UGX 3819.257117
USD 1.039533
UYU 46.496607
UZS 13408.370487
VES 53.614006
VND 26445.730624
VUV 123.415492
WST 2.87201
XAF 655.486248
XAG 0.035243
XAU 0.000398
XCD 2.809391
XDR 0.796728
XOF 655.486248
XPF 119.331742
YER 260.273179
ZAR 19.359023
ZMK 9357.102525
ZMW 28.761344
ZWL 334.729342
  • AEX

    5.3200

    877.55

    +0.61%

  • BEL20

    27.0300

    4250.16

    +0.64%

  • PX1

    26.1800

    7298.75

    +0.36%

  • ISEQ

    43.5100

    9712.09

    +0.45%

  • OSEBX

    7.4200

    1408

    +0.53%

  • PSI20

    29.0100

    6334.75

    +0.46%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -37.8600

    3015.36

    -1.24%

  • N150

    9.3700

    3241.49

    +0.29%

JO-2024: le secret des photos les plus marquantes de l'AFP
JO-2024: le secret des photos les plus marquantes de l'AFP / Photo: Jerome BROUILLET - AFP

JO-2024: le secret des photos les plus marquantes de l'AFP

Un surfeur "au-dessus des nuages", un champion de BMX à l'assaut de l'obélisque de la Concorde, la toute première plongée dans la Seine... des photographes de l'AFP racontent comment ils ont immortalisé ces séquences marquantes des Jeux olympiques de Paris.

Taille du texte:

- Surf en lévitation

C'est une des images les plus reprises de ces Jeux: le surfeur brésilien Gabriel Medina comme en lévitation au-dessus des vagues, l'index vers le ciel, sa planche de surf à la verticale dans son dos, à Teahupo'o le 29 juillet.

Un cliché signé Jérôme Brouillet, qui se trouvait sur un bateau dans le chenal, une zone d'eau plus profonde et plus calme sur le côté de la vague, sans vue dégagée sur l'action.

"Je suis aveugle" à ce moment-là, explique le photographe. Mais c'était exactement l'endroit où il fallait se trouver pour immortaliser le "kick out" (moment où le surfeur sort de la vague à la fin de sa course) du Brésilien.

- BMX à l'assaut de l'obélisque

Un décor unique, un positionnement étudié et une "énorme part de chance", c'est la recette du cliché du champion de BMX José Torres Gil qui semble se dresser avec son vélo sur l'un des flancs de l'obélisque de la place de la Concorde.

Une photo prise par Jeff Pachoud le 29 juillet lors des entraînements, deux jours avant que l'Argentin ne s'empare de l'or olympique.

"Je n'ai pas fait un clic, c'est une rafale et, dans la rafale, il y a une image où il y a cette impression visuelle un peu étonnante", précise le photographe.

- Selfie viral des Coréens du Nord et du Sud

C'est une image inédite: le selfie des pongistes de Corée du Nord et du Sud, médaillés et rassemblés sur le podium le 30 juillet, est devenu viral, alors que Séoul et Pyongyang sont techniquement en guerre depuis 1953.

Un rare moment d'unité qui n'a rien de spontané, le +selfie de la victoire+ pris par un téléphone Samsung, partenaire des JO, étant un passage obligé. Il a tout de même ému le photographe sud-coréen Jung Yeon-je.

"La génération de mes parents, qui a connu la guerre de Corée, a pu considérer la Corée du Nord comme hostile. Mais, aujourd'hui, de nombreux Sud-Coréens la considèrent comme un simple pays voisin avec qui coexister", assure-t-il, espérant voir à l'avenir "les joueurs nord-coréens et sud-coréens s'amuser et rire davantage ensemble".

- Léon Marchand en contre-plongée

Avec quatre titres et une médaille de bronze, Léon Marchand est une des sensations de ces JO. Le Français est par ailleurs devenu le premier nageur depuis plus d'un siècle à décrocher deux médailles d'or individuelles dans la même soirée.

Un champion immortalisé par Oli Scarff, auteur d'une photo sous-marine illustrant la puissance du nageur lors de la demi-finale du 200 m papillon, le 30 juillet, prise avec une caméra robotisée sous-marine développée depuis de nombreuses années par le photographe de l'AFP François-Xavier Marit.

"La caméra robotisée est placée dans la piscine, selon nos instructions, par une équipe de plongeurs du Comité international olympique et contrôlée à distance par nos soins", explique Oli Scarff.

"Le défi consiste, comme pour la photographie classique, à trouver quelque chose d'immédiatement intéressant et captivant", poursuit-il. "Dès que j'ai vu cette photo s'afficher, j'ai su qu'il fallait l'envoyer rapidement. C'est exactement le genre de photo que je recherche".

- Premier plongeon dans la Seine

Très attendue après l'annulation de plusieurs entraînements et un report en raison de la qualité insuffisante de l'eau, la première épreuve des JO dans la Seine a été le triathlon féminin, remporté par la Française Cassandre Beaugrand le 31 juillet.

Ce premier plongeon a été capturé dans l'eau par Martin Bureau, équipé d'un caisson étanche pour protéger son boîtier, au pied du pont Alexandre III, duquel se sont élancées les nageuses.

Il raconte: "Il y avait beaucoup de courant. J'étais attaché par le poignet au responsable sécurité des JO qui s'était mis à l'eau une première fois pour tester la possibilité de faire descendre deux photographes en même temps, ce qui n'a pas été possible. Le simple fait de rester sur place dans les effluves de gasoil était épuisant".

"Cette première épreuve dans la Seine était très attendue et le fait que les nageuses soit nombreuses au départ rendait la chose très graphique quel que soit le point de vue", ajoute-t-il, parlant de Paris comme "couleur de ces JO".

- Sacre des judokas français

Les judokas français étaient à la fête le 3 août après avoir remporté leur deuxième titre olympique par équipe mixte face au Japon, grâce notamment à deux victoires de leur leader Teddy Riner.

Un sacre immortalisé par Jack Guez, qui a photographié les champions et leurs médailles par en-dessous. Ce cliché lui tenait à coeur depuis les Jeux de Tokyo en 2021, où les Bleus avaient déjà gagné contre les Japonais, mais lui avait été refusé par la Fédération internationale de judo, l'accès au tatami étant interdit.

"Cette année, je me suis dit: il faut que je réussisse. J'ai fait comprendre au responsable que j'étais intéressé, sans trop espérer", confie-t-il. Une requête finalement acceptée.

- Explosion de Novak Djokovic

C'était le dernier titre majeur qui manquait à sa carrière: le 4 août, Novak Djokovic est devenu champion olympique après un match contre l'Espagnol Carlos Alcaraz à l'issue duquel il n'a pas réussi à contenir son émotion.

Un moment rare, le tennisman étant connu pour son stoïcisme, auquel a assisté Patricia de Melo Moreira, placée jusqu'au dernier moment du côté d'Alcaraz.

"J'hésite à bouger, chacun des deux étant en mesure de gagner. Puis Djokovic commence à faire basculer le jeu, alors je cours jusqu'à l'autre bout du terrain", raconte-t-elle. Le Serbe l'emporte quelques instants plus tard et laisse exploser son émotion devant son appareil. "J'ai senti que, quel que soit l'avenir de Djokovic, j'avais immortalisé ce qui semblait être la pièce manquante d'une carrière complète, son dévouement au sport, à sa famille et à son pays", juge la photographe.

- Finale du 100m sur le fil

Rarement une course aura été aussi serrée: le 4 août, le sprinteur américain Noah Lyles est devenu champion olympique du 100 m seulement cinq millièmes devant le Jamaïcain Kishane Thompson.

"La finale du 100 m est toujours un événement sous haute tension", souligne Jewel Samad, qui a immortalisé cette victoire sur le fil grâce à l'un de ses dix appareils installés en hauteur et qu'il déclenche depuis la ligne d'arrivée. "Comme cette finale a été très serrée, cette perspective depuis le sommet offre un angle de vue intéressant".

"Je me sens toujours privilégié de faire partie de l'équipe qui couvre l'athlétisme et j'attends avec impatience le 100 m, où je tourne généralement avec 11 à 12 caméras qui tournent simultanément pour capturer autant d'angles que possible de cette course qui dure à peine 10 secondes", ajoute-t-il.

- Geste "super classe" des gymnastes américaines

Sacrée au sol le 5 août, la gymnaste brésilienne Rebeca Andrade a non seulement obtenu la reconnaissance des juges mais aussi de ses paires. Alors qu'elle montait sur la première marche du podium, les Américaines Simone Biles - sa grande rivale - et Jordan Chiles, respectivement en argent et bronze, se sont agenouillées pour témoigner de leur admiration.

"Un geste super classe", symbole de sororité, capturé par Gabriel Bouys et devenu viral.

"J'ai vu les Américaines se parler avant la remise des médailles, je me suis douté qu'il allait se passer quelque chose et j'ai décidé d'élargir le champ", se souvient-il. "Ce n'est pas moi qui fait la photo, ce sont elles. C'était un moment super sympa", à l'image de l'ambiance générale de ces Jeux, se réjouit-il.

- Perspective graphique pour Simone Biles

Alors qu'elle avait jusque-là réalisé un sans-faute en remportant trois médailles d'or en trois épreuves, la superstar de la gymnastique Simone Biles a échoué sur la poutre le 5 août, terminant seulement cinquième après une chute.

Un échec qui n'a pas empêché Loïc Venance de signer un cliché très graphique de l'Américaine. "Ce que je cherche sur la gym, ce sont des photos vraiment +clean+ (propres), avec le fond noir et surtout pas les panneaux lumineux et les logos", explique-t-il.

Pour cette dernière journée de la gymnastique artistique, le photographe est arrivé au moins deux heures à l'avance pour avoir la place idéale. "Je cherchais une position de trois quarts mais pas trop pour pouvoir quand même avoir une vision de la poutre bien de face, tout en gardant un fond bien noir derrière", se souvient-il. "Je me suis baissé le plus possible, j'étais pratiquement assis par terre pour mettre la perspective du muret au niveau de la poutre".

- Armand Duplantis toujours plus haut

C'était écrit mais le "Mondo show" a tenu ses promesses le 5 août, Armand Duplantis s'adjugeant sans rival son deuxième titre olympique, avant de porter à 6,25 m, au bout du suspense, son record du monde à la perche.

"L'atmosphère était incroyable, le bruit de la foule extraordinaire", se remémore Ben Stansall, qui a capturé la performance du Suédois, notamment au moment de sa retombée.

"Je me tenais de l'autre côté du terrain, avec un objectif de 400 mm (...) La distance permettait aux anneaux olympiques de Paris d'être bien visibles sur la photo lorsqu'il passait. Heureusement, je me suis tenu à l'écart des autres photographes, ce qui est rare pendant l'athlétisme et ce qui a rendu l'image unique", se félicite-t-il.

- Surf sous-marin

Le Tahitien Kauli Vaast a dompté la vague de Teahupo'o pour devenir le premier champion olympique français de l'histoire du surf, dans la nuit du 5 au 6 août.

Seul photographe d'agence accrédité sous l'eau pour ces épreuves, Ben Thouard a notamment immortalisé le surfeur lors des demi-finales, quelques heures avant son sacre.

Pour réaliser ce genre de cliché, "il faut avoir un placement très précis et très proche", explique celui qui fait des photos de surf depuis une vingtaine d'années. Le maître mot, c'est "l'anticipation" du mouvement de la vague, des surfeurs, mais aussi du matériel.

Au moment où il plonge en apnée, "tous les réglages doivent être prêts". Entre l'appareil photo placé dans un caisson étanche et le masque sur les yeux, impossible d'accéder précisément aux commandes.

G.Mukherjee--DT