Dubai Telegraph - La liberté de régulation des contenus par les réseaux sociaux en débat à la Cour suprême américaine

EUR -
AED 3.760928
AFN 73.229941
ALL 98.204059
AMD 412.299143
ANG 1.856092
AOA 933.832582
ARS 1068.051794
AUD 1.662307
AWG 1.845651
AZN 1.749505
BAM 1.955303
BBD 2.079451
BDT 125.638039
BGN 1.954711
BHD 0.386094
BIF 3046.565484
BMD 1.02394
BND 1.408514
BOB 7.11619
BRL 6.284732
BSD 1.029928
BTN 88.635318
BWP 14.49503
BYN 3.370377
BYR 20069.214635
BZD 2.068754
CAD 1.477289
CDF 2938.706368
CHF 0.938697
CLF 0.037429
CLP 1032.786764
CNY 7.50711
CNH 7.530348
COP 4453.164179
CRC 519.8576
CUC 1.02394
CUP 27.134397
CVE 110.238033
CZK 25.076586
DJF 183.401554
DKK 7.459901
DOP 63.222682
DZD 139.318838
EGP 51.801304
ERN 15.359093
ETB 129.2333
FJD 2.394685
FKP 0.840582
GBP 0.8407
GEL 2.89261
GGP 0.840582
GHS 15.191136
GIP 0.840582
GMD 73.212955
GNF 8905.560586
GTQ 7.948056
GYD 215.475186
HKD 7.972198
HNL 26.191826
HRK 7.532873
HTG 134.543146
HUF 413.058833
IDR 16667.124375
ILS 3.772823
IMP 0.840582
INR 88.172917
IQD 1349.163377
IRR 43095.046846
ISK 144.703061
JEP 0.840582
JMD 161.495763
JOD 0.726382
JPY 161.302231
KES 133.324162
KGS 89.082667
KHR 4162.859708
KMF 489.494713
KPW 921.545614
KRW 1505.134763
KWD 0.315885
KYD 0.858286
KZT 543.544383
LAK 22471.844505
LBP 92225.83747
LKR 303.376899
LRD 192.318734
LSL 19.573638
LTL 3.023427
LVL 0.61937
LYD 5.090655
MAD 10.351167
MDL 19.248727
MGA 4876.664183
MKD 61.514351
MMK 3325.715627
MNT 3479.346218
MOP 8.259039
MRU 41.102741
MUR 47.950708
MVR 15.767315
MWK 1785.81083
MXN 21.236111
MYR 4.617458
MZN 65.432507
NAD 19.574116
NGN 1593.260298
NIO 37.899619
NOK 11.73021
NPR 141.812155
NZD 1.837895
OMR 0.394326
PAB 1.029938
PEN 3.875514
PGK 4.128869
PHP 60.046373
PKR 286.821734
PLN 4.267013
PYG 8086.863822
QAR 3.754781
RON 4.975423
RSD 117.052937
RUB 105.799951
RWF 1432.60758
SAR 3.843666
SBD 8.641455
SCR 14.725966
SDG 615.387416
SEK 11.491796
SGD 1.404702
SHP 0.840582
SLE 23.294386
SLL 21471.495716
SOS 588.538787
SRD 35.945411
STD 21193.480783
SVC 9.011752
SYP 13313.261953
SZL 19.569639
THB 35.566024
TJS 11.236351
TMT 3.583788
TND 3.305991
TOP 2.398171
TRY 36.281145
TTD 6.991153
TWD 33.904175
TZS 2588.575419
UAH 43.55327
UGX 3808.031283
USD 1.02394
UYU 44.969
UZS 13344.605294
VES 55.099534
VND 25987.585073
VUV 121.564138
WST 2.873329
XAF 655.777369
XAG 0.033825
XAU 0.000381
XCD 2.767248
XDR 0.793083
XOF 655.783772
XPF 119.331742
YER 255.217137
ZAR 19.562314
ZMK 9216.695165
ZMW 28.450485
ZWL 329.708108
  • AEX

    -5.5500

    890.3

    -0.62%

  • BEL20

    -67.9700

    4233.93

    -1.58%

  • PX1

    -59.1700

    7431.04

    -0.79%

  • ISEQ

    -89.2900

    9616.17

    -0.92%

  • OSEBX

    6.9200

    1479.81

    +0.47%

  • PSI20

    -97.8900

    6299.98

    -1.53%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -5.1600

    3219.73

    -0.16%

  • N150

    -27.4700

    3282.33

    -0.83%

La liberté de régulation des contenus par les réseaux sociaux en débat à la Cour suprême américaine
La liberté de régulation des contenus par les réseaux sociaux en débat à la Cour suprême américaine / Photo: ANDREW CABALLERO-REYNOLDS - AFP

La liberté de régulation des contenus par les réseaux sociaux en débat à la Cour suprême américaine

La Cour suprême américaine à majorité conservatrice s'est colletée lundi avec des lois du Texas et de la Floride, deux Etats du Sud dirigés par des républicains, interdisant aux réseaux sociaux de réguler à leur guise les contenus en ligne.

Taille du texte:

Il s'agit du plus important dossier à l'agenda de cette session de la Cour en matière de liberté d'expression. Le Texas et la Floride justifient leur législation respective adoptée en 2021 par la nécessité de juguler une "censure" des opinions conservatrices sur les réseaux sociaux, devenus "l'agora des temps modernes".

Ces lois avaient été votées en réaction à l'exclusion du président républicain sortant Donald Trump de principales plateformes, notamment Facebook et Twitter, à la suite de l'assaut du Capitole par des centaines de ses partisans le 6 janvier 2021.

Le paysage a sensiblement évolué depuis, en particulier avec le retour en août 2023 de Donald Trump sur Twitter, devenu X après son acquisition par le milliardaire Elon Musk, partisan d'un assouplissement des règles d'utilisation, notamment en matière de désinformation.

- Premier amendement -

L'association NetChoice, représentant les entreprises d'internet, et le lobby des géants de la tech, la CCIA (Computer & Communications Industry Association), ont contesté en justice les législations des deux Etats, notamment au motif que la modération de contenus relevait du Premier amendement de la Constitution, garantissant la liberté d'expression.

La loi texane interdit aux réseaux sociaux comptant plus de 50 millions d'utilisateurs mensuels actifs de bloquer, supprimer ou "démonétiser" des contenus en fonction des idées professées par l'utilisateur. En Floride, elle prohibe toute intervention des grands réseaux sociaux sur les publications de candidats politiques ou d'"entreprises journalistiques".

Les lois des deux Etats leur imposent de fournir une "explication individualisée" à l'utilisateur lorsqu'ils retirent une de ses publications.

Des juridictions fédérales ont rendu des décisions contradictoires, considérant en Floride que les activités de modération constituaient bien une "expression" mais parvenant à la conclusion inverse au Texas.

La Cour suprême a suspendu l'entrée en vigueur de ces lois, le temps de statuer sur deux points : déterminer si la modération de contenus est protégée par le Premier amendement et sur la validité de la demande d'explications individualisées.

"Le Premier amendement s'applique non pas aux réseaux sociaux mais à ce que les autorités peuvent faire", a objecté le président de la Cour, le conservateur John Roberts, au conseiller juridique du Texas, Aaron Nielson.

"Ce que les autorités font en l'espèce est de dire vous devez faire ceci, vous devez accepter ces personnes ou expliquer pourquoi vous ne le faites pas, ce n'est pas le Premier amendement", a poursuivi le président.

"Les lois comme celles-ci, qui sont tellement larges qu'elles étouffent d'emblée l'expression, me posent un problème", a lancé la juge progressiste Sonia Sotomayor.

- "Simples tuyaux" -

Le Texas et la Floride tentent "d'imposer à des entités privées de donner plus d'écho à certaines voix qu'à d'autres et d'offrir à certaines personnes davantage d'audience que ce qu'elles obtiennent sur le marché des idées", a plaidé l'avocat de Netchoice, Paul Clement, leur reprochant de s'ingérer dans la "ligne éditoriale" des réseaux sociaux.

Le conseiller juridique de l'Etat de Floride, Henry Whitaker, a décrit les réseaux sociaux comme de "simples tuyaux", niant à la modération en ligne tout caractère éditorial.

Au fil des quatre heures de débat, la plupart des juges, indépendamment de leur orientation politique, ont paru sensibles aux arguments selon lesquels le Premier amendement protégeait la modération en ligne, mais plus réticents à annuler entièrement des lois dont le champ d'application reste incertain, faute d'être entrées en vigueur.

La conseillère juridique de l'administration du président démocrate Joe Biden, Elizabeth Prelogar, leur a suggéré de statuer sans se prononcer sur l'ensemble des questions soulevées, en confirmant la suspension des lois et en renvoyant l'interprétation aux tribunaux des deux Etats concernés.

La décision de la Cour n'est pas attendue avant plusieurs mois.

A.Murugan--DT