Dubai Telegraph - Détection de contenus pédophiles: les 27 divisés sur un texte controversé

EUR -
AED 4.099512
AFN 76.984357
ALL 99.279632
AMD 432.840824
ANG 2.0117
AOA 1035.51375
ARS 1074.340751
AUD 1.635204
AWG 2.00904
AZN 1.895592
BAM 1.956437
BBD 2.253773
BDT 133.392204
BGN 1.954913
BHD 0.420605
BIF 3235.894809
BMD 1.116133
BND 1.442356
BOB 7.71351
BRL 6.058062
BSD 1.116233
BTN 93.297054
BWP 14.755404
BYN 3.65299
BYR 21876.209389
BZD 2.249972
CAD 1.513644
CDF 3204.418308
CHF 0.949696
CLF 0.037554
CLP 1036.220769
CNY 7.867842
CNH 7.86961
COP 4636.394708
CRC 579.178056
CUC 1.116133
CUP 29.577528
CVE 110.300886
CZK 25.054931
DJF 198.769327
DKK 7.459888
DOP 67.000598
DZD 147.66206
EGP 54.24362
ERN 16.741997
ETB 129.530722
FJD 2.453652
FKP 0.850001
GBP 0.838411
GEL 3.047082
GGP 0.850001
GHS 17.548709
GIP 0.850001
GMD 76.455821
GNF 9643.921622
GTQ 8.628807
GYD 233.515974
HKD 8.691552
HNL 27.689513
HRK 7.588601
HTG 147.28462
HUF 393.231003
IDR 16990.113376
ILS 4.220378
IMP 0.850001
INR 93.212522
IQD 1462.242986
IRR 46980.831802
ISK 152.095942
JEP 0.850001
JMD 175.373915
JOD 0.791006
JPY 160.854911
KES 143.992586
KGS 94.021383
KHR 4533.393698
KMF 492.605134
KPW 1004.519186
KRW 1491.009022
KWD 0.340416
KYD 0.930182
KZT 535.17213
LAK 24648.577696
LBP 99958.634637
LKR 340.567752
LRD 223.252635
LSL 19.595924
LTL 3.295651
LVL 0.675138
LYD 5.300582
MAD 10.823721
MDL 19.477814
MGA 5048.506827
MKD 61.59503
MMK 3625.156875
MNT 3792.620333
MOP 8.960114
MRU 44.359439
MUR 51.009885
MVR 17.144257
MWK 1935.377652
MXN 21.640375
MYR 4.686081
MZN 71.264933
NAD 19.595837
NGN 1829.654745
NIO 41.082446
NOK 11.684111
NPR 149.272891
NZD 1.787314
OMR 0.429665
PAB 1.116263
PEN 4.183924
PGK 4.369343
PHP 62.232796
PKR 310.145369
PLN 4.271489
PYG 8708.599254
QAR 4.069624
RON 4.973049
RSD 117.075377
RUB 103.801751
RWF 1504.749122
SAR 4.188285
SBD 9.271648
SCR 14.515301
SDG 671.353324
SEK 11.353859
SGD 1.440721
SHP 0.850001
SLE 25.500632
SLL 23404.747974
SOS 637.896108
SRD 33.7128
STD 23101.70237
SVC 9.766959
SYP 2804.317907
SZL 19.602851
THB 36.685625
TJS 11.865648
TMT 3.906466
TND 3.3823
TOP 2.614096
TRY 38.067392
TTD 7.592402
TWD 35.774329
TZS 3042.265291
UAH 46.13667
UGX 4135.345428
USD 1.116133
UYU 46.12418
UZS 14204.303188
VEF 4043250.906352
VES 41.114742
VND 27447.387917
VUV 132.509568
WST 3.122341
XAF 656.152842
XAG 0.036026
XAU 0.000425
XCD 3.016405
XDR 0.827247
XOF 656.152842
XPF 119.331742
YER 279.396004
ZAR 19.443089
ZMK 10046.526221
ZMW 29.55182
ZWL 359.394413
  • AEX

    2.9600

    900.47

    +0.33%

  • BEL20

    18.9700

    4234.58

    +0.45%

  • PX1

    -28.5000

    7471.75

    -0.38%

  • ISEQ

    -44.8500

    9922.44

    -0.45%

  • OSEBX

    -1.5500

    1405.91

    -0.11%

  • PSI20

    43.6500

    6759.64

    +0.65%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -5.6900

    2580.84

    -0.22%

  • N150

    -7.3100

    3316.31

    -0.22%

Détection de contenus pédophiles: les 27 divisés sur un texte controversé
Détection de contenus pédophiles: les 27 divisés sur un texte controversé / Photo: NICOLAS ASFOURI - AFP/Archives

Détection de contenus pédophiles: les 27 divisés sur un texte controversé

Les pays de l'UE peinent à s'accorder sur un projet de loi permettant d'obliger les plateformes et services de messagerie privée à détecter les images et vidéos à caractère pédophile, une législation dont la préparation est émaillée de controverses.

Taille du texte:

"Les abus sexuels commis contre les enfants sont un crime silencieux (...) La détection est de la plus haute importance", a plaidé jeudi la commissaire européenne chargée du dossier, Ylva Johansson, lors d'une réunion avec les ministres européens de l'Intérieur à Luxembourg.

Le texte a fait l'objet de discussions mais n'a pas été mis au vote, en raison de divergences persistantes entre les Vingt-Sept.

La proposition de règlement présentée en mai 2022 par la commissaire suédoise vise à lutter contre la prolifération d'images et vidéos relatives à des abus sexuels sur des enfants, et contre la sollicitation d'enfants par des pédocriminels, en prévoyant des obligations nouvelles en matière de détection, puis de signalement aux autorités.

"Le Royaume-Uni a adopté une législation très similaire à celle que j'ai proposée (...) Si nous n'avons pas de législation dans l'UE, nous deviendrons un refuge pour ces crimes", a encore averti Ylva Johansson.

Mais des ONG de protection de la vie privée, des eurodéputés et certains Etats membres s'alarment d'une possible surveillance généralisée des communications privées et de la fin de la confidentialité des correspondances, puisque même les messageries chiffrées (Signal, Telegram, WhatsApp...) seraient concernées.

Certains s'inquiètent aussi des erreurs possibles liées à l'utilisation de l'intelligence artificielle pour détecter les contenus pédocriminels.

La ministre allemande de l'Intérieur Nancy Faeser a insisté jeudi sur la nécessité de "changer les dispositions concernant les communications cryptées".

Certaines plateformes utilisent déjà volontairement des technologies pour détecter et signaler ces contenus, comme Facebook ou Google.

Mais c'est insuffisant, selon la Commission. Et même cette détection volontaire pourrait prendre fin, puisque la législation européenne temporaire qui l'autorise expire courant 2024.

- "Surveillance de masse" -

La proposition de l'exécutif européen prévoit l'obligation pour les fournisseurs de services de communication de prendre des mesures préventives afin d'éviter la diffusion de photos ou vidéos à caractère pédophile déjà identifiées ou nouvellement produites.

Il s'agit aussi de surveiller les possibles sollicitations d'enfants à des fins sexuelles ("grooming").

Lorsqu'il existe un risque important qu'un service de communication soit utilisé à mauvais escient, une autorité judiciaire ou autorité administrative indépendante pourrait émettre une injonction de détection.

Le fournisseur aurait alors l'obligation d'analyser automatiquement le contenu des communications via ce service, et non uniquement celles de personnes soupçonnées de tels agissements.

Le projet de loi a suscité les critiques des autorités européennes chargées de la protection des données personnelles.

Mais aussi du service juridique du Conseil (Etats membres), qui s'est inquiété en avril de son caractère disproportionné, et d'une "restriction particulièrement grave aux droits à la vie privée et à la protection des données personnelles".

L'Espagne, qui assure la présidence semestrielle du Conseil de l'UE et tente de trouver un compromis, a proposé de limiter dans un premier temps le champ de la détection aux images ou vidéos déjà identifiées.

L'eurodéputé allemand Patrick Breyer (groupe des Verts), farouche pourfendeur du projet de la Commission, a quant à lui appelé à "une nouvelle approche qui se concentre sur la protection préventive des enfants au lieu de la surveillance de masse et du paternalisme".

Signe des tensions suscitées par ce dossier, Ylva Johansson s'est plainte dans un billet de blog publié le 15 octobre d'avoir été "victime ces dernières semaines d'insultes, de menaces et d'intimidations" de la part des opposants à sa proposition.

Les services de la commissaire ont par ailleurs été mis en cause dans une enquête publiée dans plusieurs journaux européens pour leurs liens dans la préparation de cette législation avec des lobbys dont les activités commerciales bénéficieraient de cette obligation de détection.

La responsable suédoise, qui assure que ses services "ont agi selon les directives et selon la loi, à 100%", a été invitée à venir s'expliquer le 25 octobre devant la commission des Affaires intérieures du Parlement européen. Le lendemain, cette commission votera sur sa propre version du texte.

B.Krishnan--DT