Dubai Telegraph - A Cannes, le film coupe-faim que ne renierait pas Ruben Östlund

EUR -
AED 3.778233
AFN 73.138915
ALL 98.081287
AMD 411.179491
ANG 1.853721
AOA 940.700099
ARS 1066.403879
AUD 1.661602
AWG 1.854137
AZN 1.750441
BAM 1.952872
BBD 2.076786
BDT 125.481856
BGN 1.953679
BHD 0.387771
BIF 3042.360903
BMD 1.028648
BND 1.408048
BOB 7.107274
BRL 6.2084
BSD 1.028658
BTN 88.285768
BWP 14.416384
BYN 3.366053
BYR 20161.494362
BZD 2.066102
CAD 1.483305
CDF 2952.218948
CHF 0.939363
CLF 0.037524
CLP 1035.405834
CNY 7.542555
CNH 7.564814
COP 4456.245724
CRC 520.209896
CUC 1.028648
CUP 27.259163
CVE 110.09885
CZK 25.090054
DJF 183.165366
DKK 7.46071
DOP 63.084187
DZD 139.693456
EGP 52.002874
ERN 15.429715
ETB 129.970158
FJD 2.397881
FKP 0.81467
GBP 0.83761
GEL 2.905988
GGP 0.81467
GHS 15.171105
GIP 0.81467
GMD 73.552538
GNF 8892.580239
GTQ 7.938021
GYD 215.19525
HKD 8.005054
HNL 26.21028
HRK 7.378393
HTG 134.28474
HUF 413.320407
IDR 16671.549974
ILS 3.762814
IMP 0.81467
INR 88.335734
IQD 1347.52845
IRR 43293.219489
ISK 145.039761
JEP 0.81467
JMD 161.288169
JOD 0.729723
JPY 162.945509
KES 132.953315
KGS 89.492495
KHR 4154.649455
KMF 491.74532
KPW 925.782329
KRW 1504.736937
KWD 0.317163
KYD 0.857115
KZT 540.789154
LAK 22437.374584
LBP 92115.399081
LKR 303.065591
LRD 192.339741
LSL 19.472174
LTL 3.037329
LVL 0.622219
LYD 5.086671
MAD 10.354574
MDL 19.162269
MGA 4834.64416
MKD 61.486444
MMK 3341.007512
MNT 3495.344654
MOP 8.24374
MRU 40.876109
MUR 48.192378
MVR 15.837147
MWK 1784.703941
MXN 21.115925
MYR 4.62223
MZN 65.733519
NAD 19.472524
NGN 1591.822193
NIO 37.782035
NOK 11.737657
NPR 141.255459
NZD 1.840997
OMR 0.396007
PAB 1.028558
PEN 3.882878
PGK 4.123737
PHP 60.061665
PKR 286.816854
PLN 4.257933
PYG 8113.834321
QAR 3.745322
RON 4.969708
RSD 116.985616
RUB 105.17572
RWF 1426.73432
SAR 3.861498
SBD 8.681189
SCR 14.683553
SDG 618.217244
SEK 11.492484
SGD 1.408368
SHP 0.81467
SLE 23.402068
SLL 21570.230463
SOS 587.81864
SRD 36.064904
STD 21290.929969
SVC 8.999506
SYP 2584.508384
SZL 19.471651
THB 35.635957
TJS 11.242135
TMT 3.600267
TND 3.299621
TOP 2.409201
TRY 36.440291
TTD 6.982531
TWD 33.921097
TZS 2571.58214
UAH 43.609014
UGX 3804.259007
USD 1.028648
UYU 44.902238
UZS 13331.273714
VES 55.326033
VND 26099.363046
VUV 122.123112
WST 2.841935
XAF 654.968589
XAG 0.033983
XAU 0.000384
XCD 2.779972
XDR 0.792112
XOF 653.703758
XPF 119.331742
YER 256.390513
ZAR 19.493202
ZMK 9259.065008
ZMW 28.568166
ZWL 331.224131
  • AEX

    -0.6300

    895.24

    -0.07%

  • BEL20

    -11.6100

    4290.12

    -0.27%

  • PX1

    19.4800

    7509.92

    +0.26%

  • ISEQ

    1.9400

    9707.46

    +0.02%

  • OSEBX

    4.8600

    1477.66

    +0.33%

  • PSI20

    -49.2600

    6348.38

    -0.77%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -1.6100

    3225.02

    -0.05%

  • N150

    -3.6400

    3306.36

    -0.11%

A Cannes, le film coupe-faim que ne renierait pas Ruben Östlund
A Cannes, le film coupe-faim que ne renierait pas Ruben Östlund / Photo: LOIC VENANCE - AFP

A Cannes, le film coupe-faim que ne renierait pas Ruben Östlund

Des enfants qui arrêtent de manger et la société vacille: le Festival de Cannes s'est mis au régime coupe-faim lundi avec "Club Zero", une satire cynique que ne renierait pas le président du jury Ruben Östlund.

Taille du texte:

Le film, qui s'ouvre avec un avertissement le déconseillant aux personnes qui ont pu souffrir de troubles de l'alimentation, contient une scène de vomi explicite et peut-être encore plus écoeurante que celle -interminable- que le Suédois avait offert l'an dernier aux festivaliers dans "Sans Filtre", qui a remporté la Palme d'or.

"La nutrition est un moyen de montrer les codes et les règles qui régissent notre société", a expliqué la réalisatrice Jessica Hausner à l'AFP. "Lorsque, dans un dîner, une personne ne mange pas, les autres se sentent coupables ou offensés. Cela montre comment les règles (alimentaires) sont strictes et importantes dans la société".

La scène difficile à supporter "n'est pas là pour mettre les gens mal à l'aise. C'est pour montrer comment fonctionne la radicalisation", a-t-elle ajouté.

Ce long-métrage, dans son ensemble, dénonce l'embrigadement et le sectarisme, tout en ironisant sur les névroses des sociétés contemporaines, les carences éducatives des familles aisées, l'inertie face au changement climatique ou l'obsession du "manger sainement".

"Club Zero" se déroule dans un prestigieux établissement scolaire d'un pays européen non identifié.

Il tourne autour d'un groupe d'adolescents sous l'influence de Mme Novak, jouée par Mia Wasikowska, une professeure qui prône "l'alimentation consciente", jusqu'à se priver totalement de nourriture et mettre la vie de tous les élèves en jeu.

"Parfois, je me compare à quelqu'un qui viendrait d'une autre planète, qui nous regarde et (j'imagine) ce que cette personne penserait", a raconté la réalisatrice autrichienne.

- Les vrais croyants -

Au-delà des troubles alimentaires et des dérives sectaires, le film illustre les angoisses des plus jeunes générations, confrontées au changement climatique et aux inégalités.

"Je pense toujours que, si j'étais une adolescente maintenant, je serais tellement nerveuse avec le monde dont nous héritons", a déclaré Mia Wasikowska à l'AFP.

Pour préparer le film, Jessica Hausner et l'actrice vue dans l'"Alice au Pays des Merveilles" de Tim Burton ont fait des recherches sur les cultes et les sectes.

Pour la réalisatrice, l'enseignante devait être sincère dans ses croyances, plutôt qu'une manipulatrice. "C'est une vraie croyante et elle croit vraiment faire ce qu'il faut", a décrit Wasikowska.

Les enfants et Mme Novak "commencent à croire en quelque chose que nous considèrerions normalement comme faux et fou. Il est très difficile d'accepter que les gens croient sincèrement en des idées dévastatrices ou destructrices", a poursuivi Jessica Hausner.

Son dernier long-métrage, "Little Joe", était en compétition à Cannes en 2019 et avait valu un prix d'interprétation à l'actrice Emily Beecham.

Comme ce film, "Club Zero" comporte tout un travail sur les couleurs et la géométrie des décors.

"Je ne place pas les films à une époque ou à un endroit particulier. J'essaie de créer un style visuel artificiel", a souligné la réalisatrice, qui se dit "ennuyée" par le naturalisme.

D.Naveed--DT