Dubai Telegraph - "La Terre entre nos mains": depuis l'espace, un plaidoyer pour la planète signé Thomas Pesquet

EUR -
AED 3.864558
AFN 70.494102
ALL 97.271059
AMD 407.155517
ANG 1.896104
AOA 960.613091
ARS 1056.248038
AUD 1.631278
AWG 1.8965
AZN 1.791206
BAM 1.954184
BBD 2.124143
BDT 125.716025
BGN 1.949289
BHD 0.396502
BIF 3048.60406
BMD 1.05215
BND 1.415816
BOB 7.269126
BRL 6.090159
BSD 1.05203
BTN 88.793862
BWP 14.440919
BYN 3.442853
BYR 20622.13618
BZD 2.120586
CAD 1.47947
CDF 3015.461382
CHF 0.937518
CLF 0.037193
CLP 1026.277825
CNY 7.607358
CNH 7.633568
COP 4716.787576
CRC 537.355573
CUC 1.05215
CUP 27.88197
CVE 110.363712
CZK 25.291264
DJF 186.988154
DKK 7.458676
DOP 63.602651
DZD 140.588561
EGP 52.233238
ERN 15.782247
ETB 128.283337
FJD 2.393671
FKP 0.83048
GBP 0.831162
GEL 2.867092
GGP 0.83048
GHS 16.887178
GIP 0.83048
GMD 74.702778
GNF 9081.104686
GTQ 8.124589
GYD 220.093785
HKD 8.187341
HNL 26.387556
HRK 7.505257
HTG 138.234358
HUF 406.601144
IDR 16790.574842
ILS 3.937918
IMP 0.83048
INR 88.885401
IQD 1378.84232
IRR 44300.767226
ISK 145.690973
JEP 0.83048
JMD 166.542259
JOD 0.746077
JPY 164.475189
KES 136.255597
KGS 90.881018
KHR 4262.25889
KMF 490.83124
KPW 946.934426
KRW 1480.916654
KWD 0.323452
KYD 0.876658
KZT 521.56863
LAK 23089.427195
LBP 94272.622526
LKR 307.355797
LRD 193.70505
LSL 19.147959
LTL 3.106725
LVL 0.636435
LYD 5.134208
MAD 10.492567
MDL 19.056877
MGA 4903.018084
MKD 61.274857
MMK 3417.341525
MNT 3575.204981
MOP 8.433465
MRU 42.049169
MUR 49.650906
MVR 16.266333
MWK 1825.479971
MXN 21.508788
MYR 4.715726
MZN 67.179687
NAD 19.147075
NGN 1767.569779
NIO 38.677193
NOK 11.743833
NPR 142.075896
NZD 1.79987
OMR 0.4051
PAB 1.05205
PEN 4.002903
PGK 4.147838
PHP 61.975307
PKR 292.604659
PLN 4.320964
PYG 8216.204675
QAR 3.830614
RON 4.9753
RSD 116.403513
RUB 104.831166
RWF 1439.340933
SAR 3.951908
SBD 8.820576
SCR 15.513945
SDG 632.870058
SEK 11.582286
SGD 1.41671
SHP 0.83048
SLE 23.881015
SLL 22063.060321
SOS 601.301259
SRD 37.200331
STD 21777.376683
SVC 9.205387
SYP 2643.557801
SZL 19.154703
THB 36.838902
TJS 11.214312
TMT 3.682524
TND 3.316347
TOP 2.464243
TRY 36.140494
TTD 7.143092
TWD 34.320603
TZS 2798.718783
UAH 43.369431
UGX 3860.806867
USD 1.05215
UYU 44.693036
UZS 13467.517223
VES 47.823448
VND 26724.605049
VUV 124.913339
WST 2.937172
XAF 655.402482
XAG 0.034478
XAU 0.00041
XCD 2.843488
XDR 0.792537
XOF 652.851937
XPF 119.331742
YER 262.879515
ZAR 19.237481
ZMK 9470.611478
ZMW 28.851686
ZWL 338.791808
  • AEX

    11.4800

    874.48

    +1.33%

  • BEL20

    24.4300

    4237.33

    +0.58%

  • PX1

    95.2600

    7311.8

    +1.32%

  • ISEQ

    117.2700

    9809.12

    +1.21%

  • OSEBX

    23.8400

    1426.26

    +1.7%

  • PSI20

    79.9400

    6374.81

    +1.27%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -7.6500

    2935.09

    -0.26%

  • N150

    58.6000

    3314.4

    +1.8%

"La Terre entre nos mains": depuis l'espace, un plaidoyer pour la planète signé Thomas Pesquet
"La Terre entre nos mains": depuis l'espace, un plaidoyer pour la planète signé Thomas Pesquet / Photo: JOEL SAGET - AFP

"La Terre entre nos mains": depuis l'espace, un plaidoyer pour la planète signé Thomas Pesquet

Depuis l'espace, la Terre lui est apparue comme un fragile "îlot de vie": durant sa deuxième mission en orbite, Thomas Pesquet a immortalisé de nouvelles vues spectaculaires d'une planète dont l'état de dégradation lui a sauté aux yeux.

Taille du texte:

L'astronaute français, redescendu il y a un an de la Station spatiale internationale (ISS), transmet son témoignage unique avec une sélection de ses plus belles prises: 300 clichés rassemblés dans "La Terre entre nos mains", beau-livre à paraître mercredi aux éditions Flammarion, et dont les droits d'auteur seront reversés aux Restos du coeur.

Il écrit en préambule avoir "attrapé le virus de la photo" au cours de sa première mission dans l'espace (2016-2017) et raconte comment lors de sa deuxième, ("Alpha", d'avril à novembre 2021) il n'a cessé de mitrailler la planète. En transmettant cette fois sa passion à ses compagnons de route de l'ISS.

"Au départ j'étais un peu photographe du dimanche, puis j'y ai vraiment pris goût", confie Thomas Pesquet à l'AFP. "Quand on arrive dans la Station, on a le réflexe smartphone: on voit un truc super, on l'immortalise... mais rapidement on est confrontés à des limites si on veut par exemple faire des photos la nuit, prendre des cibles précises avec de grands objectifs, etc. C'est difficile car tout est manuel".

A bord, une douzaine d'appareils photo sont à disposition des astronautes, dont certains installés en permanence dans la Cupola, célèbre fenêtre d'observation panoramique de l'ISS, ou dans le laboratoire américain, hublot regardant à la verticale vers la Terre.

Lui en a pris environ 245.000, pendant ses quelques heures de loisirs quotidiennes. "Beaucoup sont ratées mais en six mois il y a une vraie courbe de progression". Mers, fleuves, îles, déserts, montagnes, couchers et levers de Soleil: face à la beauté de la Terre, "l'émerveillement" de l'astronaute était toujours là.

"La planète est tellement vaste et diverse qu'on n'a pas l'impression d'avoir tout vu. Même après 400 jours en orbite, il y a encore des choses qui me surprennent, des endroits que je n'ai pas vus". A 28.000 km/heure, le défilement de la Station fait "qu'on n'est jamais au-dessus des mêmes zones aux mêmes heures du jour".

La grande nouveauté ? Les aurores boréales, dont certaines bleutées, à sa grande surprise: des instants furtifs mais qu'il a réussi cette fois à capturer grâce à son coéquipier américain Shane Kimbrough: telle une vigie, il les voyait arriver depuis sa "chambre à coucher, ça nous laissait le temps de configurer nos appareils".

- "Sinistre spectacle" -

De cet "imagier amoureux de la Terre", Thomas Pesquet partage aussi des clichés "qu'on déteste voir", pour alerter sur sa fragilité: le "sinistre spectacle" des ouragans, tornades et incendies qui ont secoué la planète durant ses 200 jours en orbite. Auquel il a assisté, "impuissant".

"Ce qui m'a le plus frappé, ce sont les feux. On voyait les flammes, les fumées très nettement, d'une ampleur impressionnante", donnant une impression de "fin du monde".

"Comme dans les films", il a vu des régions entières englouties: le sud de l'Europe, la Colombie britannique, la plaine de Californie "mangée petit à petit par une chape de fumée"...

"La différence en quatre ans, je l'ai vue. Ma première mission s'est passée l'hiver, ma deuxième en été, donc c'est normal qu'il y ait plus de feux mais au global, j'ai assisté à davantage de phénomènes violents", se désole-t-il.

Ce renforcement palpable des phénomènes climatiques extrêmes, "dont on sait qu'ils sont en lien avec le dérèglement du climat, a achevé de me convaincre que nous n'en avons pas assez fait pour protéger notre planète", écrit l'astronaute.

Sans la science - experts du climat, mesures des effets du dérèglement grâce aux satellites - "nous serions perdus face à l'ampleur des enjeux", plaide-t-il.

"Il n'est pas trop tard mais plus on attend... Or malheureusement on a l'impression que tout le monde se regarde en chien de faïence: tous les ans on dit +c'est maintenant qu'il faut agir+ et c'est pareil l'année d'après, on ne fait que de petites actions sans impact global fort" sur l'environnement, regrette-t-il.

F.Saeed--DT