Dubai Telegraph - Contestation au Canada: Trudeau sous pression, état d'urgence en Ontario

EUR -
AED 3.843685
AFN 77.423228
ALL 98.991341
AMD 412.46392
ANG 1.886635
AOA 958.556336
ARS 1108.465738
AUD 1.646152
AWG 1.883625
AZN 1.783134
BAM 1.955629
BBD 2.113615
BDT 127.188874
BGN 1.955629
BHD 0.394665
BIF 3100.228812
BMD 1.046458
BND 1.399278
BOB 7.233367
BRL 5.998723
BSD 1.046808
BTN 90.393093
BWP 14.40974
BYN 3.4259
BYR 20510.585864
BZD 2.102816
CAD 1.489686
CDF 3003.336166
CHF 0.939704
CLF 0.025745
CLP 987.943581
CNY 7.587913
CNH 7.589571
COP 4267.526704
CRC 528.753748
CUC 1.046458
CUP 27.731149
CVE 110.255356
CZK 25.074509
DJF 186.413694
DKK 7.460835
DOP 65.234294
DZD 141.056661
EGP 52.899373
ERN 15.696877
ETB 131.860866
FJD 2.401313
FKP 0.82828
GBP 0.828517
GEL 2.934124
GGP 0.82828
GHS 16.160219
GIP 0.82828
GMD 75.344692
GNF 9044.005264
GTQ 8.070129
GYD 218.692808
HKD 8.130815
HNL 26.789585
HRK 7.537226
HTG 139.155956
HUF 403.18961
IDR 17063.966206
ILS 3.737165
IMP 0.82828
INR 90.613797
IQD 1371.182606
IRR 43954.056561
ISK 145.722785
JEP 0.82828
JMD 164.541627
JOD 0.74198
JPY 156.223172
KES 135.764577
KGS 91.512818
KHR 4188.462851
KMF 492.202299
KPW 941.790882
KRW 1501.261064
KWD 0.323145
KYD 0.858086
KZT 528.878539
LAK 22673.703303
LBP 93713.725573
LKR 309.422132
LRD 207.425722
LSL 19.196785
LTL 3.08992
LVL 0.632993
LYD 5.120608
MAD 10.413363
MDL 19.394452
MGA 4935.655073
MKD 61.369495
MMK 2197.310825
MNT 3624.0035
MOP 8.374641
MRU 41.925095
MUR 48.116341
MVR 16.177754
MWK 1813.919734
MXN 21.369077
MYR 4.623993
MZN 66.545245
NAD 19.196785
NGN 1569.320164
NIO 38.325265
NOK 11.66931
NPR 145.050035
NZD 1.822638
OMR 0.402887
PAB 1.046458
PEN 3.857765
PGK 4.206801
PHP 60.564182
PKR 292.461971
PLN 4.160412
PYG 8297.223971
QAR 3.8095
RON 4.979089
RSD 117.239079
RUB 92.574395
RWF 1463.22504
SAR 3.924609
SBD 8.823426
SCR 15.586799
SDG 626.787085
SEK 11.139357
SGD 1.398286
SHP 0.831543
SLE 23.796854
SLL 21943.716629
SOS 598.013143
SRD 37.129642
STD 21659.577382
SVC 9.156898
SYP 13605.901332
SZL 19.196785
THB 35.1049
TJS 11.411582
TMT 3.66284
TND 3.306799
TOP 2.493373
TRY 38.155278
TTD 7.110079
TWD 34.339117
TZS 2684.435336
UAH 43.792574
UGX 3840.377743
USD 1.046458
UYU 45.155429
UZS 13526.323775
VES 66.270511
VND 26700.208973
VUV 128.607342
WST 2.930417
XAF 656.269732
XAG 0.032128
XAU 0.000356
XCD 2.825389
XDR 0.797113
XOF 656.269732
XPF 119.331742
YER 259.248992
ZAR 19.220967
ZMK 9419.385666
ZMW 29.687045
ZWL 336.959198
  • AEX

    -1.0300

    937.58

    -0.11%

  • BEL20

    35.8300

    4405.39

    +0.82%

  • PX1

    31.6800

    8154.51

    +0.39%

  • ISEQ

    313.1900

    10615.57

    +3.04%

  • OSEBX

    6.8700

    1500.24

    +0.46%

  • PSI20

    25.4000

    6710.65

    +0.38%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    19.7900

    3111.88

    +0.64%

  • N150

    23.3900

    3463.35

    +0.68%

Contestation au Canada: Trudeau sous pression, état d'urgence en Ontario
Contestation au Canada: Trudeau sous pression, état d'urgence en Ontario

Contestation au Canada: Trudeau sous pression, état d'urgence en Ontario

Le Premier ministre canadien Justin Trudeau était sous pression vendredi après le coup de semonce de Washington qui lui demande de mettre fin aux convois de manifestants anti-mesures sanitaires qui bloquent les frontières, une situation qui a poussé l'Ontario à déclarer l'état d'urgence.

Taille du texte:

Accusé d'attentisme par l'opposition, Justin Trudeau doit s'exprimer vendredi à 14H00 (19H00 GMT) sur la crise qui secoue le Canada depuis plusieurs semaines.

Les Etats-Unis ont appelé jeudi le Canada à employer les "pouvoirs fédéraux" notamment pour résoudre le blocage du pont Ambassador qui relie l'Ontario et la ville américaine de Detroit aux Etats-Unis, un axe commercial essentiel. Plus de 25% des marchandises exportées entre les Etats-Unis et le Canada y transitent.

Sa fermeture depuis lundi a rapidement eu des répercussions économiques notamment sur l'industrie automobile des deux côtés de la frontière, ce qui a fait réagir les Etats-Unis.

Vendredi matin, le Premier ministre de l'Ontario, province où se trouve le pont Ambassador mais aussi la capitale fédérale Ottawa, a déclaré l'état d'urgence en raison des manifestations "illégales" qui se tiennent depuis deux semaines.

"Nous prendrons toutes les mesures nécessaires pour assurer la réouverture de la frontière. Et aux habitants d'Ottawa assiégés, je leur dis: nous allons veiller à ce que vous puissiez reprendre une vie normale dès que possible", a déclaré Doug Ford, lors d'une conférence de presse.

Washington a proposé son "aide pleine et entière", ont fait savoir jeudi des responsables de la Maison Blanche, précisant que plusieurs ministres américains étaient en contact régulier avec leurs homologues canadiens à ce sujet.

Deux autres axes frontaliers sont également bloqués: le premier, à Emerson, relie le Manitoba au Dakota du Nord, tandis que le second est situé en Alberta.

- Manque de leadership -

Cette pression du puissant voisin américain est venu s'ajouter pour Justin Trudeau à celle des partis d'opposition canadiens qui accusent le Premier ministre d'inaction dans le dossier.

Il doit à présent s'exprimer vendredi à 14H00 (19H00 GMT) sur la question.

Jusqu'ici, le Premier ministre n'a cessé de répéter que son gouvernement "serait aux côtés des juridictions", suggérant que la crise n'était pas du ressort du fédéral et sans proposer de solutions pour une sortie de crise.

M. Trudeau doit "agir pour que cela cesse pacifiquement et rapidement", a redit Candice Bergen, la cheffe intérimaire du parti conservateur.

"C'est inacceptable qu'un Premier ministre d'un pays du G7, un des pays les plus puissants au monde, n'agisse pas, ne montre pas de leadership pour régler cette situation", a dénoncé Jagmeet Singh, chef du Nouveau parti démocratique (NPD).

"Le problème, c'est qu'au départ Justin Trudeau a jeté de l'huile sur le feu en mettant tous les manifestants dans le même sac, puis il est resté silencieux pendant cinq jours et maintenant il ne semble pas prendre ses responsabilités", explique Daniel Béland, politologue de l'université McGill à Montréal.

- "Pacifiques" -

Dans les rues d'Ottawa, la vie qui a pris forme depuis deux semaines sur la colline parlementaire semblait inchangée vendredi matin, a constaté une journaliste de l'AFP.

Au milieu des camions garés devant le Parlement, dont les pare-brises débordent de dessins d'enfants et de lettres de soutien au mouvement, les manifestants viennent prendre leur café du matin, distribué par des bénévoles. La veille en soirée, ils étaient nombreux à danser en pleine rue à proximité des grilles du Parlement.

"On est pacifiques. Ça se passe bien! Je n'ai jamais vu autant d’amour et d'entraide. On est pas ici pour être haineux, on est là pour récupérer la liberté de choix", explique Jessika Dusseault, 34 ans.

Cette conductrice de bus est installée avec son mari camionneur, leurs deux enfants de 3 ans et dix mois et leur chien dans la rue qui passe sous les fenêtres de Justin Trudeau.

La police de la ville a une nouvelle fois expliqué jeudi qu'elle n'était "pas en mesure" de "mettre un terme" à la manifestation sans renforts. Son chef Peter Sloly a expliqué "ne pas avoir les ressources suffisantes" pour "empêcher l'approvisionnement en essence des camions" qui bloquent les rues, ou pour "procéder à des arrestations".

La ville s'attend de nouveau à un afflux de manifestants pour la journée de samedi. Certains ont aussi promis de manifester dans d'autres grandes villes canadiennes comme Montréal, mais aussi ailleurs dans le monde et notamment en France.

Des milliers d'opposants aux restrictions sanitaires faisaient route vendredi en convois vers Paris pour rallier dans la soirée les abords de la capitale, malgré les mises en garde des autorités, décidées à empêcher tout blocage.

S'inspirant de la mobilisation au Canada, les organisateurs dénoncent le pass vaccinal entré en vigueur le 24 janvier et se réclament des "gilets jaunes", mouvement de protestation populaire de 2018-2019 déclenché par une hausse des prix de l'essence, et qui avait tourné à la révolte contre le président Emmanuel Macron.

Y.El-Kaaby--DT