Dubai Telegraph - Le chaos et les larmes à Gaza après la reprise des frappes israéliennes

EUR -
AED 4.019895
AFN 77.159948
ALL 99.463151
AMD 428.564373
ANG 1.972247
AOA 999.831967
ARS 1169.062828
AUD 1.721448
AWG 1.970109
AZN 1.860412
BAM 1.960601
BBD 2.209591
BDT 132.957994
BGN 1.95906
BHD 0.412528
BIF 1638.906371
BMD 1.094505
BND 1.458037
BOB 7.561792
BRL 6.204201
BSD 1.09432
BTN 94.685608
BWP 14.858927
BYN 3.581433
BYR 21452.298734
BZD 2.198163
CAD 1.566291
CDF 3146.70142
CHF 0.959113
CLF 0.026155
CLP 1003.694608
CNY 7.910866
CNH 7.909495
COP 4507.653326
CRC 545.7563
CUC 1.094505
CUP 29.004383
CVE 110.741973
CZK 25.035054
DJF 194.515187
DKK 7.459325
DOP 68.953562
DZD 145.667583
EGP 55.267575
ERN 16.417576
ETB 141.190862
FJD 2.496672
FKP 0.842975
GBP 0.841899
GEL 3.059106
GGP 0.842975
GHS 16.975858
GIP 0.842975
GMD 78.254518
GNF 9478.413829
GTQ 8.431723
GYD 229.542551
HKD 8.503937
HNL 28.194267
HRK 7.532928
HTG 143.555118
HUF 397.743679
IDR 18102.347166
ILS 4.015115
IMP 0.842975
INR 94.740789
IQD 1433.801599
IRR 46078.661921
ISK 145.700752
JEP 0.842975
JMD 171.600185
JOD 0.776117
JPY 163.261874
KES 141.733712
KGS 95.238383
KHR 4391.705709
KMF 493.457782
KPW 985.027864
KRW 1589.533265
KWD 0.337032
KYD 0.911966
KZT 545.292621
LAK 23706.978954
LBP 98067.651756
LKR 324.008178
LRD 217.915918
LSL 19.805061
LTL 3.231789
LVL 0.662055
LYD 5.272782
MAD 10.55924
MDL 19.664871
MGA 5116.81126
MKD 61.524322
MMK 2296.974609
MNT 3802.576086
MOP 8.758065
MRU 43.674507
MUR 49.154384
MVR 16.860654
MWK 1901.154992
MXN 21.845667
MYR 4.863432
MZN 69.949853
NAD 19.805028
NGN 1684.465095
NIO 40.228488
NOK 11.5459
NPR 151.495878
NZD 1.882034
OMR 0.421367
PAB 1.09432
PEN 4.028323
PGK 4.404835
PHP 62.681209
PKR 306.652974
PLN 4.180369
PYG 8722.557548
QAR 3.985056
RON 4.976684
RSD 117.200669
RUB 89.479112
RWF 1549.868386
SAR 4.105138
SBD 9.206195
SCR 15.728179
SDG 657.797612
SEK 10.98506
SGD 1.456376
SHP 0.860109
SLE 24.982127
SLL 22951.224568
SOS 625.510784
SRD 39.853668
STD 22654.044478
SVC 9.575666
SYP 14230.675062
SZL 19.814096
THB 36.786198
TJS 11.928344
TMT 3.830768
TND 3.36452
TOP 2.563443
TRY 40.148963
TTD 7.433473
TWD 36.098962
TZS 2885.637387
UAH 45.518999
UGX 4010.821015
USD 1.094505
UYU 46.645282
UZS 14173.839698
VES 72.624544
VND 27937.241081
VUV 134.868682
WST 3.043178
XAF 657.597253
XAG 0.032211
XAU 0.000361
XCD 2.957955
XDR 0.818545
XOF 659.433237
XPF 119.331742
YER 269.395309
ZAR 19.839045
ZMK 9851.858447
ZMW 31.435122
ZWL 352.430176
  • AEX

    0.0000

    913.97

    0%

  • BEL20

    21.9400

    4500.1

    +0.49%

  • PX1

    40.3700

    8114.57

    +0.5%

  • ISEQ

    43.9700

    11037.09

    +0.4%

  • OSEBX

    8.9900

    1532.87

    +0.59%

  • PSI20

    73.3200

    6925.86

    +1.07%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    24.3300

    2853.75

    +0.86%

  • N150

    30.2900

    3552.69

    +0.86%

Le chaos et les larmes à Gaza après la reprise des frappes israéliennes
Le chaos et les larmes à Gaza après la reprise des frappes israéliennes / Photo: Bashar TALEB - AFP

Le chaos et les larmes à Gaza après la reprise des frappes israéliennes

De gigantesques explosions, des ambulances sirènes hurlantes, des corps éparpillés dans les rues: réveillés en pleine nuit, les habitants de la bande de Gaza ont revécu mardi le chaos des mois de guerre quand des frappes israéliennes massives se sont abattues sur leur territoire.

Taille du texte:

"Le sol est jonché de corps et de lambeaux de chair, les blessés ne trouvent aucun médecin pour les soigner", raconte Ramiz al-Amarin, un déplacé palestinien, depuis l'hôpital al-Ahli dans la ville de Gaza.

"Ils ont rallumé les feux de l'enfer dans Gaza", ajoute cet homme de 25 ans, qui s'est réveillé en sursaut sous sa tente quand les explosions ont retenti.

Devant l'hôpital al-Ahli, qui fonctionne en dégradé en raison du blocage par Israël de l'aide humanitaire et du carburant, des dizaines de corps sont alignés.

Certains sont recouverts d'une couverture, des pieds nus dépassent.

Assis près des dépouilles, les proches ont l'air grave, parfois égaré.

"Je ne m'attendais pas à une reprise des combats, surtout après que Trump a dit qu'il ne voulait pas de guerre", commente M. al-Amarin.

Israël a mené dans la nuit les frappes les plus intenses depuis le début de la trêve avec le Hamas, le 19 janvier, en accusant le mouvement islamiste de bloquer la suite des pourparlers et de refuser de libérer les otages retenus à Gaza.

Ce que le Hamas n'a de cesse de démentir, accusant au contraire Israël de ne pas respecter l'accord.

Selon le ministère de la Santé du Hamas, ces frappes ont fait au moins 413 morts.

La Défense civile, qui assure les premiers secours, affirme depuis des semaines qu'elle manque de tout pour assister les Gazaouis, une population de 2,4 millions de personnes, exsangue après plus de 500 jours de guerre.

"Il n'y a pas de secours!", lance Jihan al-Nahal, une mère de famille qui vit dans le nord-ouest de la ville de Gaza.

Elle dit que des proches de son quartier d'al-Nasr sont morts ou ont été blessés.

Alors qu'elle préparait le repas pris à l'aube durant le mois du ramadan, avant le début du jeûne quotidien, elle raconte avoir entendu les avions de l'armée de l'air israélienne survoler la ville.

- "Des cris, des flammes" -

"De gigantesques explosions ont éclaté, comme si c'était le premier jour de la guerre, des cris résonnaient partout, il y avait des flammes qui montaient et la plupart des victimes étaient des enfants".

"C'est une guerre d'extermination", lâche-t-elle, en condamnant Israël.

Près de chez elle, à Beit Hanoun, une localité proche de la frontière avec Israël, des habitants ont commencé à fuir, des sacs et des couvertures empilés sur leurs têtes, avant même que l'armée ne publie mardi matin un ordre d'évacuation.

Dans la ville de Gaza, également dans le nord, des habitants quittent une école transformée en abri pour déplacés. Une partie des bâtiments s'est effondrée après les frappes de la nuit.

Le visage fermé, une femme au milieu des ruines contemple les objets recouverts de poussière grise qui émergent au milieu des parpaings et des tiges de fer sortant des murs.

Dans le couloir longeant les salles de classe où s'entassaient les familles de déplacés, un homme s'éloigne, un matelas de mousse roulé sous le bras.

Alors qu'hélicoptères et drones militaires traversent encore le ciel, les Gazaouis avec lesquels l'AFP s'est entretenus sont encore en état de choc.

Pour certains, le temps semble s'être arrêté.

A l'hôpital indonésien de Beit Lahia, une petite fille a les deux mains bandées.

Autour d'elle, les adultes s'affairent, beaucoup pleurent. Une jeune femme au visage tordu par la douleur s'effondre en hurlant au milieu des cadavres.

Y.Al-Shehhi--DT