
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Un hommage a été rendu dimanche matin, en présence du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, aux victimes de la tempête Xynthia qui a fait 47 morts en 2010, dont 29 dans le village vendéen de La Faute-sur-Mer.
"Tout a été renaturé, mais à l'époque, il y avait 600 maisons, 600 maisons qui ont été déconstruites et n'avaient rien à faire ici. Donc il faut transformer profondément notre façon de faire, s'imprégner d'une culture du risque pour se dire que le risque zéro n'existe jamais et que les forces de la nature sont extrêmement puissantes", a déclaré Bruno Retailleau.
Après une marche licencieuse, les participants se sont rassemblés devant la stèle en hommage aux victimes de Xynthia, sous le soleil. Des familles de victimes ont déposé des fleurs devant la stèle.
"Là où nous sommes là, juste là où nous sommes, il y avait 2,80 m d'eau, là où vous êtes avec moi", a rappelé M. Huger.
Élisabeth Tabary, vice-présidente de l'Association des victimes de la Faute-sur-Mer, qui a perdu son mari et son petit-fils lors de la tempête, dit "avoir deux vies".
"J'ai ma première vie, qu'il a fallu se reconstituer dans une deuxième vie, avec un regard différent sur l'avenir, sur les choses. Je ne suis pas la même personne", a-t-elle dit à une vidéaste de l'AFP.
A La-Faute-sur-Mer, village vendéen de quelques centaines d'âmes, 29 personnes étaient mortes, prises au piège de la tempête dans un quartier situé en contrebas de digues qui n'avaient pas suffit à la contenir.
G.Mukherjee--DT