Dubai Telegraph - Les Etats-Unis ont commencé l'expulsion de centaines de migrants clandestins

EUR -
AED 3.860465
AFN 79.356727
ALL 99.164814
AMD 419.328633
ANG 1.894752
AOA 961.1683
ARS 1099.635905
AUD 1.66332
AWG 1.894476
AZN 1.790918
BAM 1.960944
BBD 2.122707
BDT 128.21632
BGN 1.954343
BHD 0.396104
BIF 3063.743464
BMD 1.051027
BND 1.417404
BOB 7.264849
BRL 6.196649
BSD 1.051348
BTN 90.637749
BWP 14.491875
BYN 3.440592
BYR 20600.127582
BZD 2.111799
CAD 1.507136
CDF 2990.17196
CHF 0.951232
CLF 0.037394
CLP 1031.804051
CNY 7.614733
CNH 7.612436
COP 4393.429148
CRC 530.481395
CUC 1.051027
CUP 27.852213
CVE 111.672024
CZK 25.084233
DJF 186.788917
DKK 7.462926
DOP 64.69112
DZD 142.072606
EGP 52.856989
ERN 15.765404
ETB 132.958976
FJD 2.420673
FKP 0.865612
GBP 0.841694
GEL 3.011234
GGP 0.865612
GHS 15.979662
GIP 0.865612
GMD 76.203499
GNF 9097.689371
GTQ 8.126316
GYD 219.953815
HKD 8.184778
HNL 26.812105
HRK 7.756104
HTG 137.336323
HUF 407.856292
IDR 16988.588888
ILS 3.762036
IMP 0.865612
INR 90.578078
IQD 1376.845262
IRR 44248.233595
ISK 146.334883
JEP 0.865612
JMD 165.39384
JOD 0.745708
JPY 163.741064
KES 136.111981
KGS 91.912708
KHR 4230.383711
KMF 492.199893
KPW 945.924343
KRW 1504.066856
KWD 0.323769
KYD 0.876186
KZT 544.523142
LAK 22901.876898
LBP 94172.012169
LKR 313.569531
LRD 205.081668
LSL 19.318276
LTL 3.10341
LVL 0.635756
LYD 5.165838
MAD 10.523974
MDL 19.555015
MGA 4950.337145
MKD 61.551803
MMK 3413.69443
MNT 3571.389578
MOP 8.435507
MRU 41.909739
MUR 48.715495
MVR 16.196722
MWK 1825.634118
MXN 21.286979
MYR 4.600874
MZN 67.171527
NAD 19.318271
NGN 1631.982442
NIO 38.688697
NOK 11.752798
NPR 145.019015
NZD 1.838874
OMR 0.404597
PAB 1.051328
PEN 3.900891
PGK 4.21383
PHP 61.282267
PKR 292.974147
PLN 4.21337
PYG 8318.582785
QAR 3.826829
RON 4.976827
RSD 117.140143
RUB 102.795806
RWF 1461.978442
SAR 3.942151
SBD 8.87755
SCR 15.492528
SDG 631.667534
SEK 11.475054
SGD 1.414172
SHP 0.865612
SLE 23.862165
SLL 22039.508862
SOS 600.665732
SRD 36.89634
STD 21754.135176
SVC 9.19913
SYP 13665.451965
SZL 19.318263
THB 35.298779
TJS 11.459596
TMT 3.689104
TND 3.339642
TOP 2.461614
TRY 37.499784
TTD 7.149618
TWD 34.391742
TZS 2676.965911
UAH 44.065687
UGX 3878.061735
USD 1.051027
UYU 45.7099
UZS 13647.584874
VES 59.080272
VND 26359.755089
VUV 124.780026
WST 2.943745
XAF 657.672736
XAG 0.034229
XAU 0.000379
XCD 2.840453
XDR 0.810017
XOF 658.472142
XPF 119.331742
YER 261.814579
ZAR 19.350767
ZMK 9460.507259
ZMW 29.200762
ZWL 338.430239
  • AEX

    -7.8200

    901.33

    -0.86%

  • BEL20

    15.2700

    4258.02

    +0.36%

  • PX1

    34.7300

    7927.62

    +0.44%

  • ISEQ

    41.2700

    10106.67

    +0.41%

  • OSEBX

    -13.8300

    1489.14

    -0.92%

  • PSI20

    -16.3000

    6503.73

    -0.25%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    25.6700

    3118.97

    +0.83%

  • N150

    -5.0600

    3369.78

    -0.15%

Les Etats-Unis ont commencé l'expulsion de centaines de migrants clandestins
Les Etats-Unis ont commencé l'expulsion de centaines de migrants clandestins / Photo: ROBERTO SCHMIDT - AFP

Les Etats-Unis ont commencé l'expulsion de centaines de migrants clandestins

Les Etats-Unis ont commencé à expulser des centaines de migrants clandestins, renvoyés à bord d'avions militaires, la Maison Blanche se targuant d'avoir lancé "l'opération d'expulsions de masse la plus grande de l'Histoire".

Taille du texte:

"L'administration Trump a arrêté 538 migrants criminels illégaux", a annoncé sur X la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, ajoutant que “des centaines” avaient été expulsés dans des avions de l'armée.

"L'opération d'expulsions de masse la plus grande de l'Histoire est en cours ", a écrit la porte-parole, ajoutant: "promesses tenues", quelques jours seulement après l'investiture de Donald Trump.

L'ONU a réagi rapidement vendredi en rappelant à Washington que le droit à l'asile était "universellement reconnu".

"Tous les Etats ont le droit d'exercer leur juridiction le long de leurs frontières internationales" mais "ils doivent le faire conformément à leurs obligations en matière de droits de l'homme", a rappelé la porte-parole du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, Ravina Shamdasani.

L'annonce des expulsions intervient alors que le nouveau président américain fait vendredi son premier déplacement, en Caroline du Nord (sud-est) et dans le bastion démocrate de Californie (ouest), deux Etats éprouvés par des catastrophes naturelles dont le dirigeant républicain a fait des sujets d'intenses polémiques.

Donald Trump s'était engagé à une vaste offensive contre les migrants clandestins durant sa campagne et il a entamé son second mandat lundi avec une série de décrets destinée à enrayer leur afflux aux Etats-Unis.

Il a ainsi déclaré "un état d'urgence nationale" à la frontière sud, avec le Mexique, et annoncé le déploiement de troupes tout en promettant l'expulsion des "étrangers criminels".

Peu avant l'annonce de la Maison Blanche, le maire de Newark, Ras J. Baraka, a déclaré jeudi dans un communiqué que des "agents (des services de l'immigration) avaient fait une descente dans un établissement local (...), arrêté des résidents et également des citoyens, sans montrer de mandat", dans cette ville proche de New York.

Le jour même de l'investiture de Trump, le Sénat américain à majorité républicaine avait adopté un projet de loi qui requiert la détention par les forces de l'ordre fédérales de migrants en situation irrégulière et soupçonnés de certains délits

- Premier déplacement -

Dans un revirement soudain, Trump a déclaré, dans un entretien diffusé jeudi soir par la chaîne Fox News, qu'il pourrait finalement renoncer aux droits de douane dont il menaçait la Chine.

"Nous avons un très grand pouvoir sur la Chine, ce sont les droits de douane, et ils n'en veulent pas, et je préférerais ne pas avoir à l'utiliser", a-t-il dit.

Trump avait pourtant déclaré lundi que des droits de douane de 10% sur toutes les importations chinoises pourraient entrer en vigueur dès le 1er février.

Dans la même interview, Trump s'est dit désireux de reprendre contact avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, "un type intelligent", qu'il avait rencontré trois fois lors de son premier mandat, mais sans aucune avancée sur le nucléaire.

La partie la plus suivie de son premier déplacement en tant que 47e président des Etats-Unis, qui l'emmènera aussi dans le Nevada (ouest), sera celle qui se déroulera en Californie, dont le gouverneur veut mener la "résistance" face au président, qui a menacé de couper les aides fédérales pour lutter contre les incendies à Los Angeles.

La Caroline du Nord avait, elle, été touchée en octobre, en pleine campagne électorale pour la présidentielle, par l'ouragan Hélène qui y a fait 104 morts.

Donald Trump avait critiqué avec virulence la gestion de crise du président Joe Biden et de la vice-présidente Kamala Harris, sa rivale démocrate malheureuse.

- "Abandonnés" -

Dans le viseur du milliardaire de 78 ans : la FEMA, une agence fédérale de réponse aux catastrophes naturelles.

Cet organisme "va faire l'objet d'une grosse discussion sous peu, parce que je préférerais voir les Etats (fédérés) s'occuper de leurs propres problèmes", a dit le président américain à Fox News.

Dans ce même entretien, il a aussi répété ses menaces à l'encontre des autorités californiennes: "Je ne pense pas que nous devrions donner quoi que ce soit à la Californie jusqu'à ce qu'ils laissent l'eau couler du nord au sud" de l'Etat pour lutter contre les feux à Los Angeles.

Ce climato-sceptique a plusieurs fois dit que la Californie manquait d'eau à cause des politiques environnementales démocrates.

Selon la presse, le président sera accueilli à sa descente d'avion, comme c'est d'ailleurs l'usage, par le gouverneur de l'Etat, Gavin Newsom.

Cet espoir du Parti démocrate est l'une des cibles privilégiées du républicain, qui l'a traité d'"idiot" dans son interview de mercredi à Fox News.

Le gouverneur s'est positionné comme l'un des grands animateurs de l'opposition face à Donald Trump. Il souhaite "défendre (la) Constitution et faire respecter l'Etat de droit".

La Californie, avec ses politiques progressistes en matière de moeurs et ses initiatives de lutte contre le changement climatique, est depuis longtemps dans le viseur de la droite dure.

J.Chacko--DT