Dubai Telegraph - Corée du Sud: le chef de la sécurité présidentielle démissionne

EUR -
AED 3.783337
AFN 73.237609
ALL 98.214155
AMD 411.734338
ANG 1.856222
AOA 941.969072
ARS 1067.894797
AUD 1.664826
AWG 1.856639
AZN 1.753244
BAM 1.955507
BBD 2.079589
BDT 125.651181
BGN 1.955936
BHD 0.388217
BIF 3046.466277
BMD 1.030036
BND 1.409948
BOB 7.116865
BRL 6.220489
BSD 1.030046
BTN 88.404901
BWP 14.435838
BYN 3.370595
BYR 20188.700364
BZD 2.06889
CAD 1.484034
CDF 2956.202286
CHF 0.941267
CLF 0.03758
CLP 1036.710676
CNY 7.55202
CNH 7.567271
COP 4462.259
CRC 520.911869
CUC 1.030036
CUP 27.295947
CVE 110.247418
CZK 25.093723
DJF 183.412531
DKK 7.46075
DOP 63.169313
DZD 139.834566
EGP 52.077372
ERN 15.450536
ETB 130.145171
FJD 2.402252
FKP 0.81577
GBP 0.837213
GEL 2.909817
GGP 0.81577
GHS 15.191577
GIP 0.81577
GMD 73.650793
GNF 8904.579923
GTQ 7.948732
GYD 215.485635
HKD 8.019106
HNL 26.245482
HRK 7.388349
HTG 134.465945
HUF 413.750419
IDR 16691.883556
ILS 3.781426
IMP 0.81577
INR 88.605943
IQD 1349.34681
IRR 43351.638489
ISK 144.710036
JEP 0.81577
JMD 161.505811
JOD 0.730605
JPY 162.745434
KES 133.337966
KGS 89.613255
KHR 4160.255756
KMF 492.408745
KPW 927.031584
KRW 1512.339825
KWD 0.317643
KYD 0.858271
KZT 541.518897
LAK 22467.656514
LBP 92239.69959
LKR 303.474549
LRD 192.599285
LSL 19.498437
LTL 3.041428
LVL 0.623058
LYD 5.093478
MAD 10.368546
MDL 19.188126
MGA 4841.167674
MKD 61.512801
MMK 3345.515881
MNT 3500.061286
MOP 8.254864
MRU 40.931267
MUR 48.236859
MVR 15.864075
MWK 1787.112
MXN 21.110078
MYR 4.631556
MZN 65.832176
NAD 19.498998
NGN 1594.165438
NIO 37.833222
NOK 11.75174
NPR 141.446069
NZD 1.845479
OMR 0.396541
PAB 1.029946
PEN 3.888118
PGK 4.129301
PHP 60.264314
PKR 287.203886
PLN 4.267134
PYG 8124.783162
QAR 3.750384
RON 4.973118
RSD 117.092336
RUB 104.803553
RWF 1428.659561
SAR 3.866496
SBD 8.692904
SCR 14.703796
SDG 619.051534
SEK 11.493762
SGD 1.408924
SHP 0.81577
SLE 23.433128
SLL 21599.33742
SOS 588.611844
SRD 36.113565
STD 21319.660036
SVC 9.01165
SYP 2587.99593
SZL 19.499073
THB 35.627391
TJS 11.257305
TMT 3.605125
TND 3.304073
TOP 2.412444
TRY 36.479797
TTD 6.991953
TWD 33.952551
TZS 2578.657369
UAH 43.66786
UGX 3809.392489
USD 1.030036
UYU 44.962829
UZS 13349.263266
VES 55.402701
VND 26132.006543
VUV 122.287905
WST 2.84577
XAF 655.852407
XAG 0.033957
XAU 0.000384
XCD 2.783723
XDR 0.793181
XOF 654.59379
XPF 119.331742
YER 256.737019
ZAR 19.574119
ZMK 9271.557851
ZMW 28.606716
ZWL 331.671086
  • AEX

    -1.0700

    894.75

    -0.12%

  • BEL20

    -30.5400

    4271.43

    -0.71%

  • PX1

    -11.9800

    7478.32

    -0.16%

  • ISEQ

    -73.7600

    9632.03

    -0.76%

  • OSEBX

    7.9500

    1480.82

    +0.54%

  • PSI20

    -42.8600

    6354.85

    -0.67%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -1.6100

    3225.02

    -0.05%

  • N150

    -13.9000

    3295.83

    -0.42%

Corée du Sud: le chef de la sécurité présidentielle démissionne
Corée du Sud: le chef de la sécurité présidentielle démissionne / Photo: - - YONHAP/AFP

Corée du Sud: le chef de la sécurité présidentielle démissionne

Le chef du service de sécurité du président sud-coréen déchu Yoon Suk Yeol, dont l'équipe a empêché son arrestation par des enquêteurs il y a une semaine, a démissionné vendredi, a annoncé le bureau du chef de l'Etat par intérim Choi Sang-mok.

Taille du texte:

Le 3 janvier, les gardes du corps de M. Yoon avaient formé une chaîne humaine pour bloquer l'accès aux procureurs du Bureau d'enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) et aux policiers, venus se saisir de M. Yoon dans sa résidence de Séoul, où il est retranché depuis des semaines.

Park Chong-jun, chef du Service de sécurité présidentiel (PSS), a présenté sa démission vendredi matin "alors qu'il prenait part à un interrogatoire policier", a affirmé un responsable du PSS à l'AFP.

Celle-ci a ensuite été acceptée par le président intérimaire Choi Sang-mok, a précisé le bureau de ce dernier à des journalistes.

La police et les enquêteurs s'apprêtent de leur côté à tenter de nouveau d'arrêter M. Yoon grâce à un nouveau mandat d'arrêt obtenu mardi. Le CIO a dit s'y préparer "minutieusement", et la police a organisé vendredi à cet effet une réunion de préparation, selon l'agence Yonhap.

"En aucun cas il ne doit y avoir d'affrontements physiques ou d'effusion de sang" en cas de nouvelle tentative d'arrestation, a appelé vendredi Park Chong-jun, face à la presse.

Le président déchu refuse d'être interrogé sur sa tentative manquée d'imposer la loi martiale le 3 décembre, qui a plongé la Corée du Sud dans une grave crise politique et lui vaut d'être sous le coup d'une enquête pour "rébellion", un crime passible de la peine de mort.

- Interrogatoire -

Depuis que son équipe a empêché les enquêteurs d'arrêter M. Yoon, M. Park a ignoré à deux reprises les convocations de la police, qui souhaitait l'interroger sur des allégations d'obstruction. La police l'a menacé d'un mandat d'arrêt s'il ne se présentait pas à l'interrogatoire vendredi.

Mardi, le CIO a obtenu un nouveau mandat d'arrêt à l'encontre de M. Yoon, après l'expiration la veille d'un premier mandat de sept jours.

Les avocats de M. Yoon soutiennent que le mandat d'arrêt est "invalide et illégal" et contestent la compétence du CIO pour enquêter sur cette affaire. Ils ont affirmé que leur client n'obtempérerait pas plus au second mandat d'arrêt qu'au premier.

De l'autre côté, les détracteurs du dirigeant de droite, élu en 2022, s'impatientent et manifestent aussi régulièrement pour exiger son arrestation.

L'ex-procureur vedette de 64 ans reste officiellement le président du pays, et n'est que suspendu en attendant que la Cour constitutionnelle valide ou non sa destitution, votée le 14 décembre par l'Assemblée nationale.

- Procès mardi -

La Cour a fixé à mardi le début du procès en destitution, qui se déroulera même si le principal intéressé ne se présente pas.

La Cour a 180 jours à compter du 14 décembre, date à laquelle elle a été saisie de l'affaire, pour décider de démettre définitivement M. Yoon ou de le rétablir dans ses fonctions de président.

Si les enquêteurs réussissent à exécuter leur mandat d'arrêt, Yoon Suk Yeol deviendra le premier président sud-coréen en exercice à être arrêté.

La garde rapprochée de M. Yoon a renforcé la sécurité dans son complexe résidentiel du quartier chic de Hannam en installant des barbelés et des barrages de bus devant la grille d'entrée.

Depuis le 31 décembre, des centaines de partisans du président déchu manifestent jour et nuit à proximité de sa résidence, bravant des températures glaciales.

Les avocats de M. Yoon ont déclaré vendredi que des gardes "restent en alerte 24 heures sur 24, sept jours sur sept" en vue d'une nouvelle tentative d'arrestation "en dépit d'une pression et d'un stress immenses".

Ils ont également affirmé plus tôt que le président déchu se trouvait toujours à l'intérieur de sa résidence et qu'il pourrait comparaître au procès devant la Cour constitutionnelle.

Les sondages montrent que le taux d'approbation du Parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon augmente au fur et à mesure que la crise s'éternise.

Selon un nouveau sondage Gallup publié vendredi, la cote d'approbation du PPP est passée de 24% il y a trois semaines à 34%, tandis que celle de l'opposition a chuté de 48% à 36%.

H.Nadeem--DT