Dubai Telegraph - Afghanistan: les autorités talibanes exécutent un homme en public, le 6e en trois ans

EUR -
AED 3.8756
AFN 72.200575
ALL 98.139539
AMD 411.532283
ANG 1.916419
AOA 962.319203
ARS 1053.188708
AUD 1.630218
AWG 1.899315
AZN 1.784231
BAM 1.955003
BBD 2.146925
BDT 127.068214
BGN 1.956891
BHD 0.397718
BIF 3140.020304
BMD 1.055175
BND 1.421121
BOB 7.348005
BRL 6.129194
BSD 1.063362
BTN 89.676253
BWP 14.428257
BYN 3.479882
BYR 20681.429409
BZD 2.143327
CAD 1.478495
CDF 3023.076626
CHF 0.936043
CLF 0.037472
CLP 1033.976525
CNY 7.638303
CNH 7.648689
COP 4726.12869
CRC 542.978712
CUC 1.055175
CUP 27.962137
CVE 110.22008
CZK 25.288011
DJF 189.351934
DKK 7.458214
DOP 64.043899
DZD 141.622416
EGP 52.009895
ERN 15.827625
ETB 129.779309
FJD 2.40258
FKP 0.83167
GBP 0.831235
GEL 2.880458
GGP 0.83167
GHS 17.173001
GIP 0.83167
GMD 74.917819
GNF 9164.265159
GTQ 8.216651
GYD 222.469334
HKD 8.212268
HNL 26.846059
HRK 7.526869
HTG 139.81302
HUF 408.163026
IDR 16774.7496
ILS 3.959224
IMP 0.83167
INR 89.068533
IQD 1392.932319
IRR 44414.948032
ISK 147.313122
JEP 0.83167
JMD 168.341393
JOD 0.748221
JPY 164.500191
KES 136.329796
KGS 90.952195
KHR 4308.244201
KMF 492.080753
KPW 949.658078
KRW 1481.418127
KWD 0.324772
KYD 0.886139
KZT 524.106404
LAK 23352.482837
LBP 95221.093219
LKR 310.793338
LRD 200.438313
LSL 19.102015
LTL 3.115657
LVL 0.638265
LYD 5.151876
MAD 10.572991
MDL 19.161191
MGA 4961.977776
MKD 61.584316
MMK 3427.167142
MNT 3585.4848
MOP 8.519528
MRU 42.330748
MUR 50.047248
MVR 16.302766
MWK 1843.848551
MXN 21.712439
MYR 4.735102
MZN 67.423993
NAD 19.102015
NGN 1777.041223
NIO 39.134051
NOK 11.764987
NPR 143.481165
NZD 1.799094
OMR 0.406253
PAB 1.063367
PEN 4.030158
PGK 4.274258
PHP 62.064863
PKR 295.443194
PLN 4.34422
PYG 8298.578641
QAR 3.87682
RON 4.97705
RSD 116.980897
RUB 103.919035
RWF 1459.505187
SAR 3.964662
SBD 8.846117
SCR 14.382386
SDG 634.688134
SEK 11.596378
SGD 1.419896
SHP 0.83167
SLE 24.073878
SLL 22126.461188
SOS 607.652355
SRD 37.226828
STD 21839.991486
SVC 9.304208
SYP 2651.158922
SZL 19.108032
THB 36.972803
TJS 11.329783
TMT 3.703664
TND 3.346836
TOP 2.471323
TRY 36.237853
TTD 7.226055
TWD 34.365466
TZS 2801.489873
UAH 43.929697
UGX 3902.409597
USD 1.055175
UYU 44.831729
UZS 13603.455994
VES 47.479192
VND 26796.168359
VUV 125.272516
WST 2.950778
XAF 655.689778
XAG 0.035082
XAU 0.000412
XCD 2.851663
XDR 0.801074
XOF 655.686672
XPF 119.331742
YER 263.580476
ZAR 19.275884
ZMK 9497.834156
ZMW 29.087146
ZWL 339.76591
  • AEX

    1.3800

    864.35

    +0.16%

  • BEL20

    17.7000

    4230.85

    +0.42%

  • PX1

    25.2600

    7242.04

    +0.35%

  • ISEQ

    17.4500

    9709.47

    +0.18%

  • OSEBX

    11.2200

    1413.68

    +0.8%

  • PSI20

    26.4400

    6321.13

    +0.42%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    48.0500

    2942.61

    +1.66%

  • N150

    16.2800

    3272

    +0.5%

Afghanistan: les autorités talibanes exécutent un homme en public, le 6e en trois ans
Afghanistan: les autorités talibanes exécutent un homme en public, le 6e en trois ans / Photo: - - AFP

Afghanistan: les autorités talibanes exécutent un homme en public, le 6e en trois ans

Les autorités talibanes ont abattu mercredi de trois balles un homme condamné pour meurtre dans un stade de l'est de l'Afghanistan, la sixième exécution publique depuis leur retour au pouvoir en 2021, selon un décompte de l'AFP.

Taille du texte:

L'homme a été fusillé dans la matinée dans le stade de football de Gardez, la capitale de la province de Paktia, rempli de milliers de personnes venues assister à cette exécution, a constaté un journaliste de l'AFP.

La veille, le gouvernorat avait appelé sur les réseaux sociaux les habitants à "participer à l'événement". Plusieurs ministres et des responsables provinciaux étaient présents dans le stade.

L'ordre d'exécution a été signé par le chef suprême des talibans, l'émir Hibatullah Akhundzada, qui vit reclus dans son fief méridional de Kandahar et gouverne le pays par décrets ou instructions, a précisé la Cour suprême dans un communiqué.

Des tribunaux de différentes instances avaient examiné au préalable "très minutieusement et à plusieurs reprises" le dossier, a précisé la Cour.

La famille de la victime avait été consultée afin de savoir si elle accordait son pardon au condamné. Au vu de son refus, l'exécution a été ordonnée en vertu du principe islamique de "qisas" ou loi du talion, de même source.

Une arme a alors été remise dans le stade à un membre, masculin, de cette famille qui a tiré à trois reprises sur le condamné.

Ce dernier avait été déclaré coupable du meurtre, perpétré avant la prise de pouvoir des autorités talibanes.

En février, trois hommes avaient été exécutés la même semaine, deux à Ghazni dans l'est, et un à Sheberghan dans le nord. Avant cela, un homme avait été fusillé en décembre 2022 et un second en juin 2023. Tous avaient été condamnés pour "meurtre".

- "Jusqu'à la mort" -

Les exécutions publiques étaient courantes sous le premier régime taliban, entre 1996 et 2001. Les condamnés étaient le plus souvent tués par balle ou lapidation, selon les crimes reprochés.

L'une des images les plus marquantes de leur premier régime reste celle en 1999 de l'exécution d'une femme portant la burqa dans un grand stade de Kaboul, devant des milliers de spectateurs. Elle avait été reconnue coupable d'avoir tué son époux.

Depuis août 2021, les autorités procèdent régulièrement à des flagellations publiques pour d'autres crimes, comme le vol, l'adultère ou la consommation d'alcool.

L'émir Hibatullah Akhundzada avait affirmé en août pour le troisième anniversaire de la prise de Kaboul, que l'application de la loi islamique était "une responsabilité jusqu'à la mort".

Peu après, les autorités annonçaient une nouvelle loi de "propagation de la vertu et de la répression du vice" régissant tous les aspects de la vie sociale et privée des Afghans selon une interprétation ultra-rigoriste de la loi islamique.

Ces zones d'ombres jugées inquiétantes par les défenseurs des droits humains avaient suscité une levée de boucliers de la communauté internationale qui ne reconnaît toujours pas le pouvoir taliban.

L'ONU, de son côté, accuse les autorités d'avoir instauré un "appartheid de genre" dans le pays de 45 millions d'habitants, l'un des plus pauvres du monde, avec une croissance anémique, un chômage massif et une grave crise humanitaire.

R.El-Zarouni--DT