Dubai Telegraph - Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez devant le juge dans l'enquête visant son épouse

EUR -
AED 3.873085
AFN 71.98403
ALL 98.091865
AMD 410.865926
ANG 1.906142
AOA 961.670233
ARS 1056.356293
AUD 1.632295
AWG 1.89276
AZN 1.796773
BAM 1.955638
BBD 2.135523
BDT 126.389518
BGN 1.955738
BHD 0.396967
BIF 3123.440963
BMD 1.054463
BND 1.417882
BOB 7.308394
BRL 6.112667
BSD 1.057612
BTN 88.859931
BWP 14.458801
BYN 3.461213
BYR 20667.465977
BZD 2.131923
CAD 1.486845
CDF 3021.035587
CHF 0.936631
CLF 0.03727
CLP 1028.384713
CNY 7.626405
CNH 7.630566
COP 4744.106555
CRC 538.255361
CUC 1.054463
CUP 27.943258
CVE 110.255856
CZK 25.271148
DJF 188.334381
DKK 7.463529
DOP 63.724715
DZD 140.438353
EGP 51.981689
ERN 15.816938
ETB 128.080678
FJD 2.399904
FKP 0.832305
GBP 0.835979
GEL 2.883997
GGP 0.832305
GHS 16.895599
GIP 0.832305
GMD 74.867216
GNF 9114.244125
GTQ 8.168323
GYD 221.171657
HKD 8.209133
HNL 26.709785
HRK 7.521754
HTG 139.038469
HUF 408.314303
IDR 16764.161957
ILS 3.948029
IMP 0.832305
INR 89.078624
IQD 1385.485097
IRR 44384.968904
ISK 145.147177
JEP 0.832305
JMD 167.96607
JOD 0.747724
JPY 162.746281
KES 136.968641
KGS 91.215016
KHR 4272.645655
KMF 491.985906
KPW 949.015895
KRW 1471.950676
KWD 0.32429
KYD 0.881427
KZT 525.596411
LAK 23240.072622
LBP 94711.445261
LKR 308.984375
LRD 194.603861
LSL 19.241504
LTL 3.113554
LVL 0.637834
LYD 5.165572
MAD 10.544126
MDL 19.217406
MGA 4919.592002
MKD 61.604891
MMK 3424.85323
MNT 3583.063688
MOP 8.480797
MRU 42.220499
MUR 49.781576
MVR 16.291845
MWK 1833.947905
MXN 21.463322
MYR 4.713979
MZN 67.384089
NAD 19.241504
NGN 1756.545202
NIO 38.916773
NOK 11.69185
NPR 142.176209
NZD 1.797139
OMR 0.405466
PAB 1.057612
PEN 4.015067
PGK 4.252647
PHP 61.930171
PKR 293.652946
PLN 4.319842
PYG 8252.315608
QAR 3.85558
RON 4.982551
RSD 116.987298
RUB 105.311966
RWF 1452.579533
SAR 3.960703
SBD 8.847383
SCR 14.594154
SDG 634.2631
SEK 11.576538
SGD 1.416885
SHP 0.832305
SLE 23.83472
SLL 22111.557433
SOS 604.449871
SRD 37.238876
STD 21825.245831
SVC 9.254233
SYP 2649.368641
SZL 19.234405
THB 36.739624
TJS 11.274465
TMT 3.701164
TND 3.336823
TOP 2.469661
TRY 36.323111
TTD 7.181404
TWD 34.245573
TZS 2813.266686
UAH 43.686277
UGX 3881.678079
USD 1.054463
UYU 45.386236
UZS 13537.877258
VES 48.222799
VND 26772.804141
VUV 125.187913
WST 2.943628
XAF 655.902604
XAG 0.034867
XAU 0.000412
XCD 2.849738
XDR 0.796734
XOF 655.902604
XPF 119.331742
YER 263.483869
ZAR 19.17963
ZMK 9491.432086
ZMW 29.037592
ZWL 339.536511
  • AEX

    -11.9800

    862.5

    -1.37%

  • BEL20

    -77.1200

    4160.15

    -1.82%

  • PX1

    -41.6700

    7269.63

    -0.57%

  • ISEQ

    -96.1300

    9713.24

    -0.98%

  • OSEBX

    18.6800

    1445.01

    +1.31%

  • PSI20

    53.5500

    6428.13

    +0.84%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -132.9600

    2802.09

    -4.53%

  • N150

    -1.3300

    3313.22

    -0.04%

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez devant le juge dans l'enquête visant son épouse
Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez devant le juge dans l'enquête visant son épouse / Photo: Juan Medina - AFP/Archives

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez devant le juge dans l'enquête visant son épouse

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez doit témoigner mardi dans l'enquête visant son épouse Begoña Gómez, au coeur d'un intense bras de fer politique et judiciaire qui fragilise depuis des semaines son gouvernement de coalition.

Taille du texte:

Convoqué comme témoin, le responsable socialiste doit être entendu à 11H00 (09H00 GMT) au palais de la Moncloa, résidence officielle du Premier ministre, par le juge Juan Carlos Peinado, chargé de cette enquête pour corruption et trafic d'influence.

L'audition, que le magistrat veut filmer, sera la deuxième d'un Premier ministre espagnol en exercice, après celle du conservateur Mariano Rajoy, entendu comme témoin lors d'un procès sur le financement illégal du Parti populaire (PP, droite) en 2017.

Elle pourrait cependant être extrêmement rapide: Pedro Sánchez, convoqué sur le seul volet "trafic d'influence" de l'affaire, a en effet le droit de ne pas répondre aux questions, la loi espagnole autorisant les citoyens au silence quand une enquête porte sur leur conjoint.

Le dirigeant socialiste, qui a toujours défendu la probité de sa femme, s'était dit mercredi prêt à témoigner, mais uniquement par écrit, afin selon lui de "préserver" sa fonction. Mais le juge Peinado a refusé cette requête et maintenu sa convocation, en tant qu'époux de Begoña Gómez, malgré un appel du parquet.

- Un silence serait "mal vu" -

Begoña Gómez, qui dirige un master de management à l'université Complutense de Madrid, est soupçonnée d'avoir utilisé les fonctions de son mari dans le cadre de ses relations professionnelles - notamment avec Juan Carlos Barrabés, un homme d'affaires espagnol.

L'enquête la visant a été ouverte après une plainte de Manos limpias ("Mains propres"), un collectif proche de l'extrême droite qui a dit se fonder sur des articles de presse. Une deuxième association, Hazte oír ("Fais-toi entendre"), ainsi que le parti d'extrême droite Vox, se sont depuis joints au dossier.

Entendu mi-juillet par le juge Peinado, M. Barrabés, qui enseigne dans le master dirigé par Mme Gómez, a reconnu l'avoir rencontrée à cinq ou six reprises à la Moncloa, dont deux fois en présence de Pedro Sánchez.

Cet entrepreneur, qui aurait reçu des lettres de recommandation de Mme Gómez pour des appels d'offres de plusieurs millions d'euros, a toutefois assuré que ces réunions se limitaient à des questions sur l'innovation.

Convoquée elle aussi par Juan Carlos Peinado, un magistrat de 69 ans dont plusieurs enquêtes ont déjà fait polémique, Mme Gómez avait choisi de garder le silence, son avocat Antonio Camacho assurant que cette procédure n'avait "pas de raison d'être".

Pedro Sanchez fera-t-il le même choix? "Politiquement, cela pourrait être mal vu", estime auprès de l'AFP Bernardo del Rosal, professeur de droit pénal à l'université d'Alicante. "Ne pas répondre au juge, ou répondre par écrit, pourrait donner l'impression qu'il est arrogant".

- "Agonie irréversible" -

Au moment de l'ouverture fin avril de l'enquête, le chef du gouvernement espagnol avait créé la surprise en suspendant ses activités pendant cinq jours et en disant songer à démissionner - une menace qu'il n'a finalement pas mise à exécution.

Depuis, il dénonce une "stratégie de harcèlement" émanant de "médias fortement marqués à droite" et soutenue selon lui par les partis d'opposition, à commencer par Vox.

Ce parti, qui a obtenu le statut d'"accusation particulière" dans ce dossier, ce qui lui permet d'avoir accès aux actes d'enquête, a de fait été le premier à réclamer la convocation de M. Sánchez. Il sera présent mardi, via son avocate, à l'audition du responsable socialiste.

L'occasion de multiplier à nouveau les critiques contre le Premier ministre, fragilisé par cette affaire mais aussi par l'absence de majorité stable au Parlement, l'exécutif dépendant du soutien de divers partis régionaux, notamment indépendantistes, qui s'opposent souvent à lui.

L'"agonie" de l'exécutif est "irréversible", a estimé lundi la numéro deux du PP, Cuca Gamarra, en déplorant dans un communiqué que le gouvernement ait "plus d'affaires de corruption en cours devant les tribunaux que de lois votées au Congrès".

Dans ce contexte, Pedro Sánchez "n'a qu'une seule issue: partir et convoquer des élections", a-t-elle insisté.

A.Ansari--DT