Dubai Telegraph - Papouasie-Nouvelle-Guinée: au moins 64 morts dans des violences tribales

EUR -
AED 3.889183
AFN 71.737571
ALL 98.132997
AMD 409.225232
ANG 1.899671
AOA 964.599267
ARS 1057.242735
AUD 1.628259
AWG 1.900647
AZN 1.794683
BAM 1.955443
BBD 2.128312
BDT 125.956987
BGN 1.955461
BHD 0.399131
BIF 3112.860661
BMD 1.058857
BND 1.417054
BOB 7.283669
BRL 6.082285
BSD 1.054057
BTN 88.945449
BWP 14.380508
BYN 3.449002
BYR 20753.5882
BZD 2.124712
CAD 1.484088
CDF 3033.62413
CHF 0.936432
CLF 0.03737
CLP 1031.146428
CNY 7.663266
CNH 7.659053
COP 4663.087732
CRC 536.806992
CUC 1.058857
CUP 28.059698
CVE 110.244858
CZK 25.29501
DJF 187.704569
DKK 7.459216
DOP 63.508996
DZD 141.267524
EGP 52.372947
ERN 15.882848
ETB 130.479893
FJD 2.402755
FKP 0.835773
GBP 0.835965
GEL 2.895998
GGP 0.835773
GHS 16.811928
GIP 0.835773
GMD 75.178395
GNF 9083.426191
GTQ 8.143512
GYD 220.51971
HKD 8.242309
HNL 26.625387
HRK 7.553098
HTG 138.466009
HUF 406.533113
IDR 16770.699322
ILS 3.959404
IMP 0.835773
INR 89.367811
IQD 1380.912907
IRR 44583.154415
ISK 144.501697
JEP 0.835773
JMD 167.291015
JOD 0.750839
JPY 163.876581
KES 136.761754
KGS 91.596627
KHR 4259.262033
KMF 494.035988
KPW 952.970485
KRW 1475.569683
KWD 0.32563
KYD 0.878348
KZT 525.928877
LAK 23156.987783
LBP 94390.645726
LKR 307.096792
LRD 193.423794
LSL 19.089593
LTL 3.126528
LVL 0.640492
LYD 5.148302
MAD 10.553472
MDL 19.152682
MGA 4927.146315
MKD 61.523759
MMK 3439.124741
MNT 3597.994469
MOP 8.451855
MRU 42.025719
MUR 49.23062
MVR 16.358998
MWK 1827.783315
MXN 21.481182
MYR 4.744204
MZN 67.654933
NAD 19.089593
NGN 1766.204789
NIO 38.793279
NOK 11.664231
NPR 142.307344
NZD 1.799018
OMR 0.407745
PAB 1.054007
PEN 4.006468
PGK 4.240265
PHP 62.134004
PKR 292.816466
PLN 4.313576
PYG 8215.886871
QAR 3.844098
RON 4.975673
RSD 116.980344
RUB 105.624971
RWF 1447.949126
SAR 3.975036
SBD 8.88425
SCR 14.356313
SDG 636.917254
SEK 11.573079
SGD 1.41828
SHP 0.835773
SLE 23.958456
SLL 22203.697248
SOS 602.395628
SRD 37.488815
STD 21916.192572
SVC 9.223402
SYP 2660.408674
SZL 19.082694
THB 36.604709
TJS 11.21558
TMT 3.716586
TND 3.331491
TOP 2.479945
TRY 36.641203
TTD 7.15576
TWD 34.400131
TZS 2803.814207
UAH 43.653736
UGX 3870.292875
USD 1.058857
UYU 45.201741
UZS 13505.170252
VES 48.421804
VND 26910.838985
VUV 125.709576
WST 2.955894
XAF 655.843368
XAG 0.033979
XAU 0.000406
XCD 2.861613
XDR 0.801861
XOF 655.86814
XPF 119.331742
YER 264.581812
ZAR 19.005095
ZMK 9530.97796
ZMW 29.067062
ZWL 340.951374
  • AEX

    2.8500

    865.37

    +0.33%

  • BEL20

    -6.6600

    4153.5

    -0.16%

  • PX1

    8.7200

    7278.23

    +0.12%

  • ISEQ

    -3.8900

    9709.61

    -0.04%

  • OSEBX

    -3.1800

    1441.81

    -0.22%

  • PSI20

    -14.7800

    6413.45

    -0.23%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -18.4900

    2783.54

    -0.66%

  • N150

    -2.3200

    3310.83

    -0.07%

Papouasie-Nouvelle-Guinée: au moins 64 morts dans des violences tribales
Papouasie-Nouvelle-Guinée: au moins 64 morts dans des violences tribales / Photo: Handout - ROYAL PAPAU NEW GUINEA CONSTABULARY/AFP

Papouasie-Nouvelle-Guinée: au moins 64 morts dans des violences tribales

Soixante-quatre corps ont été retrouvés le long d'un tronçon de route dans les hauts-plateaux reculés de Papouasie-Nouvelle-Guinée dans une attaque qui semble liée à des conflits tribaux, a déclaré lundi la police.

Taille du texte:

Le responsable de la police de Papouasie-Nouvelle-Guinée David Manning a déclaré que des "opérations ciblées" étaient en cours pour rétablir "la loi et l'ordre".

Des effectifs supplémentaires ont été déployés, a indiqué M. Manning, précisant que ceux-ci "ont reçu l'instruction claire d'utiliser tous les moyens nécessaires pour empêcher de nouvelles violences et des représailles", a-t-il déclaré.

Les faits se sont déroulés dimanche avant l'aube près de la ville de Wabag (nord), sur les hauts-plateaux à quelque 600 kilomètres au nord-ouest de la capitale Port Moresby, selon M. Manning.

Les victimes sont probablement des combattants tribaux tombés dans une embuscade tendue par un groupe rival dimanche avant l'aube, selon les forces de l'ordre.

"Nous pensons qu'il y a encore des corps dans la brousse", a ajouté le commissaire adjoint de la police Samson Kua.

La police a reçu des vidéos et des photos qui proviendraient des lieux où se sont déroulées ces violences. Elles montrent des images de corps ensanglantés présentant de graves blessures, allongés côte à côte sur le bord de la route ou empilés à l'arrière d'un camion.

Des affrontements tribaux, souvent déclenchés par des conflits territoriaux et des accusations de vol, se produisent depuis des siècles dans cette partie de l'île. L'afflux d'armes automatiques a rendu les affrontements plus meurtriers et intensifié les violences.

M. Kua a déclaré que les tireurs avaient utilisé un véritable arsenal, comprenant des fusils SLR, AK-47, M4, AR15 et M16, ainsi que des fusils à pompe et des armes à feu de fabrication artisanale.

Il semblerait que les combats se poursuivent dans une zone rurale située à proximité des lieux où se sont produites ces violences.

- "Très inquiétant" -

Le commandant par intérim de la police de la province, Patrick Peka, a déclaré que de nombreux morts semblaient être des mercenaires, des hommes qui parcourent la campagne en proposant d'aider les tribus à régler leurs comptes avec leurs rivaux.

"La police et le gouvernement ne peuvent pas faire grand-chose lorsque les chefs et les élites éduquées fournissent des armes, des munitions et font appel aux services d'hommes armés venant d'autres régions de la province", a déclaré M. Peka.

Le gouvernement de l'île s'est essayé à la répression, la médiation, l'amnistie et d'autres méthodes pour endiguer les violences, sans grand succès.

L'armée a déployé une centaine de soldats dans la région, mais cela a eu un impact limité et les services de sécurité restent insuffisants en matière d'effectif et d'armement.

Les violences ont souvent lieu dans des communautés isolées, quand des clans lancent des raids ou des embuscades pour se venger d'attaques antérieures.

Les exactions commises s'avèrent souvent particulièrement violentes, les victimes étant découpées à la machette, brûlées, mutilées ou torturées.

Des civils, notamment des femmes enceintes et des enfants, ont été pris pour cible par le passé.

Les policiers, qui disposent d'un faible revenu, affirment ne pas disposer des moyens nécessaires pour accomplir leur mission.

Les opposants au gouvernement du Premier ministre James Marape ont demandé lundi le déploiement de davantage de policiers et la démission du responsable de la police du pays.

La population de Papouasie-Nouvelle-Guinée a plus que doublé depuis 1980, ce qui exerce une pression croissante sur les terres et les ressources et exacerbe les rivalités tribales.

Le Premier ministre de l'Australie voisine, Anthony Albanese, a qualifié lundi l'incident de "très inquiétant".

"Nous apportons un soutien considérable, notamment pour la formation des policiers et la sécurité en Papouasie-Nouvelle-Guinée", a-t-il déclaré à la chaîne publique ABC, ajoutant que l'Australie reste "disponible pour apporter tout le soutien possible".

K.Al-Zaabi--DT