Dubai Telegraph - Pedro Sánchez défend l'amnistie en Catalogne, indispensable à sa reconduction au pouvoir

EUR -
AED 3.888366
AFN 72.007736
ALL 98.044838
AMD 410.170574
ANG 1.901073
AOA 967.064771
ARS 1060.501272
AUD 1.623064
AWG 1.899709
AZN 1.799366
BAM 1.953279
BBD 2.129871
BDT 126.057292
BGN 1.952224
BHD 0.398909
BIF 3115.508099
BMD 1.058644
BND 1.413089
BOB 7.315557
BRL 6.111442
BSD 1.054853
BTN 89.081019
BWP 14.351679
BYN 3.452077
BYR 20749.413776
BZD 2.126276
CAD 1.477893
CDF 3038.306822
CHF 0.935492
CLF 0.037265
CLP 1028.250492
CNY 7.665958
CNH 7.668062
COP 4649.975387
CRC 536.21295
CUC 1.058644
CUP 28.054054
CVE 110.122859
CZK 25.290778
DJF 187.839321
DKK 7.46006
DOP 63.528601
DZD 141.060489
EGP 52.416091
ERN 15.879653
ETB 129.830375
FJD 2.398994
FKP 0.835605
GBP 0.834698
GEL 2.906005
GGP 0.835605
GHS 16.803311
GIP 0.835605
GMD 74.638017
GNF 9091.351252
GTQ 8.143489
GYD 220.58528
HKD 8.239132
HNL 26.653101
HRK 7.551579
HTG 138.572447
HUF 408.38209
IDR 16798.661875
ILS 3.961799
IMP 0.835605
INR 89.326542
IQD 1381.816426
IRR 44574.187371
ISK 145.478712
JEP 0.835605
JMD 167.30721
JOD 0.750892
JPY 164.392513
KES 136.756692
KGS 91.570837
KHR 4284.510257
KMF 492.03104
KPW 952.778803
KRW 1472.562789
KWD 0.325491
KYD 0.879065
KZT 523.434379
LAK 23128.365625
LBP 94461.666267
LKR 306.90676
LRD 191.984916
LSL 19.069364
LTL 3.1259
LVL 0.640363
LYD 5.145407
MAD 10.539296
MDL 19.171436
MGA 4930.705575
MKD 61.505577
MMK 3438.432988
MNT 3597.27076
MOP 8.456685
MRU 41.982208
MUR 49.00302
MVR 16.355939
MWK 1829.16493
MXN 21.311908
MYR 4.732364
MZN 67.710251
NAD 19.071883
NGN 1773.0268
NIO 38.82026
NOK 11.63931
NPR 142.531375
NZD 1.793263
OMR 0.407598
PAB 1.054838
PEN 4.003133
PGK 4.244561
PHP 62.354952
PKR 293.143779
PLN 4.334194
PYG 8215.473514
QAR 3.847034
RON 4.976048
RSD 116.96761
RUB 105.599193
RWF 1450.954598
SAR 3.974354
SBD 8.860338
SCR 14.906727
SDG 636.775466
SEK 11.569524
SGD 1.417783
SHP 0.835605
SLE 23.923391
SLL 22199.231145
SOS 602.833284
SRD 37.622602
STD 21911.784299
SVC 9.230086
SYP 2659.873554
SZL 19.06666
THB 36.597095
TJS 11.212927
TMT 3.715839
TND 3.32371
TOP 2.479452
TRY 36.568349
TTD 7.162755
TWD 34.39586
TZS 2803.250008
UAH 43.549805
UGX 3883.986759
USD 1.058644
UYU 45.281553
UZS 13528.538093
VES 48.468632
VND 26905.426078
VUV 125.684291
WST 2.9553
XAF 655.120688
XAG 0.034088
XAU 0.000402
XCD 2.861037
XDR 0.802376
XOF 655.120688
XPF 119.331742
YER 264.549116
ZAR 19.145913
ZMK 9529.097509
ZMW 29.140662
ZWL 340.882794
  • AEX

    -3.3700

    861.98

    -0.39%

  • BEL20

    -36.9600

    4116.4

    -0.89%

  • PX1

    -48.7700

    7229.64

    -0.67%

  • ISEQ

    -95.1600

    9614.92

    -0.98%

  • OSEBX

    1.1500

    1442.97

    +0.08%

  • PSI20

    -53.8700

    6359.62

    -0.84%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -14.2000

    2769.47

    -0.51%

  • N150

    -27.4800

    3283.2

    -0.83%

Pedro Sánchez défend l'amnistie en Catalogne, indispensable à sa reconduction au pouvoir
Pedro Sánchez défend l'amnistie en Catalogne, indispensable à sa reconduction au pouvoir / Photo: Thomas COEX - AFP/Archives

Pedro Sánchez défend l'amnistie en Catalogne, indispensable à sa reconduction au pouvoir

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a défendu mercredi l'amnistie concédée aux partis indépendantistes catalans en échange de sa reconduction au pouvoir, appelant l'opposition à la "responsabilité" dans un contexte de vives tensions provoquées par ce projet controversé.

Taille du texte:

"Nous avons préféré les retrouvailles à la vengeance, l'unité à la fracture", a déclaré le chef de file socialiste, au pouvoir depuis 2018, lors de son discours d'investiture devant la Chambre des députés.

La future loi d'amnistie, destinée à tourner la page de la tentative de sécession de la Catalogne en 2017, "va bénéficier à de nombreuses personnes et dirigeants politiques", poursuivis par la justice, "dont je ne partage pas les idées et dont je rejette les actions", a expliqué M. Sánchez.

Mais elle est nécessaire pour "refermer les blessures" ouvertes par cette "crise politique dont personne ne peut être fier", a-t-il poursuivi, en assurant, devant les députés, vouloir garantir "l'unité de l'Espagne par la voie du dialogue et du pardon".

Lors de ce discours d'une heure et quarante-cinq minutes, M. Sánchez a défendu la constitutionnalité de cette mesure, à laquelle il était opposé par le passé, et appelé l'opposition de droite, qui a fait descendre des centaines de milliers de personnes dans la rue dimanche, à la "responsabilité".

"Le problème du Parti populaire" (PP), principale formation de droite, et du parti d'extrême droite "Vox, ce n'est pas l'amnistie" mais le fait "qu'ils n'acceptent pas le résultat" des législatives du mois de juillet, a lancé M. Sánchez, qui se soumettra jeudi à un vote de confiance.

- Majorité absolue -

Arrivé en deuxième position derrière son rival conservateur Alberto Núñez Feijóo lors du scrutin du 23 juillet, Pedro Sánchez est assuré d'obtenir la majorité nécessaire à sa reconduction.

A la différence du chef du PP, incapable d'accéder au pouvoir faute de soutiens suffisants au Parlement, le dirigeant socialiste, réputé pour sa capacité à survivre politiquement, a en effet réussi à nouer de multiples alliances.

Il a ainsi obtenu le soutien de l'extrême gauche, en échange d'un accord prévoyant une nouvelle hausse du salaire minimum et une réduction de 40 à 37,5 heures de la durée de la semaine de travail, et des partis basques.

Le responsable de 51 ans a aussi et surtout engrangé l'appui des deux grandes formations séparatistes catalanes: Ensemble pour la Catalogne (Junts), de Carles Puigdemont, et Gauche républicaine de Catalogne (ERC).

De quoi s'assurer un total de 179 voix au Parlement, alors que la majorité absolue est fixée à 176.

Mais la mesure d'amnistie - réclamée notamment par Carles Puigdemont, qui a fui en Belgique en 2017 pour échapper aux poursuites judiciaires - a réveillé une profonde fracture au sein de la société espagnole et fait naître des doutes sur la capacité de M. Sánchez à gouverner de façon sereine.

- Profonde fracture -

Depuis dix jours, des rassemblements quotidiens de l'extrême droite, parfois violents, ont ainsi lieu devant le siège du Parti socialiste à Madrid. Le PP et Vox, qui appelle à la "résistance" face au nouveau gouvernement, ont par ailleurs prévu de multiplier les recours judiciaires contre l'amnistie.

Pedro Sánchez a accepté cette mesure "exclusivement pour (obtenir) les sept voix" des députés de Junts "dont il a besoin", a dénoncé mercredi la numéro deux du PP, Cuca Gamarra. "Ce n'est ni pour l'Espagne, ni au nom du peuple espagnol", a-t-elle insisté, en accusant le Premier ministre d'alimenter la "division".

En raison des tensions entourant son investiture, plus de 1.600 policiers ont été déployés mercredi autour du Parlement, totalement bouclé par les forces de l'ordre. Un dispositif équivalent à celui d'un match de football classé à haut risque.

Le Premier ministre "va rompre l'égalité des Espagnols face à la loi", a dénoncé auprès de l'AFP Jacinto Medina, 50 ans, venu manifester à bonne distance de la Chambre haute, devant une banderole accusant le socialiste de "trahison". Il "est en train de vendre l'Espagne" aux indépendantistes catalans, a abondé, enveloppée dans un drapeau espagnol, Belen Valdez.

S'exprimant sur ces rassemblements, Pedro Sánchez a défendu le droit à manifester, tout en appelant la droite à ne pas "profiter de cette situation pour mettre le feu à la rue".

A.Hussain--DT