Dubai Telegraph - Accord des 27 pour réformer le marché de l'électricité, compromis sur le nucléaire

EUR -
AED 3.86685
AFN 71.942333
ALL 97.857868
AMD 409.586548
ANG 1.897514
AOA 959.054589
ARS 1055.620096
AUD 1.622742
AWG 1.88917
AZN 1.797901
BAM 1.950982
BBD 2.12585
BDT 125.819279
BGN 1.950681
BHD 0.396776
BIF 3109.749767
BMD 1.05277
BND 1.414001
BOB 7.291063
BRL 6.078061
BSD 1.0529
BTN 88.822225
BWP 14.383411
BYN 3.445591
BYR 20634.293986
BZD 2.122279
CAD 1.475178
CDF 3021.450065
CHF 0.930902
CLF 0.037098
CLP 1023.671627
CNY 7.629322
CNH 7.634773
COP 4639.547309
CRC 534.679567
CUC 1.05277
CUP 27.898408
CVE 109.994405
CZK 25.307751
DJF 187.488763
DKK 7.459229
DOP 63.503174
DZD 140.772339
EGP 52.354022
ERN 15.791552
ETB 131.271761
FJD 2.393842
FKP 0.830969
GBP 0.832341
GEL 2.889866
GGP 0.830969
GHS 16.713883
GIP 0.830969
GMD 74.221004
GNF 9075.759115
GTQ 8.127927
GYD 220.278098
HKD 8.194294
HNL 26.606294
HRK 7.509682
HTG 138.308436
HUF 409.826549
IDR 16746.624556
ILS 3.934102
IMP 0.830969
INR 88.81595
IQD 1379.193972
IRR 44326.885401
ISK 145.4717
JEP 0.830969
JMD 166.887857
JOD 0.746727
JPY 163.453614
KES 136.344082
KGS 91.053644
KHR 4248.487847
KMF 489.301203
KPW 947.492692
KRW 1472.683207
KWD 0.323821
KYD 0.877429
KZT 523.015887
LAK 23119.125103
LBP 94294.627672
LKR 306.32351
LRD 190.568471
LSL 19.09654
LTL 3.108557
LVL 0.63681
LYD 5.137313
MAD 10.518224
MDL 19.161588
MGA 4928.874574
MKD 61.523837
MMK 3419.356223
MNT 3577.312748
MOP 8.441214
MRU 41.854637
MUR 48.745134
MVR 16.265676
MWK 1825.708611
MXN 21.338002
MYR 4.707458
MZN 67.335164
NAD 19.09654
NGN 1768.611444
NIO 38.744318
NOK 11.653349
NPR 142.11738
NZD 1.794469
OMR 0.405322
PAB 1.05281
PEN 3.995533
PGK 4.238613
PHP 62.046013
PKR 292.692273
PLN 4.340792
PYG 8245.636751
QAR 3.839418
RON 4.976123
RSD 116.977483
RUB 105.999876
RWF 1451.928141
SAR 3.952442
SBD 8.81118
SCR 14.357341
SDG 633.238296
SEK 11.613797
SGD 1.414612
SHP 0.830969
SLE 23.792808
SLL 22076.067626
SOS 601.711169
SRD 37.299761
STD 21790.215563
SVC 9.212424
SYP 2645.116313
SZL 19.086047
THB 36.469074
TJS 11.212915
TMT 3.695223
TND 3.323293
TOP 2.465691
TRY 36.30334
TTD 7.128396
TWD 34.280257
TZS 2792.473228
UAH 43.415295
UGX 3885.404687
USD 1.05277
UYU 45.0097
UZS 13522.604862
VES 48.19987
VND 26766.679826
VUV 124.986982
WST 2.938903
XAF 654.337953
XAG 0.033835
XAU 0.000398
XCD 2.845164
XDR 0.801122
XOF 654.353454
XPF 119.331742
YER 263.085567
ZAR 19.091844
ZMK 9476.200113
ZMW 29.138317
ZWL 338.991543
  • AEX

    -3.4500

    858.57

    -0.4%

  • BEL20

    20.5800

    4137.18

    +0.5%

  • PX1

    -31.0900

    7198.45

    -0.43%

  • ISEQ

    24.0400

    9639.28

    +0.25%

  • OSEBX

    9.2300

    1452.15

    +0.64%

  • PSI20

    -6.3600

    6353

    -0.1%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    90.0100

    2859.5

    +3.25%

  • N150

    -10.1800

    3273.14

    -0.31%

Accord des 27 pour réformer le marché de l'électricité, compromis sur le nucléaire
Accord des 27 pour réformer le marché de l'électricité, compromis sur le nucléaire / Photo: Emmanuel DUNAND - AFP/Archives

Accord des 27 pour réformer le marché de l'électricité, compromis sur le nucléaire

Les Vingt-Sept ont arraché mardi un compromis sur une réforme du marché européen de l'électricité, s'accordant notamment sur l'encadrement du soutien public au nucléaire, objet d'âpres tractations entre Paris et Berlin.

Taille du texte:

L'objectif de cette réforme, proposée par Bruxelles pour faire baisser les factures et encourager l'investissement, ne faisait guère débat, mais la querelle franco-allemande sur l'atome a longtemps bloqué les négociations et ravivé l'inquiétude sur la compétivité industrielle.

L'accord, conclu par les ministres de l’Énergie à Luxembourg, sera désormais négocié à partir de jeudi avec les eurodéputés.

Après l'envolée des prix de l'électricité l'an dernier, la réforme entend modérer les factures des ménages et entreprises grâce à des contrats de long terme qui permettent de lisser l'impact de la volatilité des cours du gaz.

Le texte approuvé doit aussi offrir davantage de prévisibilité aux investisseurs en rendant obligatoire le recours à des "contrats pour la différence" (CFD) à prix garanti par l’État pour tout soutien public à des investissements dans de nouvelles installations de production d'électricité décarbonée (renouvelables, nucléaire).

Dans ce mécanisme, si le cours du marché de gros est supérieur au prix fixé, le producteur doit reverser les revenus supplémentaires engrangés à l’État, qui peut les redistribuer aux consommateurs. Si le cours est en deçà, l'État lui verse une compensation.

Paris et Berlin se sont longuement opposés sur les conditions requises pour appliquer également ces CFD aux investissements destinés à prolonger l'existence des centrales nucléaires existantes.

L’Allemagne, sortie de l'atome et sevrée du gaz russe dont elle a longtemps été dépendante, redoutait la concurrence, selon elle déloyale, d'une électricité française rendue plus compétitive grâce à un soutien public massif. Elle s'alarmait de la redistribution généreuse de recettes issues des CFD aux industriels hexagonaux.

A l'inverse, la France y voyait un cadre commode pour financer la réfection de son parc nucléaire vieillissant et maintenir des prix bas, atout majeur pour ses entreprises.

Un débat crucial à l'heure où les industriels européens s'inquiètent pour leur compétitivité, entre envolée des prix énergétiques et subventions massives des industries vertes aux États-Unis.

-"Juge de paix"-

Finalement, dans le cas des centrales existantes, les CFD ne seront pas obligatoires, mais restent une possibilité, selon l'accord. Ils pourraient donc s'appliquer à tout le parc nucléaire français.

Mais si des pays font ce choix, "ils devront se soumettre aux règles de l'UE sur les aides d’État, et la Commission veillera à ce que de tels instruments soient adéquatement conçus, sans générer de distorsions de concurrence indésirables et de rupture d'équité sur le marché intérieur", a résumé la commissaire à l’Énergie Kadri Simson.

"La Commission sera le juge de la sincérité du prix fixé (...), nos partenaires allemands avaient besoin de ré-assurances sur le fonctionnement du marché français, cela leur donne un certain nombre de garanties", a observé l’Élysée.

Berlin a longtemps réclamé un encadrement drastique des CFD appliqués au nucléaire existant, proposant par exemple un plafonnement des volumes d'électricité couverts. De telles contraintes ne figurent pas dans l'accord final.

L’Élysée a salué "une belle victoire française et européenne", satisfait que que le texte ne distingue pas atome et renouvelables.

"On ne peut pas discriminer le nucléaire", énergie décarbonée "qui équilibre le système (face à l'intermittence des renouvelables), sécurise l'approvisionnement des Européens et fait baisser leurs factures", avait insisté mardi la ministre française Agnès Pannier-Runacher.

"L'accord améliore l'accès pour les consommateurs et l'industrie des prix de l'électricité bon marché dans toute l'Europe", a commenté pour sa part le ministre allemand de l’Économie Robert Habeck.

Le texte prévoit par ailleurs, en cas de nouvelle envolée durable des prix, le déclenchement d'une situation de crise au niveau européen permettant aux États d'adopter des mesures de type bouclier tarifaire pour protéger ménages vulnérables et entreprises.

Un autre sujet faisait débat: les "mécanismes de capacité" qui permettent aux États de rémunérer les capacités inutilisées des centrales pour garantir leur maintien en activité et éviter des pénuries futures d'électricité.

Plusieurs pays souhaitaient être exemptés des contraintes écologiques prévues (limites d'émissions de CO2), notamment la Pologne, désireuse d'appliquer cet outil à ses centrales à charbon. Finalement, l'accord prévoit de possibles dérogations, mais dans des conditions strictes et seulement jusqu'à fin 2028.

H.Pradhan--DT