Dubai Telegraph - Claude Guéant, le "cardinal" déchu de Nicolas Sarkozy

EUR -
AED 3.834659
AFN 77.228994
ALL 98.592339
AMD 416.547087
ANG 1.871467
AOA 954.747787
ARS 1092.296157
AUD 1.661929
AWG 1.879228
AZN 1.772819
BAM 1.961626
BBD 2.096737
BDT 126.425474
BGN 1.953041
BHD 0.393374
BIF 3072.327296
BMD 1.044016
BND 1.412312
BOB 7.175482
BRL 6.262422
BSD 1.038374
BTN 89.876217
BWP 14.452993
BYN 3.398309
BYR 20462.706651
BZD 2.085905
CAD 1.496643
CDF 2959.78467
CHF 0.944939
CLF 0.037899
CLP 1045.821676
CNY 7.591507
CNH 7.592719
COP 4500.177239
CRC 521.646752
CUC 1.044016
CUP 27.666415
CVE 110.59611
CZK 25.13967
DJF 184.917419
DKK 7.461157
DOP 63.708905
DZD 140.61965
EGP 52.545523
ERN 15.660235
ETB 130.193689
FJD 2.412877
FKP 0.859838
GBP 0.84508
GEL 2.975367
GGP 0.859838
GHS 15.712712
GIP 0.859838
GMD 75.694868
GNF 8975.495919
GTQ 8.013993
GYD 217.260449
HKD 8.130601
HNL 26.432249
HRK 7.704364
HTG 135.553232
HUF 410.81597
IDR 16924.224424
ILS 3.698029
IMP 0.859838
INR 90.223153
IQD 1360.359708
IRR 43940.025431
ISK 146.465282
JEP 0.859838
JMD 163.666862
JOD 0.740515
JPY 162.825201
KES 135.043521
KGS 91.299075
KHR 4183.444541
KMF 500.239852
KPW 939.614197
KRW 1496.340625
KWD 0.321763
KYD 0.865383
KZT 544.113793
LAK 22666.643839
LBP 92991.12177
LKR 308.821613
LRD 204.570498
LSL 19.359589
LTL 3.082707
LVL 0.631515
LYD 5.11414
MAD 10.42461
MDL 19.449858
MGA 4867.479347
MKD 61.50648
MMK 3390.922092
MNT 3547.565275
MOP 8.328755
MRU 41.141991
MUR 48.525391
MVR 16.08308
MWK 1800.656434
MXN 21.471059
MYR 4.631778
MZN 66.713024
NAD 19.359775
NGN 1618.631866
NIO 38.208536
NOK 11.7487
NPR 143.798694
NZD 1.840194
OMR 0.401877
PAB 1.038409
PEN 3.879121
PGK 4.228538
PHP 60.951747
PKR 289.510537
PLN 4.234162
PYG 8231.36768
QAR 3.785533
RON 4.975255
RSD 117.110349
RUB 102.999506
RWF 1455.830676
SAR 3.916407
SBD 8.840732
SCR 15.258844
SDG 627.453636
SEK 11.46455
SGD 1.412647
SHP 0.859838
SLE 23.751647
SLL 21892.485995
SOS 593.465388
SRD 36.650141
STD 21609.016002
SVC 9.086116
SYP 13574.291407
SZL 19.355391
THB 35.297972
TJS 11.318979
TMT 3.654055
TND 3.32004
TOP 2.445189
TRY 37.218437
TTD 7.052045
TWD 34.162596
TZS 2617.868026
UAH 43.756663
UGX 3836.976699
USD 1.044016
UYU 45.656251
UZS 13483.367428
VES 57.66204
VND 26194.352545
VUV 123.947634
WST 2.924107
XAF 657.914105
XAG 0.033916
XAU 0.000379
XCD 2.821504
XDR 0.80008
XOF 657.904624
XPF 119.331742
YER 259.959811
ZAR 19.286733
ZMK 9397.390264
ZMW 28.893951
ZWL 336.172612
  • AEX

    3.9300

    918.61

    +0.43%

  • BEL20

    -10.2400

    4257.86

    -0.24%

  • PX1

    77.7100

    7848.57

    +1%

  • ISEQ

    -10.9200

    9914.71

    -0.11%

  • OSEBX

    8.0200

    1493.35

    +0.54%

  • PSI20

    -27.5900

    6541.3

    -0.42%

  • ENTEC

    -5.8300

    1416.23

    -0.41%

  • BIOTK

    -37.0200

    3126.87

    -1.17%

  • N150

    1.3500

    3378.86

    +0.04%

Claude Guéant, le "cardinal" déchu de Nicolas Sarkozy
Claude Guéant, le "cardinal" déchu de Nicolas Sarkozy

Claude Guéant, le "cardinal" déchu de Nicolas Sarkozy

Des primes en liquide du ministère de l'Intérieur aux sondages de l'Élysée, l'incontournable de la présidence Sarkozy, le "cardinal" Claude Guéant, emprisonné depuis décembre dernier et condamné vendredi à huit mois ferme, incarne les affaires du quinquennat 2007-2012.

Taille du texte:

L'ex-premier flic de France devenu avocat, âgé de 77 ans, était déjà détenu à la prison de la Santé pour son manque d'efforts à régler les amendes et dommages et intérêts auxquels il avait été condamné en 2017 dans l'affaire des primes en liquide du ministère de l'Intérieur.

Sa deuxième affaire, celle des sondages de l’Élysée, s'est soldée vendredi par une nouvelle condamnation: un an dont huit mois ferme avec mandat de dépôt.

Né à Vimy (Pas-de-Calais) le 17 janvier 1945, énarque de la promotion 1971, Claude Guéant a commencé à fréquenter la place Beauvau comme conseiller technique du ministre Christian Bonnet à la fin des années 1970.

Préfet puis patron de la Police nationale nommé par Charles Pasqua, cet homme affable était alors des plus respectés.

Artisan de la campagne de Nicolas Sarkozy, il obtient le secrétariat général de l’Élysée après la victoire de 2007 où son influence le rend incontournable dans les couloirs de l'exécutif. Il est alors affublé du sobriquet de "cardinal".

Homme de l'ombre, il prend une première fois la lumière en juillet 2007, lors de l'épisode des infirmières bulgares, qu'il va chercher en Libye avec Cécilia Sarkozy, alors épouse du président, même s'il prend soin de lui laisser le crédit de l'opération.

Longtemps craint par des ministres qu'il n'hésitait pas à réprimander -"à humilier", affirment certains-, celui qui était devenu "la doublure" du président avait obtenu le ministère de l'Intérieur en 2011, un poste hautement stratégique en vue d'une réélection de Nicolas Sarkozy l'année suivante. Mais le président échoua face à François Hollande et son ministre fit de même aux législatives dans les Hauts-de-Seine.

"Guéant, c'est le flic sérieux fasciné par les voyous", affirme un haut fonctionnaire, habitué des arcanes de la politique.

Quelques années plus tard, le "cardinal" est contraint de délaisser l'intimité des cabinets ministériels pour les prétoires plus exposés.

- Isolé -

L'ancien premier flic de France est cité dans plusieurs affaires de la présidence Sarkozy.

Il a été condamné avec d'autres collaborateurs pour avoir bénéficié à titre personnel de primes en liquide du ministère de l'Intérieur à deux ans d'emprisonnement dont un an avec sursis et 75.000 euros d'amende et au remboursement des sommes reçues.

Il doit à cette condamnation son séjour à la Santé depuis décembre: la justice lui reproche son manque d'effort pour payer l'amende et les dommages et intérêts.

"J'ai fait tout ce que je pouvais et je fais tout ce que je peux pour m'acquitter de ma dette", s'est-il défendu, expliquant "vivre au quotidien, très modestement", "aider (ses) enfants", "dans une situation dramatique l'un et l'autre", et "rémunérer une femme de ménage" qu'il ne voulait pas "licencier à 61 ans".

Un "discours de victimisation" qui n'a pas convaincu le procureur, pour qui "M. Guéant (...) frôle le mépris pour la décision de justice venue (le) sanctionner pour son incurie".

Outre l'affaire des sondages et celle des primes en liquide, Claude Guéant est également mis en examen dans le dossier du financement libyen présumé de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007.

En 2013, les enquêteurs découvrent que M. Guéant avait perçu 500.000 euros sur un compte, le 3 mars 2008, en provenance d'un avocat malaisien. Il avait expliqué que ce versement était le fruit de la vente de deux tableaux flamands. Les enquêteurs, qu'il n'a pas convaincus, soupçonnent une possible contrepartie à un "pacte de corruption".

Avec l'accélération du dossier libyen, son ancien mentor Nicolas Sarkozy a semblé prendre des distances avec son ex-plus fidèle lieutenant. L'ancien chef de l’État est resté muet après l'incarcération de son ex-secrétaire général. Et Claude Guéant apparaît de plus en plus isolé.

Veuf, il est père de deux enfants et plusieurs fois grand-père.

pab-arz-alv-tg/dar/pga/gvy

O.Mehta--DT